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Monthly Archives

août 2010

Histoire & Culture

6 février 1701 ; déclenchement de la Guerre de Succession d’Espagne

by adminfhesp 29 août 2010

Suite à la décision de Louis XIV de reconnaître son neveu Philippe d’Anjou comme Roi d’Espagne afin de succéder au défunt Charles II et à l’occupation des places de la Barrière, la Grande Alliance (Angleterre de George Ier de Hanovre, Saint-Empire de Léopold de Habsbourg, Autriche, Hollande, Aragon et Portugal) déclare la guerre au Royaume de France et ses alliés (Duché de Savoie – qui changera de camp -, Électorats de Cologne et Bavière).
Débute alors une guerre qui enflammera l’Europe Occidentale pendant treize ans. Plusieurs grands noms vont se distinguer. Pour la Grande Alliance, le Prince Eugène de Carignan-Soissons de Savoie et John Churchill Duc de Malborough. Et pour la France ; Louis-François de Boufflers, Claude-Louis Hector de Villars, Arthur Dillon, Jacques de Fitz-James, Duc de Berwick, Louis-Joseph de Vendôme, Claude de Forbin Cte de Gardanne et René Duguay-Trouin Sieur du Gué.

 

 

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Louis Hector de Villars Maréchal de France

Louis Hector de Villars Maréchal de France

« Sire, encore une défaite comme ça et nous avons gagné la guerre ». Ainsi Villars commentait-il l’issue de la bataille de Malplaquet face aux Impériaux du Prince Eugène. – Figure militaire incontournable de la seconde moitié du règne de Louis XIV, manœuvrier de talent, bon tacticien, admiré de ses soldats mais réputés…

17 juin 2016

Dans « Grand Siècle »

12 juin 1709 : Louis XIV fait publier sa lettre d’appel à l’aide à ses Sujets

Replaçons-nous dans le contexte. Suite aux ravages du « Grand Hiver » de 1708-1709 et aux difficultés militaires rencontrés face à une coalition mêlant la Hollande, l’Autriche, l’Angleterre, la Prusse, la Savoie et la Hollande contre son Royaume et l’Espagne, Louis XIV et son Secrétaire aux Affaires Etrangères, Jean-Baptiste Colbert de Torcy…

12 juin 2016

Dans « Non classé »

Jacques Fitz-James Duc de Berwick et Maréchal de France

Jacques Fitz-James Duc de Berwick et Maréchal de France

Grande figure militaire de la seconde moitié du règne de Louis XIV et du début de celui de Louis XV, quelque peu occulté par les Maréchaux de Luxembourg et de Villars, Jacques de Fitz-James Duc de Berwick a contribué nettement au redressement militaire du Royaume durant la Guerre de Succession…

12 juin 2016

Dans « 1715-1804 »

29 août 2010
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Histoire & Culture

17 décembre 2000 : Disparition de Gérard Blain

by adminfhesp 27 août 2010

Presque entièrement oublié aujourd’hui, Gérard Blain était considéré comme un acteur-réalisateur anarchiste de droite, du fait de son esprit indépendant et anticonformiste.
celli-leonia-gerard-blain-dans-il-gobbo-par-carlo-lizzani-1960

– Né à Paris en 1930, en rébellion contre sa famille, il  quitte le foyer familial juste après l’école et va même jusqu’à tenter de s’engager dans les FFI pour l’aventure.

– Il débute alors sa carrière cinématographique en 1944 grâce à Julien Duvivier qui lui donne un petit rôle dans « Voici le temps des assassins ». Il enchaîne ensuite les rôles secondaires dans « Les enfants du Paradis » (Marcel Carné), « Touchez pas au grisbi » (Jacques Becker), « Les Mistons » (François Truffaut), « Avant le déluge », « Le Beau Serge » et « Les Cousins » de Claude Chabrol ou encore « Charlotte et son Jules » (Jean-Luc Godard).

– En 1962, on le retrouve en tête d’affiche dans la comédie d’aventures d’Howard Hawks, « Hatari », aux côtés de John Wayne, Elsa Martinelli et Hardy Krüger. Mais rejetant le système hollywoodien, il se consacre à un cinéma beaucoup plus indépendant. On le retrouve donc ensuite dans « Les Vierges » de Jean-Pierre Mocky ou « Un homme de trop » de Costa-Gavras.

– En 1971, influencé par les travaux photographiques de Robert Bresson, Gérard Blain passe à la réalisation avec « Les Amis » (Léopard d’Or au festival de Locarno). Il réalisera de manière entièrement indépendante, entre autres : « Le pélican », « Un second souffle » et « Le Rebelle ». Il sera plusieurs fois nominé au Festival de Cannes mais n’obtiendra jamais de prix de la part du Jury.

