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Père Jean-Jacques Olier

Né le 20 septembre 1608 à Paris, fils d’un Intendant Royal, Jean-Jacques Olier fait ses études au Collège des Jésuites de Lyon et a la chance de rencontrer Saint François de Sales. De retour à Paris, il accomplit ses études de Philosophie au Collège d’Harcourt puis de Théologie à la Sorbonne.
Olier, Jean-Jacques, oval 02
Après une jeunesse mondaine et assez éloignée de la Foi, Jean-Jacques Olier se convertit suite à une maladie contractée lors d’un voyage à Rome en 1629-1630. Après un pèlerinage à Notre-Dame de Lorette, il décide d’entrer en prêtrise.
Proche alors de la spiritualité de Saint Vincent de Paul dont il suit les exercices, Jean-Jacques Olier décide de se lancer dans des missions d’évangélisation à partir de l’Abbaye de Pébrac en Auvergne (dont il touche les bénéfices). En 1634, il fait la rencontre de Mère Agnès de Langeac puis l’année suivante du Père Charles de Condren – successeur de Pierre de Bérulle à la tête de l’Oratoire – qui devient son Directeur Spirituel.

En 1639-1641, il est pris dans une obscurité spirituelle et un dégoût de lui-même dont il se sort en s’abandonnant pleinement à Dieu. Après sa guérison, il fonde en septembre 1641 une communauté de prière à Paris (avec les Pères Caulet et du Ferrier) qui va donner naissance au Séminaire de Vaugirard, dont les prêtres formés prendront le nom de « Sulpiciens ».
En 1642, Jean-Jacques Olier est nommé Curé de la Paroisse de Saint-Sulpice où il mène une intense activité pastorale fondée sur l’instruction, la prédication et la charité. Il devient ainsi un confesseur et un directeur spirituel très apprécié. En outre, au séminaire, il s’emploie à former des pasteurs et pas seulement des théologiens savants qui iront peupler la Sorbonne. Ces prêtres, Jean-Jacques Olier les enverra dans les diocèses d’Auvergne et de l’Ouest, où il a exercé comme missionnaire : Saint Flour, Le Puy, Clermont, Viviers et Nantes. Il fonde aussi la Société Notre-Dame de Montréal avec l’aide de Jérôme Le Royer de la Dauversière et s’emploie à envoyer des Sulpiciens.

Malheureusement, il tombe gravement malade en 1652 et doit renoncer à sa charge de Curé de Saint-Sulpice. Il succombe à une attaque le 2 avril 1657 à Paris.

Il a laissé plusieurs œuvres spirituelles :

« Pietas seminarii sancti Sulpitii »
– « Catéchisme chrétien pour la vie intérieure »
– « Introduction  la vie et aux vertus chrétiennes »
– « La journée chrétienne »

Source :
– http://www.http://semissy.pagesperso-orange.fr