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Monthly Archives

janvier 2014

Histoire & Culture

Monseigneur Pierre Marie Théas, Juste Parmi les Nations

by adminfhesp 28 janvier 2014

Né le 14 septembre 1894 à Bauzun (Béarn), Pierre Marie Théas entre d’abord au Séminaire de Bayonne, avant d’être pris par la Grande Guerre. Il sert au 13e Régiment d’Infanterie de Ligne, puis au 173e RI durant tout le conflit dont il sort décoré et cité.

Après avoir achevé ses études théologiques, il estordonné prêtre le 26 septembre 1920, avant d’intégrer le Séminaire Français de Rome où il réside pendant trois ans. Il est ensuite vicaire à Pau, puis professeur de Théologie Morale au Séminaire de Bayonne. En 1940, après une courte mobilisation sur les Pyrénées, il devient Évêque de Montauban.

D’abord très attaché à la figure du Maréchal Pétain et aux valeurs de la Révolution Nationale, il reçoit le vainqueur de Verdun dans la liesse populaire à Montauban.  Mais en même temps, il rend hommage au philosophe Henri Bergson (né juif) et des bruits courent qu’il aurait même donné l’Extrême-Onction au très anticlérical Manuel Azana, ancien Président de la République Espagnole, réfugié à Montauban.

En 1941, Monseigneur Théas bascule plus ouvertement dans l’opposition et interdit à ses prêtres d’intégrer la Légion des Combattants et au Service d’Ordre Légionnaire (SOL). Le 23 août 1942, il fait lire une première lettre de l’Archevêque de Toulouse, le Cardinal Jules-Géraud Saliège, Et clamor Jerusalem ascendit. Le 30 août, après que les Autorités de Vichy eurent déclenché une première rafle dans le diocèse l’Évêque de Montauban fait lire la lettre pastorale suivante (diffusée aux paroisses grâce à sa secrétaire, Marie-Rose Gineste) :
« Des scènes douloureuses et parfois horribles se déroulent en France, sans que la France en soit responsable.
À Paris, par dizaines de milliers, des Juifs ont été traités avec la plus barbare sauvagerie. Et voici que dans nos régions on assiste à un spectacle navrant : des familles sont disloquées ; des hommes et des femmes sont traités comme un vil troupeau et envoyés vers une destination inconnue, avec la perspective des plus graves dangers.
Je fais entendre la protestation indignée de la conscience chrétienne et je proclame que tous les hommes, aryens ou non aryens, sont frères parce que créés par le même Dieu ; que les hommes, quelle que soit leur race ou leur religion, ont droit au respect des individus et des États.
Or les mesures antisémites actuelles sont un mépris de la dignité humaine, une violation des droits les plus sacrés de la personne et de la famille.
Que Dieu console et fortifie ceux qui sont iniquement persécutés ! Qu’il accorde au monde la paix véritable et durable, fondée sur la justice et la charité ! »

Le courageux évêque de Montauban – couvert par le Préfet du Tarn-et-Garonne François Martin – protège les religieux de son diocèse qui aident les pourchassés et va jusqu’à signer lui-même de faux certificats de baptême.
En 1943, il s’élève contre le Service du Travail Obligatoire (STO), ce qui achève de braquer les Autorités de Vichy contre le lui. Et en mai 1944, il rédige une lettre au commandant de la Kommandantur de Montauban dans laquelle il condamne les exactions commises par des hommes de la 2.SS-Panzer-Division ‘Das Reich’ à Montpezat-en-Quercy.

Arrêté par les Allemands en juin 1944, il est incarcéré au Frontstalag 122 de Compiègne avant d’être libéré par les Américains le 25 août. Il fait un retour triomphal dans son diocèse le 9 septembre mais s’oppose à une épuration sanglante.

Après la Guerre, Monseigneur Théas participe à la fondation du mouvement Pax Christi et plaide pour une réconciliation entre la France et l’Allemagne. Fidèle à la Doctrine Sociale de l’Église, il fait des démarches en faveur des plus défavorisés. Mais il s’oppose à l’idéologie communiste qu’il considère comme un « un recul de l’Histoire ». Il condamnera notamment l’intervention armée des Soviétiques à Budapest.

En 1947, il quitte son diocèse de Montauban pour celui de Tarbes et Lourdes.
Huit après sa mort, en 1985, l’État d’Israël lui décerne le Titre de « Juste Parmi les Nations ». Sa lettre pastorale est aujourd’hui conservée au mémorial de Yad Vashem.

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Général Paul Maistre

Général Paul Maistre

Fils de Pierre Hippolyte Maistre et de Thérèse née Adam, Paul André Maistre voit le jour à Joinville en Haute-Marne le 20 juin 1858. Il entre à huit ans au Petit Séminaire de Langres où il effectue une belle scolarité en s’avérant « modeste, laborieux et persévérant ». En 1875, après l’obtention…

25 juillet 2016

Dans « Grande Guerre »

Père Jean-Jacques Olier

Père Jean-Jacques Olier

Né le 20 septembre 1608 à Paris, fils d’un Intendant Royal, Jean-Jacques Olier fait ses études au Collège des Jésuites de Lyon et a la chance de rencontrer Saint François de Sales. De retour à Paris, il accomplit ses études de Philosophie au Collège d’Harcourt puis de Théologie à la…

2 avril 2014

Dans « Non classé »

4 novembre 1956 : Disparition de Son Eminence le Cardinal Saliège

4 novembre 1956 : Disparition de Son Eminence le Cardinal Saliège

Grande figure de la Résistance spirituelle et morale à l’occupation nazie en France, Son Éminence Jules-Géraud Saliège Archevêque de Toulouse, titulaire de l’Ordre de la Libération, est l’un des grands prélats français reconnus comme Juste Parmi les Nations. Auvergnat de naissance, Jules-Géraud Saliège voit le jour le le jour le…

4 novembre 2016

Dans « Figures de l’Eglise »

28 janvier 2014
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Histoire & Culture

Brève – 9 juin 1660 : Mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse d’Autriche

by adminfhesp 18 janvier 2014

Oeuvre diplomatique du Cardinal Mazarin, confirmant le Traité des Pyrénées, le mariage de Louis XIV et de l’Infante Marie-Thérèse d’Espagne est célébré le 9 juin 1600 en l’église Saint Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Luz, village du Pays Basque situé à la frontière des deux grands royaumes.