 

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25 novembre 1959 : Disparition de Gérard Philippe

25 novembre 1959 : Disparition de Gérard Philippe

Né Gérard Philipp à Cannes en 1922, fils d’un avocat, Gérard Philippe connaît d’abord une très bonne scolarité à l’Institut Stanislas et y passe le Baccalauréat avant d’entamer des études de Droit. Toutefois,  le jeune homme rencontre de nombreux artistes et se trouve attiré par le théâtre. – Durant la…

25 novembre 2016

Dans « Arts et lettres »

4 janvier 2016 : Disparition de Michel Galabru

4 janvier 2016 : Disparition de Michel Galabru

– Né au Maroc en 1922, ce fils d’un ingénieur des Ponts-des-Chaussées effectue sa scolarité chez les Jésuites de Montpellier. Son père le destine au Droit mais le jeune Michel préfère le théâtre. Sa vocation sera interrompue par sa réquisition au STO qui l’emmène  d’Allemagne et la Yougoslavie. – Il…

4 janvier 2017

Dans « Arts et lettres »

27 janvier 1983 : Disparition de Louis de Funès

27 janvier 1983 : Disparition de Louis de Funès

– Né le 31 juillet 1914 à Courbevoie, fils de Leonor Soto y Réguéra et de Carlos de Galarza de Funès, tous deux représentant de la vieille aristocratie andalouse désargentée, Louis de Galarza de Funès, fait tout de même des études au Lycée Condorcet… duquel il se fait renvoyer pour…

27 janvier 2016

Dans « Arts et lettres »

27 août 2010
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Histoire & Culture

1er août 1914 : L’Allemagne déclare la guerre à la Russie

by adminfhesp 26 août 2010

Faisons un rappel. Quelques jours auparavant, malgré la pression des milieux militaires qui le pressent de déclarer la guerre aux Austro-Allemands pour venir en aide à la Serbie, Nicolas II essaie de dénouer la crise en appelant à son cousin Guillaume II. Le Tsar avait notamment proposer de faire examiner l’enquête de l’assassinat de François-Ferdinand à Sarajevo, ainsi que l’ultimatum de Vienne à Belgrade (qui sont déjà en ordre de mobilisation générale), sous le patronage de la Cour Internationale de Justice de La Haye. Mais cette initiative n’aboutit à rien.
Alors que leurs empires respectifs sont prêts à s’entrechoquer, les deux souverains signent encore leurs télégrammes par leurs surnoms affectueux de « Nikki » et « Willy ».

Présentation1
– Le 1er août, à 14h06 (12h06 heure de Berlin), Nicolas II envoie un premier télégramme à Guillaume II lui conjurant à mots couverts de faire plier les Austro-Hongrois :

« J’ai reçu Ton télégramme. Je comprends que Tu soies obligé de mobiliser, mais je désire recevoir de Toi les mêmes garanties que celles que je T’ai données ; c’est-à-dire que ces mesures ne signifient pas la guerre et que nous continuerons à négocier pour le bien de nos pays et de la paix universelle chère à nos cœurs. Notre amitié longuement éprouvée doit réussir, avec l’aide de Dieu, à éviter l’effusion de sang. Anxieux, mais plein de confiance, j’attends Ta réponse. »



– Mais Guillaume II, qui a déjà placé l’Allemagne en Kriegsgefahrzustand (état de guerre) attend la fin de la journée pour. Celle-ci est lourde de signification :

« Merci de Ton télégramme. J’ai signalé hier à Ton Gouvernement le seul moyen permettant d’éviter la guerre. Bien que j’aie demandé une réponse pour aujourd’hui midi, aucun télégramme de mon ambassadeur me transmettant une réponse de Ton Gouvernement ne m’est encore parvenu. J’ai été, en conséquence obligé de mobiliser mon armée. Une réponse immédiate, affirmative, claire et irrécusable de Ton Gouvernement est le seul moyen d’éviter des calamités sans bornes. Hélas, tant que je n’aurais pas reçu cette réponse, je serai dans l’impossibilité de discuter le sujet de Ton Télégramme. En fait, je dois Te prier d’ordonner immédiatement à Tes troupes de ne pas commettre, sous aucun prétexte, la plus légère violation de nos frontières. »

– Mais Guillaume II vient de décréter la mobilisation générale à 17h00 (19h00 heure de Saint-Pétersbourg). Au même moment, Pourtalès Ambassadeur d’Allemagne transmet le message du Chancelier Bethmann-Hollwegg à Sergei D. Sazonov, Ministre des Affaires étrangères du Tsar : « Sa Majesté l’Empereur, mon Auguste Souverain, au nom de l’Empire, relève le défi et Se considère en état de guerre avec la Russie ».

