Vous êtes ici : France Histoire Esperance » Histoire » 11 octobre 1963 : Disparition de Jean Cocteau

11 octobre 1963 : Disparition de Jean Cocteau

Né en 1889 à Maisons-Laffite  au sein d’une famille bourgeoise, renvoyé du Lycée Condorcet pour indiscipline, Jean Cocteau commence à fréquenter des artistes, des musiciens (Raynaldo Hahn et Erik Satie), metteurs en scène de ballets russes et peintres. Ambulancier volontaire durant la Grande Guerre, il retourne à l’art et à la littérature pour devenir un touche-à-tout de génie. Poète, écrivain, metteur en scène, peintre, scénariste et cinéaste prolixe, il sera élu à l’Académie Française en 1955.


– On connaît sa relation avec Jean Marais, son penchant pour l’opium et son attitude pacifiste durant l’Occupation, qui ne l’empêcha pas d’être acquitté à la Libération. Mais l’on connaît moins sa conversion au Catholicisme et son amitié avec Jacques Maritain.

– Il résidait principalement à Port-Royal et Milly-la-Forêt mais était aussi attaché à la Côte d’Azur et notamment à Saint-Jean-Cap-Ferrat et Menton.
Il s’est éteint après avoir appris le décès de son amie Edith Piaf.

Il a laissé des recueils de poésie comme « La lampe d’Aladin » (son premier), « La danse de Sophocle », « La Rose et le François », « Allégorie », « Enigmes », « La Cruxifixion », « Dentelles d’éternité », « Clair-obscur » ; comme des romans tels « Les Enfants terribles » (adapté au cinéma), « Le Potomak » et « La Fin du Potomak ».
Au théâtre, il a adapté : « Le Dieu bleu », « Parade » (avec la musique d’Erik Satie), « Antigone », « Les Biches » (avec la musique de Francis Poulenc), « Roméo et Juliette », « La Machine infernale » et « L’Aigle à deux têtes ».
Il a signé les scénarios de « L’Eternel retour » (J. Delannoy), « Ruy Blas » (P. Billon), « Les Enfants terribles » (J-P. Melville) et de « La Princesse de Clèves ». Plusieurs de ses quelques longs métrages, riches d’esthétique, comptent parmi les films de référence comme « La Belle et la Bête », « L’Aigle à deux têtes », « Les parents terribles », « Orphée » et « Le testament d’Orphée ».