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25 juin 1673 : Mort de d'Artagnan au siège de Maastricht

25 juin 1673 : Mort de d’Artagnan au siège de Maastricht

Personnage devenu légendaire grâce à Courtilz de Sandras qui publia ses fausses mémoires et Alexandre Dumas, Charles de Batz de Castelmore d’Artagnan est finalement assez peu connu du public, même si sa figure reste encore attachante et populaire. Né vers 1611-1615 au Château de Lupiac, près d’Auch dans le pays d’Astarac…

25 juin 2015

Dans « Non classé »

15 mars : fête de Sainte Louise de Marillac

15 mars : fête de Sainte Louise de Marillac

Louise de Marillac naît le 12 août 1591 à Ferrières-en-Brie. On ne connaît pas sa mère mais on sait qu’elle est la fille de Louis Ier de Marillac (1556-1604), Seigneur de Ferrières-en-Brie et de Villiers-Adam, officier au service d’Henri III et d’Henri IV. Cependant, la petite Louise se voit octroyer…

15 mars 2016

Dans « Les Grands Saints de l’histoire de France »

Ils ont fait la France…

Le Figaro, en partenariat avec l’Express, présente une collection exceptionnelle, dirigée par Max Gallo, de l’Académie Française, consacrée aux personnages qui ont marqué l’histoire de France. Dans chaque volume: une préface de Max Gallo, une biographie illustrée, des textes historiques de référence et un cahier documentaire. Liste indicative: VOLUME 1…

2 février 2012

Dans « Non classé »

18 janvier 2014
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Histoire & Culture

Dimitri Casali « L’histoire de France interdite »

by adminfhesp 14 janvier 2014

« J’ai écrit ce livre pour réconcilier les Français avec leur histoire et pour réapprendre à nos enfants à aimer leur pays. Dans le contexte de mondialisation qui est le nôtre, je crois qu’avant de former des citoyens du monde, il faut d’abord former des citoyens français aimant leur patrie. Quand on voyage en Chine, aux États-Unis, au Brésil, on prend conscience à quel point le patriotisme dynamise ces nations et sert leur puissance économique. Pour mieux affronter l’avenir, pour créer de nouveau, il faut en finir avec cette lecture uniquement culpabilisante qui caractérise les manuels scolaires, revenir à une histoire plus objective, plus équilibrée et plus sereine. Spinoza disait : « La repentance est une seconde faute. »

Extrait d’un entretien avec l’historien Dimitri Casali paru dans le magazine Valeurs actuelles (n°3955)

La totalité de l’article sur http://www.valeursactuelles.com/actualit%C3%A9s/soci%C3%A9t%C3%A9/l%E2%80%99histoire-contre-morosit%C3%A920120911.html

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« La génération Manif pour Tous, c’est la petite sœur Espérance de Péguy » (Philippe de Villiers)

Extrait de la seconde partie de l’entretien donné par Philippe de Villiers au Figarovox à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage sur Jeanne d’arc : Quel est votre regard sur la génération Manif pour Tous? C’est la petite sœur Espérance de Péguy. Aujourd’hui, si Jehanne d’Arc revenait, elle aurait à…

22 novembre 2014

Dans « Non classé »

Hommage du ministre de la Défense au général Bigeard

Voici le texte intégral du discours prononcé par le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à l’occasion du transfert des cendres du général Marcel Bigeard (1916-2010), au mémorial des guerres d’ Indochine, à Frejus. La cérémonie s’est déroulée ce mardi, 20 novembre, date anniversaire de l’opération « Castor », au…

21 novembre 2012

Dans « Non classé »

« Faire commencer l’histoire de France il y a deux siècles, c’est une imposture » Philippe de Villiers

Voici quelques extraits d’un entretien récent paru sur http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/ L’auteur du Roman de Jeanne d’Arc (Albin Michel, 2014) insiste sur l’urgente nécessité de renouer avec notre histoire ! — Que faut-il pour que les gens aient envie de leur propre histoire ? — Il faut un préalable. Qu’on cesse de dire…

31 décembre 2014

Dans « Non classé »

14 janvier 2014
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Histoire & Culture

28 février, jour du Bienheureux Père Brottier

by adminfhesp 11 janvier 2014

– Né le 7 septembre 1876 à La Ferté-Saint-Cyr dans le département du Loir-et-Cher, solidement instruit dans la Foi Chrétienne, il entre au petit séminaire de Blois en 1889. Ordonné prêtre en 1892 malgré de fortes migraines chroniques, il est d’abord professeur au collège de Pontlevoy avant que sa vocation de missionnaire ne le fasse entrer dans la Congrégation du Saint-Esprit (Spiritain), ordre séculier qui agit en Afrique de l’Ouest.

– En 1903, il est vicaire à la Paroisse Saint-Louis du Sénégal. où il fonde un patronage pour s’occuper des enfants. Il tient aussi une revue, L’Écho de Saint-Louis et dirige une chorale. Après un passage chez les Trappistes de Lérins, il revient à Dakar en tant que Vicaire Général et lève des fonds pour la construction de la Cathédrale du Souvenir Africain.

– En 1914, il se porte volontaire pour servir comme aumônier militaire au sein du 26e Régiment d’Infanterie. Il sera décoré de la Légion d’Honneur pour faits de bravoure.
– En 1918, chose étonnante pour l’époque, il fonde avec Georges Clémenceau – peu réputé de sympathies envers le clergé – l’Union des Combattants.

Mais la grande œuvre de sa vie a été la Fondation des Orphelins Apprentis d’Auteuil, oeuvre sociale destinée à l’accueil et à l’insertion de jeunes en difficulté. La Fondation existe toujours et est répartie dans toute la France.
Le Père Daniel Brottier disparaît le 28 février 1936. Il sera été béatifié par Saint Jean-Paul II le 25 novembre 1984.