– Dès la proclamation de ces deux annonces respectives, des scènes de liesses animent les rues de Berlin et de Saint-Pétersbourg.

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28 juillet 1914 : Vienne déclare la guerre à la Serbie

28 juillet 1914 : Vienne déclare la guerre à la Serbie

Rappelons tout de suite un point important. Si l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand et de son épouse la Comtesse Sophie Sotek a été commandité par un groupe d’officiers serbes nationalistes nommé « La Main noire » (Crna Ruka) et commandés par le colonel Dragutin Dimitrijevic, JAMAIS le Gouvernement Serbe n’a souhaité déclaré la guerre à…

28 juillet 2014

Dans « Non classé »

3 août 1914 : Mobilisation en Grande-Bretagne

3 août 1914 : Mobilisation en Grande-Bretagne

Tout d’abord, comme nous l’avons montré dans l’article consacré aux fantassins britanniques publié en mars, la mobilisation en Grande-Bretagne sera de toute autre nature qu’en France, en Allemagne ou en Russie. Cela pour deux raisons principales ; premièrement, l’opinion et les Cabinets Campbell-Bannermann et Asquith ne sont pas favorables à une intervention…

3 août 2014

Dans « Non classé »

Chronique de la Grande Guerre : les systèmes d'alliances européens

Chronique de la Grande Guerre : les systèmes d’alliances européens

Après la guerre de 1870, le concert européen connaît une certaine mutation en faveur de l’Allemagne Grâce au chancelier Otto von Bismarck qui cherche à préserver l’équilibre européen en recherchant le soutien de ses puissants voisins. Toutefois, les inquiétudes causées par la place que prend l’Allemagne en Europe vont partager…

11 janvier 2014

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26 août 2010
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Histoire & Culture

15 Février; mort de Pierre Bachelet

by adminfhesp 20 août 2010

Le chanteur Pierre Bachelet nous a quitté le 15 février 2005, il avait 60 ans…

« Vingt ans » (1987) s’est imposé comme un morceau incontournable du répertoire Français…

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15 mars : fête de Sainte Louise de Marillac

15 mars : fête de Sainte Louise de Marillac

Louise de Marillac naît le 12 août 1591 à Ferrières-en-Brie. On ne connaît pas sa mère mais on sait qu’elle est la fille de Louis Ier de Marillac (1556-1604), Seigneur de Ferrières-en-Brie et de Villiers-Adam, officier au service d’Henri III et d’Henri IV. Cependant, la petite Louise se voit octroyer…

15 mars 2016

Dans « Les Grands Saints de l’histoire de France »

Février 1635 : Fondation de l'Académie française

Février 1635 : Fondation de l’Académie française

Souhaitant donner à la langue française toute sa clarté et son uniformité, le Cardinal de Richelieu décide de réunir des gens de lettres au sein d’une Académie qui serait dirigée vers ce travail. La création d’académies n’est pas le fait du grand Cardinal-ministre de Louis XIII. En effet, des sociétés…

22 février 2014

Dans « Non classé »

31 janvier 1994 : Disparition de Pierre Boulle

31 janvier 1994 : Disparition de Pierre Boulle

Écrivain français à la vie d’aventurier, Pierre Boulle a laissé un héritage important dans le domaine de la science fiction française et dans le Cinéma. – Ce fils d’avocat excentrique voit le jour à Avignon le 20 février 1912. Complice avec son père et bénéficiant de l’attention familiale, il lit…

31 janvier 2016

Dans « Arts et lettres »

20 août 2010
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Histoire & Culture

8 juillet 1758 : Victoire du Marquis de Montcalm au Fort Carillon (Ticonderoga)

by adminfhesp 20 août 2010

Cette victoire des Français et de leurs alliés Algonquins-Abénakis en Nouvelle-France (Québec), alors en très nette infériorité numérique, est à mettre autant au crédit de la bonne défense du Marquis de Montcalm que de l’incompétence du général anglais Abercombrie.

