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Campagne de 1814 – 29 janvier : Victoire de Brienne

Après la grave défaite de Leipzig en octobre 1813, Napoléon a dû replier sa Grande Armée sur l’Elbe, puis sur le Rhin qui est franchi le 7 novembre. Une plus grande catastrophe a pu être évitée grâce aux talents manœuvriers du Prince Eugène de Beauharnais qui a réussi à stabiliser la situation sur l’Elbe.
Battle_of_Brienne_Napoleon_vs_Cossacks
Passé l’hiver 1813-1814, Napoléon se retrouve avec une armée considérablement réduite. En effet, il ne dispose en tout et pour tout que de 150 000 hommes pour défendre l’Est de la France face à une coalition Prusso-Austro-Russo-Bavaro-Suédoise  (en plus de Hanovriens, Hessois, Saxons, Bavarois et  Wurtembergeois) qui réunit près de 1 million d’hommes ; soit un rapport de forces défavorable à l’Empereur de 1 contre 6,5. Les forces coalisées sont partagées en trois Armées : Nord (Jean-Baptiste Bernadotte), Silésie (Gebhard Leberecht von Blücher) et Bohême (Karl Philip von Schwartzenberg).

Au début du mois de janvier, après la chute de Saint-Avold, le Maréchal Louis Viette Marmont laisse une forte garnison commandée par Durutte à Metz pour retarder l’ennemi pendant qu’il se replie sur le département de l’Aube, à Vitry.
Les 25-26 janvier, Blücher, avec ses Prusso-Russes, débouche depuis la Lorraine opère sa jonction avec Schwarzenberg à entre Troyes et Brienne.

Remarquant qu’un point faible existe entre Schwarzenberg et Blücher, Napoléon décide alors d’attaquer le Prussien sur Brienne pour lui couper la route de Troyes. La ville de Brienne est en somme tout symbolique pour l’Empereur qui y a effectué ses premières années d’études au collège militaire.
Le 27 janvier, le Général Édouard Milhaud, l’un des meilleurs manieurs de cavalerie de l’Empire, charge contre les forces de Blücher à Saint-Dizier et les repousse.

Le 28 janvier, guidé par le Curé de Brienne qui a reconnu l’Empereur, avec 30 000 hommes, Napoléon et le Maréchal Edouard-Adolphe Mortier attaquent Blücher à Brienne par un mouvement de tenaille ; l’Empereur sur les arrières et Mortier en tête de la colonne ennemie. Mais suite à la capture d’un officier d’ordonnance impérial, Blücher est mis au courant des plans français et renforce son dispositif sur Brienne avec les Russes de Fabian Gottlieb von Osten-Sacken et Zakhar Dm. Olsoufiev. Pendant toute la journée du 28, les Français tentent de reprendre Brienne par des chemins difficilement praticables mais sont repoussés à chaque tentative.

Une nouvelle attaque a lieu pendant la nuit pour mieux profiter de l’effet de surprise. Blücher doit quitter précipitamment le château dominant Brienne pour ne pas être capturé, pendant que les Français parviennent à reprendre Brienne à s’y accrocher. Les combats sont particulièrement féroce, Mortier et Napoléon payant même de leur personne et le Maréchal Louis-Alexandre Berthier est gravement blessé à la tête. Un Cosaque vient même se ruer sur l’Empereur lance au poing avant d’être arrêté au mousquet par l’aide de camp Gaspard Gourgaud. Un bataillon s’ancre dans la ville et résiste tout le reste de la nuit.

Blücher finit par se retirer dans l’ordre le lendemain. 3 000 hommes ont été tués et blessés de part et d’autre.

Sources :
http://www.napoleon-empire.net

 

Les forces coalisées sont partagées en trois Armées : Nord (Jean-Baptiste Bernadotte), Silésie (Gebhard Leberecht von Blücher) et Bohême (Karl Philip von Schwartzenberg).


Au début du mois de janvier, après la chute de Saint-Avold, le Maréchal Louis Viette Marmont laisse une forte garnison commandée par Durutte à Metz pour retarder l’ennemi pendant qu’il se replie sur le département de l’Aube, à Vitry.
Les 25-26 janvier, Blücher, avec ses Prusso-Russes, débouche depuis la Lorraine opère sa jonction avec Schwarzenberg à entre Troyes et Brienne.

Remarquant qu’un point faible existe entre Schwarzenberg et Blücher, Napoléon décide alors d’attaquer le Prussien sur Brienne pour lui couper la route de Troyes. La ville de Brienne est en somme tout symbolique pour l’Empereur qui y a effectué ses premières années d’études au collège militaire.
Le 27 janvier, le Général Edouard Milhaud, l’un des meilleurs manieurs de cavalerie de l’Empire, charge contre les forces de Blücher à Saint-Dizier et les repousse.

Le 28 janvier, guidé par le curé de Brienne qui a reconnu l’Empereur, Napoléon et le Maréchal Edouard-Adolphe Mortier attaquent Blücher à Brienne par un mouvement de tenaille ; l’Empereur sur les arrières et Mortier en tête de la colonne ennemie. Mais suite à la capture d’un officier d’ordonnance impérial, Blücher est mis au courant des plans français et renforce son dispositif sur Brienne avec les Russes de Fabian Gottlieb von Osten-Sacken et Zakhar Dm. Olsoufiev. Pendant toute la journée du 28, les Français tentent de reprendre Brienne par des chemins difficilement praticables mais sont repoussés à chaque tentative.

Une nouvelle attaque a lieu pendant la nuit pour mieux profiter de l’effet de surprise. Blücher doit quitter précipitamment le château dominant Brienne pour ne pas être capturé, pendant que les Français parviennent à reprendre Brienne à s’y accrocher. Les combats sont particulièrement féroce, Mortier et Napoléon payant même de leur personne et le Maréchal Louis-Alexandre Berthier est gravement blessé à la tête. Un Cosaque vient même se ruer sur l’Empereur lance au poing avant d’être arrêté au mousquet par l’aide de camp Gaspard Gourgaud Un bataillon s’y ancre et résiste tout le reste de la nuit.

Blücher finit par se retirer dans l’ordre le lendemain. 3 000 hommes ont été tués et blessés de part et d’autre.

Source :
http://www.napoleon-empire.net