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Abbé Iborra :

Abbé Iborra : « En décapitant le roi, on décapitait symboliquement la France »

Extrait de l’homélie de l’abbé Eric Iborra, vicaire de la paroisse saint Eugène, à Paris, prononcée à l’occasion de la messe de requiem pour le défunt roi de France Louis XVI, le 21 janvier dernier :  « Pourquoi assistons-nous à une messe de suffrage si nous pensons, avec le pape Pie…

22 janvier 2014

Dans « Non classé »

7 avril, fête de Saint Jean-Baptiste de La Salle

7 avril, fête de Saint Jean-Baptiste de La Salle

– Fils de la noblesse champenoise devenu prêtre  Immense figure de la Réforme Catholique en France, Jean-Baptiste de la Salle naît le 30 avril 1651 à Reims. Aîné d’une famille de onze enfants, il est le fils de Louis de la Salle, Conseiller au Présidial de Reims et de Nicole…

7 avril 2016

Dans « Figures de l’Eglise »

Pierre Séguier, Chancelier de Louis XIII

Pierre Séguier, Chancelier de Louis XIII

Né le 28 mai 1588 à Paris, Pierre Séguier étudie le droit en vue d’aborder une carrière de magistrat. D’abord Intendant de Guyenne et Président à Mortier du Parlement de Paris sous Louis XIII. Reconnu par le Cardinal de Richelieu pour ses compétences et son intégrité,,il devient Garde des Sceaux puis…

28 janvier 2016

Dans « De Henri IV à Louis XVI »

11 janvier 2014
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Histoire & Culture

Chroniques de la Bataille de Normandie – 11/ Opération « Epsom » (Seconde partie)

by adminfhesp 11 janvier 2014

– Peu avant l’offensive britannique, le 26 juin, le SS-Obergruppenführer Paul Hausser reçoit ses deux subordonnés, Bittrich et Harmel à son poste de commandement. A ce moment, Hausser est toujours convaincu que les ordres de Rommel de passer à la contre-attaque sont toujours en vigueur. Ces trois hommes s’apprécient et s’estiment. Hausser sait qu’il peut leur faire confiance, même si Bittrich diffère quelque peu du « fonceur » Harmel par son côté un peu plus prudent et méthodique.
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Hausser explique le plan à ses deux officiers : «  Nous allons progresser en direction du Nord-Ouest avec la Hohenstaufen à gauche et la Frundsberg à droite. Commencez les reconnaissances dès maintenant. »

Willi Bittrich et Heinz Harmel s’exécutent et montent chacun de leur côté à bord de petites voitures blindées amphiblies (Schwimmwagen), pour aller étudier le terrain directement, n’hésitant pas à mettre pied à terre s’il le faut. C’est une pratique très courante chez les généraux Waffen-SS, marque de l’idée du commander de l’avant. Durant les journées du 26 et 27 juin, les chefs des Hohenstaufen et Frundsberg préparent sérieusement leur attaque quand vient la surprise. Ordre est donné de conserver le silence radio et les déplacements se font exclusivement de nuit. Sauf que…

– Le 27 juin vers 07h30, O’Connor fait donner toute l’artillerie de son Corps pendant plus d’une heure contre les positions défensives allemandes. Obusiers et canons de 25 livres, 4.3, 4.5 et 5-inches Les cuirassés et croiseurs, dont les HMS « Nelson », « Ramilies » et « Rodney », basés aux larges des côtes normandes se joignent eux-aussi au pilonnage. Montgomery n’a pas lésiné sur les moyens. Plusieurs villages, dont Cheux, sont littéralement rasés.

– Hausser comprend aussitôt que les Britanniques préparent quelque chose et prévient Rommel qui fait annuler l’ordre de contre-offensive. Tout aussi prompt à la réaction, Kurt « Panzer » Meyer, le patron de la « Hitlerjugend » ordonne à ses forces de rester en position sur l’Odon.

– A 07h30, alors qu’un léger brouillard recouvre les champs, les bosquets et les vergers de l’Odon, les fantassins écossais des 44th « Lowland » et 46th « Highland » Infantry Brigades (15th Scottish Division), sonneurs de cornemuses en tête, appuyés par les chars « Churchill » de la 31st Tank Brigade, avancent derrière le barrage roulant, comme c’est la technique chez les Britanniques depuis la Grande Guerre. Sauf que les premières difficultés commencent à apparaître. Plusieurs Churchill sont endommagés par des mines autour du Mesnil-Patry. D’autre part, dans le secteur de la 46th Highland Brigade, si le 2nd Bn. The Glasgow Highlanders ne rencontre qu’une légère résistance, le  9th Bn. The Cameronians tombe en plein sur des points fortifiés de la « Hitlerjugend » à Hauteur du Haut-du-Bosq. Les combats font alors rage pendant près de deux heures sans que les Ecossais ne parviennent à avancer notablement. L’arrivée des Churchill n’y fait rien.

Insigne de la 15th Scottish Division

Insigne de la 15th Scottish Division

– La 44th Brigade d’H. Money rencontre les mêmes problèmes ; d’abord la résistance allemande est le fait de quelques fantassins et mitrailleurs mais elle vient rapidement à se durcir. Entre 8h30 et 9h30, ses deux bataillons de tête (8th Bn. Royal Scots et 6th. Bn. Royal Scots Fusiliers) atteignent enfin leurs objectifs initiaux à Saint-Manvieu et La Gaule tenus par le SS-Panzer-Grenadier-Regiment 26 de Mohnke. Celui-ci reçoit assez vite l’appui d’éléments du SS-Panzer-Pionier-Bataillon 12. Après un violent combat au corps-à-corps contre les jeunes Waffen-SS, les deux villages sont finalement capturés, même si les Ecossais doivent y nettoyer plusieurs points de résistance allemands.
Toujours prompt au réflexe, Kurt Meyer rassemble alors plusieurs Panzer et fantassins, afin de lancer une contre-attaque avec des éléments de la 21. PzDiv pour reprendre Saint-Manvieu. La contre-attaque est lancée le jour même. Si elle bouscule brutalement des Highlanders, McMillan riposte immédiatement en faisant donner son artillerie de campagne qui arrête net l’attaque des Waffen-SS.

– A 12h50, à Cheux, un Squadron (Escadron) du 2nd Northamptonshire Yeomanry (le régiment reconnaissance de la 11th Arm.Div) reçoit l’ordre d’avancer vers l’Odon afin de trouver un point de passage pour le reste de la division de Roberts. Sauf qu’après avoir dû éviter les champs de mines, le Squadron a du mal à se dégager des rues bloquées par des débris de bâtiments, sans compter les d’audacieux petits groupes de « casseurs de chars » SS qui attaquent les chars « Cromwell » au Panzerfaust ou au Panzerschreck. A 14h00, le Squadron réussit à progresser mais à 14h30, il est engagé sur une crête au sud de Cheux par 20 Panzer IV du SS-Panzer-Regiment 12 (SS-Standartenführer Max Wünsche) et par des Tiger de la 3 Kompanie/schwere-Panzer-Abteilung 101 (SS-Sturmbanführer Haano Rasch). Le reste du 2d North.Yeom arrive en renfort mais la résistance déterminée des Allemands empêche les Britanniques d’avancer plus loin. A 18h00, McMillan fait donner la 227th Highland Brigade de MacIntosh-Walker dans la bataille en soutien du reste de la 15th Scottish. Deux compagnies du 2nd Gordon Highlanders font quelques progrès et accrochent les approches nord-est de Colleville sur le coup de 21h00 mais leur avance est rapidement stoppée par plusieurs contre-attaques allemandes et les deux compagnies se font même encerclées. Après un combat confus, l’une d’entre elles réussit à percer l’anneau allemand et rejoint le reste du 2nd Gordon High.
B_5950– Au vu de la tournure des évènements, Rommel demande à Hausser toute l’assistance possible du II. SS-PzK mais pensant que l’offensive britannique a été définitivement contenue, il demande aussi à ce que le PzK reprennent ses préparatifs en vue de reprendre Bayeux.

– Epsom reprend le lendemain à 04h45 du matin avec le 10th Bn. Highland Light Infantry (227th Highland Brigade) qui tente de franchir l’Odon à Gavrus avec l’aide de chars « Churchill ». Mais le Battalion tombe immédiatement sur une féroce résistance des « Hitlerjugend » et malgré un important soutien d’artillerie, se trouve incapable d’avancer. Des deux côtés, les pertes en hommes s’accumulent. A 07h30, le 2nd Bn. Argyll and Sutherland Highlanders (227th Highland Brigade), appuyé par les M4 Sherman du 23rd Hussars (11th Arm.Div) lance une attaque pour s’emparer du hameau du Tourmauville permettant de franchir Odon, au nord de Baron-sur-Odon. Ecossais et tankistes réussissent à aborder Colleville avec facilité mais ils reçoivent un violent tir de barrage de canons FlaK de 88 mm du SS-Flak-Abteilung 12. Highlanders et Hussars relancent leur assaut et en dépit des pertes, réussissent à dégager Colleville. L’obstacle enfoncé, les Arg.&.Sutherl s’emparent du pont de Tourmauville vers 17h00 et parviennent à établir une tête de pont sur la rive droite de l’Odon. Les Highlanders se voient renforcés vers 19h00 par deux Squadrons du 23rd Hussars et une compagnie du 8th Bn. The Rifle Brigade (infanterie portée de la 11th Arm.Div).

Insigne de la 11th Armoured Division "Red Bull"

Insigne de la 11th Armoured Division « Red Bull »

George "Pip" Roberts, commandant de la 11th Armoured Division

George « Pip » Roberts, commandant de la 11th Armoured Division

– De son côté, Paul Hausser  décide de réagir en faisant donner les deux divisions de Panzer-SS contre les Écossais. Recrutés en Allemagne et en Autriche, les jeunes Waffen-SS des « Hohenstaufen » (20 100 soldats) et « Frundsberg » (17 000 hommes) sont pressés d’en découdre avec des « amateurs », a priori bien moins redoutables que le rustique et tenace « Ivan ». Mais gros problème et il est de taille, il leur manque une grande partie de la matériel antichar, ce qui va les forcer à devoir utiliser leurs chars PzKw IV et Panther à cet emploi, ce

– Le reste de la 15th Scottish (44th et 46th Brigades) se positionne autour de Cheux et Saint-Manvieu en attendant d’être relevé par la 43rd « Wessex » de Thomas. Mais dans les rangs britanniques, une certaine confusion règne. Ainsi, l’un des bataillons de tête de la Wessex, avançant aux abords de Cheux où il doit prendre la place d’un bataillon Ecossais, trouve la place occupée par des Waffen-SS du SS-PzGren-Regt.25 ! Un furieux combat s’engage alors, lorsque six chars Panther du III/Panzer-Regiment 3 (2. PzDiv) arrivent en renfort et force les Britanniques à évacuer la place. Les six chars mènent alors un assaut qui permet de réoccuper les abords de Cheux, tout en détruisant plusieurs canons antichars que leurs servants ont à peine le temps de mettre en batterie.

– Cependant, l’assaut de du PzRegt.3 est arrêté par une succession d’engagements localisés avec les Britanniques. Durant le reste de la matinée et l’après-midi, les Highlanders, comme les 4th et 29th Armoured Brigades (la seconde commandée par Harvey, appartient à la 11th Arm.Div) s’emploient élargir le saillant au nord de l’Odon et de sécuriser les arrières des Arg.&.Suther. Pendant la soirée, les hommes de la 159th Infantry Brigade de Churcher sont acheminés par camion à travers le « Couloir des Ecossais » (telle est nommée l’avancée britannique dans la Vallée de l’Odon), descendent de leurs véhicules à Tourville et franchissent l’Odon à pied pour renforcer la tête de pont. Pendant ce temps, la 21.PzD est renforcée du Kampgruppe Frey (SS-Standartenführer Albert Frey), formé par ponctions d’éléments de la « Leibstandarte Adolf Hitler » et « corseté » par le SS-Panzergrenadier-Regiment.1 « LSAH » (que commande Frey).

Hommes du 6th Bn. Royal Scots Fusiliers, progressant derrière un IT Mk VII Churchill

Hommes du 6th Bn. Royal Scots Fusiliers, progressant derrière un IT Mk VII Churchill

– Sauf que le même jour, alors qu’il tient une conférence avec Hausser pour décider d’une possible contre-attaque, le Generalobert Friedrich Dollmann est victime d’un infarctus et meurt sur le coup. Alors qu’il est en conférence avec Hitler et von Rundstedt, Rommel est informé de la situation et décide de placer Hausser à la tête de la 7. Armee à 15h00. Notons que c’est la toute première fois qu’un officier supérieur de la Waffen-SS prend le commandement d’une grande formation de la Heer. Mais comme le dit bien Jean-Luc Leleu, cela ne semble pas avoir affecté les relations « professionnelles » entre commandants d’unités des deux Armes. Au contraire, malgré les difficultés, la coopération s’est effectuée de façon tout à fait ordinaire. Du coup, quelques jours plus tard, Hausser quittera le secteur anglo-canadien (attribué à von Schweppenburg) pour prendre en charge les forces allemandes faisant face aux Américains. Enfin, le commandement du II.SS-PzK reviendra à Willi Bittrich, lui-même étant remplacé à la tête de la « Hohenstaufen » par Thomas « Zigaren » Müller.

– Le même jour, à 05h30, plusieurs éléments de la 15th Scottish lance un assaut appuyé par des Churchill pour emporter le village de Grainville-sur-Odon. Après un pilonnage et un intense combat de rue, les Ecossais finissent par sécuriser le village sur le coup de 13h00. La « Hitlerjugend » monte alors plusieurs contre-attaques mais les Ecossais les repoussent l’une après-l’autre. Pendant ce temps, Edgar Feuchtinger (commandant de la 21.PzD) et Albert Frey se mettent d’accord pour réduire le flanc est du saillant britannique par une attaque en tenaille, lancée à partir de la rive nord de l’Odon. Elle doit être menée à l’Est par les Panzergrenadiere de Frey, appuyés par des Panzer IV du Panzer-Regiment.22  de l’Oberst Hermann von Oppeln-Bronikowski. Du côté ouest, c’est le Kampfgruppe Weidiger, rameuté du sud de Rauray, qui doit mettre à mal l’autre flanc du saillant britannique, avec l’aide de Panther de la Hitlerjugend.  A 06h00, l’attaque démarre brutalement et réussit à atteindre les villages de Mouen et de Tourville mais la 46th Lowland Brigade de Coville, appuyée par plusieurs Sherman et Firefly de la 11th Armoured Brigade et des canons antichars du 102nd Anti-Tank Regiment, contre-attaque vigoureusement et empêche les Allemands de passer.

– Presque au même moment, sur le flanc ouest du saillant, Weidiger lance ses Panzergrenadiere SS à l’assaut pour reprendre Bretteville, Grainville-sur-Odon et en dernier lieu, Mondrainville. Même scénario que sur le flanc est, les Waffen-SS attaquent furieusement, mais se font durement repoussés par les Lowlanders de la 44th Brigade, puissamment appuyés par l’artillerie divisionnaire, qui s’accrochent désespérément à leurs trous. MacMillan ordonne à sa division de ne pas lâcher le terrain durement conquis, voire de le reprendre si nécessaire. Résultat, malgré leurs lourdes pertes, les Ecossais récupèrent ce qu’ils perdent durant la journée et bloquent le KG Weidiger à près de 970 m du point de jonction prévu avec le KG Frey.

photo_saint_manvieu_norrey_1944_normandie_12– Au sud de l’Odon, à 09h00, les Arg.&.Suther. de la 227th Brigade s’élancent de leur tête de pont en vue de capturer le point au nord du village de Gavrus. Ils doivent combattre durement contre des éléments du SS-PzGren-Regt.26 pour enlever Gavrus et le pont au cours de l’après-midi. Dans le même temps, Roberts ordonne au 23rd Hussars de s’emparer de la Cote 112, qui offre un très bon observatoire sur les faubourgs occidentaux de Caen. Malgré le mordant des Waffen-SS, les Britanniques réussissent à déloger les défenseurs du versant nord de la cote et à la rejeté derrière la Crête.

– Sauf qu’en voulant se lancer sur le versant sud, les fantassins du 1st Hereford et les Hussars sont pris sous un violent tir d’artillerie et même de lance-roquettes Nebelwerfer. Incapables d’avancer davantage, ils s’enterrent en haut de la Cote 112. Comprenant que le versant sud de la Cote 112 ne doit absolument pas tomber Kurt Meyer expédie plusieurs Kompanien de Panzer et des fantassins du SS-PzGren-Regt.25 pour rejeter les Anglais du versant nord. Au prix de violents combats au corps-à-corps et de duels de chars, les Anglais empêchent les HJ de forcer le passage. A 15h00, le 3rd Royal Tank Regiment (seul élément de la 11th Arm.Div ayant l’expérience du feu) se place au somment de la Cote 112 et relève le 23rd Hussars complètement épuisé. Là encore, Allemands et Britanniques préfèrent s’enterrer et renforcer leurs positions. Le 23rd Hussars ne laisse pas moins de 40 chars détruits ou endommagés sur les deux versants de la Cote 112. De son côté, Roberts fulmine, il ne peut exploiter la prise de la Cote 112 car O’Connor lui  a ordonné de mettre son infanterie (soit la 159th Brigade) aux ordres de la 15th Scottish Division, ce qui oblige ses deux brigades à combattre de manière séparée.

TC Cromwell du 2nd Northamptonshire Yeomanry, régiment de reconnaissance de la 11th Armoured Div.

TC Cromwell du 2nd Northamptonshire Yeomanry, régiment de reconnaissance de la 11th Armoured Div.

– Le 29 juin, O’Connor est informé via les reconnaissances aériennes que le II. SS-PzK reçoit d’importants renforts. Le chef du VIIIth Corps soupçonne alors les Allemands de préparer une importante contre-attaque. Savant encore son flanc droit vulnérable, O’Connor demande le report des attaques des Ist et XXXth Corps et place le sien en position défensive. De son côté, Miles Dempsey en réfère au service de décryptage ULTRA qui l’informe d’un important trafic radio allemand annonçant l’imminence d’une prochaine contre-attaque. Les Britanniques repèrent notamment un important mouvement de ravitaillement à destination des divisions des divisions de Hausser, mouvement localisé dans le triangle Evrecy – Noyers-Bocage – Villers-Bocage. Le matin et au début d’après-midi du 29 donc, la RAF Group N°83 lâche ses meutes de chasseurs bombardiers vers la zone indiquée. Les Hawker Typhoon et autre appareils d’attaque au sol matraquent les mouvements allemands. La RAF revendique 200 véhicules ennemis détruits.

– Revenons-en maintenant aux opérations terrestres. C’est le même jour que la 43rd « Wessex » Division du Maj.Gen Ivor Thomas entre en scène. A 8h00 du matin, la 214th Brigade (H. Essame) s’élança à l’assaut du village de Mouen. Ses fantassins ne disposent pas de soutien blindé mais d’un puissant soutien d’artillerie de campagne avec les 29th, 112th et 179th Field Regiments, ainsi qu’une partie des bouches à feu du VIIIth Corps. Avançant derrière un tir de barrage, le 1st Bn. Worcestershire chasse les Panzergrenadiere de la « Leibstandarte » de Mouen à 11h00. Immédiatement, le 7st Bn. Somerset Light Infantry prend le relais des Worcesters et va s’enterrer le long de la route Caen – Villers-Bocage. De son côté, la 129th Brigade (G.H.L. Luce) sécurise les bois et les vergers autour de Tourville-sur-Odon avant de franchir l’Odon au nord de Baron et de nettoyer la rive sud du cours d’eau.

– Du côté de la 15th Scottish, les évènements ne tournent pas à l’avantage des Ecossais. En effet, la 44th Lowland Brigade relance son assaut sur l’Odon pour tenter de faire la jonction avec les unités tenant les ponts de Gavrus mais l’opération tourne court. Dans le même temps, les anciens d’Afrique du Nord du 44th Bn. Royal Tank Regiment (4th Armoured Brigade) échouent à s’emparer de la Cote 113 au nord d’Evrecy, après avoir s’être fait repoussé par des éléments de la 10.SS-PzD « Frundsberg », laissant 6 Churchill sur le terrain.

– Tentant de renforcer les positions de sa division à l’ouest de la Cote 112, Roberts expédie le Fife and Forfar Yeomanry (29th Armoured) contre Esquay-Notre-Dame. Malheureusement, l’assaut butte durement contre les éléments de la Frundsberg concentré dans le secteur. Toutefois, seul succès notable pour la 11th Arm.Div, un attaque combinée chars-fantassins du groupement 3rd RTR – 8th Bn. Rifle Brigade, réussit à chasser les allemands accrochés au versant sud de la Cote 112 malgré le mordant des forces allemandes. Malgré le retard considérable qu’a pris son offensive, Montgomery jubile, ses troupes tiennent la Cote 112 mais Hausser ne va pas lui laisser le temps de savourer le succès. Enfin, la 159th Brigade de Churcher combat durement pour s’emparer de Baron. Elle réussit mais ne peut poursuivre plus à l’est, car toute tentative d’avancée est systématiquement contrecarrée par les tirs de barrage du II. SS-PzK.

[Suite]

 

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Chroniques de la Bataille de Normandie - 12/ « Epsom » (troisième partie)

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– L’ASSAUT DU II.SS-PANZER-KORPS – Au plus fort de l’offensive britannique, Paul Hausser décide de lancer sa contre-attaque pour récupérer la moitié nord de la Cote 112 et réduire le saillant britannique. Hausser pense que le moment est venu pour que ses Hohenstaufen et Frundsberg entrent pleinement dans la danse,…

1 juillet 2014

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Chroniques de la Bataille de Normandie - 7/ L'Odyssée du II. SS-Panzer-Korps

Chroniques de la Bataille de Normandie – 7/ L’Odyssée du II. SS-Panzer-Korps

Du côté de Rommel, von Schweppenburg et Dietrich, le projet contre-attaque contre la tête de pont anglo-canadienne doit être déclenché par un redoutable « poing blindé » (avec Panzer IV, Panther, Tiger et Sturmgescützte), soit le I. SS-Panzer-Korps de Sepp Dietrich (1. SS-PzDiv « Leibstandarte Adolf Hitler » et 2. SS-PzD « Das Reich ») et…

20 juin 2014

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Chroniques de la Bataille de Normandie - 33/ Mortain (Seconde partie)

Chroniques de la Bataille de Normandie – 33/ Mortain (Seconde partie)

3 – PANZER, VORWÄRTS ! – Lorsqu’elle démarre, l’opération Lüttich est déjà vouée à l’échec. D’une part, en raison de la pression exercée par Hitler et l’OKW, « Hans le Sage » a bâclé ses préparatifs et précipité son attaque. D’autre part, les Alliés ont connaissance des plans allemands grâce au système ULTRA,…

11 août 2014

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11 janvier 2014
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Histoire & Culture

Question ouverte aux lecteurs et lectrices ; les Rois de France

by adminfhesp 10 janvier 2014

Chers lecteurs, chères lectrices. Mon complice Pierre Hemming et moi-même vous proposons de participer à l’animation de notre blog en vous invitant à répondre librement à plusieurs questions portant sur différents thèmes. L’Histoire de France vous appartient aussi…

Question du jour : Quel est le Roi de France pour qui vous nourrissez le plus d’admiration ? Et pourquoi ?

Bien à vous

Eudes Turanel

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Mot de remerciement

Chers lecteurs, chères lectrices Pierre Hemming et moi même vous adressons nos plus chaleureux remerciements car depuis le mois de janvier de cette année, nous avons environ dix-mille visites mensuelles, soit entre trois-cents et quatre-cents par jour. Un très grand merci à vous qui nous lisez régulièrement et n’hésitez pas…

19 juillet 2013

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Deux ans déjà !

Chers lecteurs, chères lectrices, cela fait maintenant deux ans que mes compères Pierre Hemming, P.A. Berryer et moi même sévissons pour vous faire revivre l’Histoire de France dans ses grandes lignes et dans ses recoins les moins connus. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité qui nous encouragent…

28 janvier 2014

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Pierre Hemming nous quitte

Chers lecteurs, chères lectrices, c’est avec regret que je dois vous annoncer que notre complice et ami Pierre quitte l’aventure France-Histoire-Espérance pour des raisons universitaires. Je tiens encore à le remercier d’avoir fondé notre blog artisanal et de m’avoir permis de vous transmettre ma plus grande passion. Je reprends donc…

28 octobre 2015

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10 janvier 2014
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Histoire & Culture

23 novembre : Fête de Saint Colomban

by adminfhesp 9 janvier 2014

Étudiant irlandais ayant choisi de devenir moine à 20 ans, il entre au Monastère Bangor (près de Belfast). Afin de moraliser un clergé irlandais encore peu crédible, Saint Colomban édicte une règle très sévère qui insiste sur le jeûne, la chasteté et la mortification.

– En 580, avec douze compagnons – dont Saint Gall* futur évêque de Helvétie – il s’embarque pour l’Armorique (Bretagne) et débarque non loin de Saint-Malon en un lieu dit qui porte encore son nom ; Saint-Coulomb.

– Les treize moines vont parcourir la Gaule franque, la Germanie et l’actuelle Suisse. En 587 les moines fondent un ermitage accueillant les malades à Annegray (Vosges) et 590 l’Abbaye de Luxueil (dans l’actuel département de l’Ain).

Abbaye de Luxeuil

– Mais en 614, suite à un dur conflit avec la Reine Franque Brunehilde, Colomban et ses compagnons doivent quitter la Gaule pour le monastère de Bobbio en Italie.

* Un Canton de l’Est de la Suisse porte son nom et une très belle abbaye lui y est consacrée.

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24 septembre 1715 : Mort de Dom Pierre Pérignon

24 septembre 1715 : Mort de Dom Pierre Pérignon

Né en 1639 à Sainte-Menehould, Pierre Pérignon entre d’abord au Collège des Jésuites de Châlons-en-Champagne, puis au Monastère bénédictin de la Congrégation de Sainte-Vanne et Saint-Hyaduphe à Verdun en 1656. En 1668 il entre à l’Abbaye de Saint-Pierre de Hautvillerssituée au-dessus d’Épernay. Il découvre là une Abbaye en décrépitude. Après…

24 septembre 2015

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« Les racines de l’espérance »

Nous rééditons cet article qui nous semble être une bonne contribution à la neuvaine pour la France à laquelle France-Histoire-Espérance s’associe pleinement. « Apprenez, mon fils, que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise romaine qui est la seule véritable Eglise du Christ » C’est…

15 novembre 2014

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Chroniques gauloises : la conquête de la Gaule (article libre)

Chroniques gauloises : la conquête de la Gaule (article libre)

Loin d’être une initiative personnelle de Jules César, la conquête de la Gaule est en fait un processus amorcé après les Guerres Puniques qui va acquérir une dynamique jusqu’à la bataille d’Alésia. Ce qui relevait au départ d’une conquête de sécurisation des frontières septentrionales de Rome va se muer une…

6 juin 2013

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9 janvier 2014
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Histoire & Culture

17 juillet 1429 : Sacre de Charles VII en la Cathédrale de Reims

by adminfhesp 6 janvier 2014

La chevauchée de l’Ost du Dauphin qui débuta le 8 mai de la mil-quatre-cent-et-vingt-neuvième année de la naissance de Notre Sauveur par la délivrance d’Orléans, s’achève sous les voûtes de la Cathédrale des Sacres Notre-Dame de Reims.

Ainsi, devant ses capitaines (Brosse, Gaucourt, Dunois, Saintrailles, La Hire, Culant, Loré, Rais…) réunis et auprès de la Pucelle d’Orléans brandissant sa bannière, Charles Duc de Berry et Dauphin de France est sacré Roi des mains de l’Archevêque de Reims Regnault de Chartes.

 

Ensuite, comme le veut la coutume, Charles en habit de sacre et couronné paraît sur le parvis de la Cathédrale devant son Peuple, puis se rend au Palais archi-épiscopal du Thau pour le traditionnel banquet.

Le parti anglais répliquera la même année en faisant sacrer le jeune Henri VI de Lancastre (sept ans) Roi de France et d’Angleterre.

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22 juillet 1461 : Mort de Charles VII dit le Victorieux

22 juillet 1461 : Mort de Charles VII dit le Victorieux

Souverain passé à la postérité comme étant le « Petit Roi de Bourges qui a trahi Jehanne d’Arc » , dénigré par les historiens de la IIIe République, il apparaît très souvent comme un monarque effacé sinon insignifiant, coincé avec son père Charles VI le Fou entre les grands règnes…

22 juillet 2016

Dans « Bas Moyen-Âge et Guerre de Cent Ans »

25 février 1429 : Jeanne d'Arc rencontre le Dauphin à Chinon

25 février 1429 : Jeanne d’Arc rencontre le Dauphin à Chinon

– Après avoir chevauché à travers les terres bourguignonnes depuis la place de Vaucouleurs, Jeanne d’Arc arrive au château de Chinon le 23 février. Nous connaissons tous la belle légende où arrivant dans la grande salle de la forteresse (donjon), elle reconnaît le Dauphin Charles vêtu comme un courtisan. -…

25 février 2016

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Notre Dame de l'Assomption

Notre Dame de l’Assomption « Patronne de toute la France », Pie XI (1922)

A l’occasion de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie (15 août), nous vous proposons de relire la déclaration officielle du pape Pie XI consacrant la France à la Mère du Sauveur (1922). Une bonne occasion de revenir sur l’histoire du culte marial dans notre pays… « La Vierge Marie Mère de Dieu, sous…

16 août 2015

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6 janvier 2014
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Histoire & Culture

Henri de Schomberg, Comte de Nanteuil et Maréchal de France

by adminfhesp 5 janvier 2014

Fidèle Maréchal de Louis XIII, Henri de Schomberg Comte de Nanteuil-le-Haudouin et de Durtal, Duc d’Alluyn et Marquis d’Epinay voit le jour à Paris en 1575. Issu de la branche d’une vieille famille de noblesse saxonne – les von Schömberg –  passée au service de la France, il est le fils du Comte Gaspard de Schomberg, Maréchal et Surintendant des Finances d’Henri IV et de Jeanne Chateigner de la Rochepozay.
Les gravures de 1654 de Pierre Daret, reproductions Norbert Pous
S’orientant vers la carrière des armes, Henri de Schomberg sert dans les Armées d’Henri IV contre les Ligueurs. En 1598, il épouse Françoise d’Espinay qui lui donnera deux enfants, Charles né en 1601, futur Maréchal de France et Jeanne née en 1602. Malheureusement, Françoise d’Espinay de Schomberg décède après la naissance de sa fille en 1602. En 1599, il est nommé Gouverneur de la Marche. Il entre au Conseil d’Etat en 1607 et continue son cursus d’homme d’Etat au sein de l’administration royale sous Louis XIII. En 1616, il est nommé Maréchal de Camp des Allemands.

Après avoir occupé la charge de Surintendant des Finances en 1619, Henri de Schomberg reprend les armes lorsque sur les conseils du Connétable Charles d’Albert Comte de Luynes, Louis XIII lance une campagne contre les Etats Protestants du Languedoc et du Poitou. En 1621, Schomberg commande l’artillerie royale lors du siège de Montauban bien défendue par François de Béthune duc d’Orval. Cela ne n’empêchera pas d’obtenir la charge de Grand Maître de l’Artillerie de France en 1621 – charge qu’il laissera à Henri de Ruzé Marquis d’Effiat –, ainsi que la dignité de Maréchal de France en 1625.

Schomberg est  ensuite successivement Gouverneur d’Angoumois, de Limousin (1622) et de Saintonge (1626). En 1627, alors Premier Gentilhomme de la Chambre du Roi, Henri de Schomberg est placé à la tête de plusieurs régiments de l’Armée Royale lors du siège de la Rochelle. En 1628, avec le Maréchal de Toiras, il contribue à faire échouer le Débarquement du Duc de Buckingham sur l’Île de Ré. 4 000 Anglais sont tués, blessés ou faits prisonniers.

En 1630, le Maréchal de Schomberg participe à la Guerre de Mantoue et se distingue une fois de plus en s’emparant de Pignerol et en sauvant Casal. L’année suivante, il se remarie à cinquante-six ans avec Anne de La Guiche, de près de quarante ans sa cadette, qui lui donnera une fille, Jeanne-Armande.

En 1632, excédé des cabales du Duc Henri II de Montmorency (cabales fomentées avec l’aide toute relative de Gaston d’Orléans frère du Roi), Louis XIII charge Schomberg de mettre fin aux agissements du conspirateur. Montmorency s’est replié dans le Languedoc avec un peu moins de 1 500 nobles malcontents. Schomberg accourt alors dans le Languedoc avec 2 500 hommes bien entraînés. Le Maréchal affronte avec succès les rebelles le 1er septembre 1632 devant la Cité de Castelnaudary. Vaincu, Montmorency est incarcéré à Lectoure en Gascogne avant d’être jugé par le Parlement de Toulouse et exécuté sur ordre du Roi qui veut montrer qu’aucun grand ne peut défier son autorité.

Armes du Maréchal de Schomberg : D'or au Lion coupé de gueule et de sinople

Armes du Maréchal de Schomberg : D’or au Lion coupé de gueule et de sinople

En récompense, Louis XIII nomme Henri de Schomberg Gouverneur des Etats de Languedoc mais le vaillant Maréchal succombe à une crise d’apoplexie à Bordeaux le 17 avril 1632.

Lire :
– PETITFILS Jean-Christian, Louis XIII, Perrin, Paris

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Charles de Schomberg, Maréchal de France

Charles de Schomberg, Maréchal de France

Fils du Maréchal Henri de Schomberg, dévoué serviteur de la Couronne et de Françoise d’Espinay, Charles de Schomberg Duc d’Halluin (ou d’Hallwin), Marquis d’Espinay, Comte de Nanteuil-le-Haudouin et de Durtal, voit le jour le 16 février 1601. Tout comme son père, il choisit la carrière des armes au service du…

6 juin 2016

Dans « Grand Siècle »

Jacques Nompar de Caumont Duc de La Force, Maréchal de France

Jacques Nompar de Caumont Duc de La Force, Maréchal de France

Ayant connu cinq Rois de France et servi trois avec loyauté, Jacques Nompar de Caumont Duc de La Force voit le jour en 1572 pour assister au mariage d’Henri de Navarre avec Marguerite de Valois. Mais peu après, il est témoin du Massacre de la Saint-Barthélemy et réussit à échapper à…

10 mai 2016

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Charles de La Porte Marquis de la Meilleraye, « le grand canonnier » de Louis XIII

Fils de Charles de La Porte Premier du Nom, avocat au Parlement et de Claude de Champais, Charles de La Porte futur Marquis de La Meilleraye et Duc de Rethel voit le jour à Paris en 1602. Sa famille est originaire de la Gâtine (le pays de Parthenay, aujourd’hui dans…

8 février 2016

Dans « Grand Siècle »

5 janvier 2014
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