Le Fort Carillon était un petit édifice faits de retranchements, bâti à l’angle de la confluence entre le Lac Champlain et la Rivière de la Chute, au nord du Lac George (territoire anglais). Chargé de surveiller la frontière entre les Treize Colonies britanniques et la Nouvelle-France, il était presque naturel que les Anglais tentent de s’en emparer.
Le Général anglais James Abercombrie rassemble dont une force de plus de 15 000 hommes formée des régiments suivants : Roger’s Rangers, 80th Light Infantry, New York Regiment, Massachusetts Regiment (colonne de droite – William Havilland), 27th, 44th, 55th et 60th Light Infantry (colonne du centre – John Donaldson) et 46th Light Infantry et les Écossais du 42nd Highland Black Watch (Colonne de gauche – Francis Grant). Les New Jersey et Connecticut Regiments assurent la réserve. Abercombrie peut aussi s’appuyer sur des éclaireurs et auxiliaires Mohawks, alliés traditionnels des Anglais.

De son côté, le Marquis Louis-Joseph de Montcalm de Saint-Véran ne dispose que de 3 600 hommes dont 3 200 soldats Français issus des Régiments de la Reine, Royal-Roussilon, Berry, Béarn, Guyenne, La Sarre et Languedoc. Les 400 autres hommes dont dispose Montcalm sont, bien sûr, les Abénakis.

Le Général français dispose alors ses hommes derrière des redoutes et des abattis dans ou autour du Fort Carillon, ainsi que sur le Mont Espoir. Enfin, des Troupes de la Marine et des Miliciens du Canada surveillent les rives de La Chute et du Lac Champlain.

Le 7 juillet, le 80th Light Infantry de Thomas Gage chasse les éclaireurs Français et Amérindiens vers leurs positions. Abercombrie en profite alors pour faire avancer ses trois colonnes tout droit vers le fort Français, pensant que le combat commencera le lendemain pour 13h00. D’autre part, plusieurs barques anglaises chargées de canons doivent traverser La Chute afin de procurer l’appui d’artillerie nécessaire.

Le 8 juillet, Abercombrie ordonne à Havilland d’engager le combat. Le New York Regiment engage la défense française mais Havilland pense que les défenses françaises sont rompues. Toute l’aile droite anglaise charge alors en rangs contre le Fort Carillon pour se faire repousser par une violente mousqueterie française. Abercombrie décide alors de lancer assaut sur assaut dans l’espoir de faire tomber les positions du Marquis de Montcalm. Mais celui-ci tient bon et ne cesse d’encourager ses soldats, s’exposant au feu. Pendant ce temps, les barges anglaises chargées de canons traversent La Chute. Sauf qu’elles se trompent d’itinéraire et se retrouvent à portée des bouches à feu de Montcalm qui répliquent immédiatement. Deux barges sont coulées, les équipages des autres préférant rebrousser chemin, privant ainsi les fantassins anglais du soutien espéré.

En désespoir de cause, Abercombrie décide de faire donner sa réserve à 14h00. Une dernière charge anglaise est lancée mais les Français trouent littéralement les rangs de leurs ennemis. En dépit de ses lourdes pertes, le 46th Light Infantry réussit à accrocher les positions françaises. S’ensuit alors un féroce combat à la baïonnette, au couteau et au sabre que les Français remportent.

Ne pouvant alors que constater sa défaite, Abercombrie décide d’engager une humiliante retraite vers le Lac du Saint-Sacrement. 500 cadavres d’Anglais gisent sur le champ de bataille et plus de 1 000 sont blessés. Abercombrie avait donc perdu un homme sur dix pour 500 hommes tués et blessés du côté de Montcalm.

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François Gaston de Lévis

François Gaston de Lévis

Dernier officier français vainqueur des affrontements franco-anglais d’Amérique du Nord durant la Guerre de Sept ans, François Gaston de Lévis voit le jour en 1719 au château d’Ajac près de Limoux, dans le Languedoc (aujourd’hui dans l’Aude). Il est le fils de Jean de Lévis Seigneur d’Ajac et de Jeanne…

26 novembre 2016

Dans « 1715-1804 »

Soixante-dix ans de la campagne de Lorraine – Onzième partie

Soixante-dix ans de la campagne de Lorraine – Onzième partie

VIII – L’OFFENSIVE SUR LA SARRE A – L’OFFENSIVE DU XIIth CORPS : PREMIERE PHASE (8-17 NOVEMBRE) – Durant la dernière semaine d’octobre, Manton S. Eddy et son état-major s’emploient à mettre au point un plan afin d’établir une tête de pont sur le Rhin entre Oppenheim (au sud de…

16 décembre 2014

Dans « Non classé »

17 octobre 1781 : Victoire de Yorktown

17 octobre 1781 : Victoire de Yorktown

Point culminant de la Guerre d’Indépendance Américaine, la bataille de Yorktown se caractérisa par un siège des forces britanniques de Lord Charles Cornwallis, mené en coopération par l’armée  de George Washington et les Français de Mr. de Rochambeau. * ISOLER CORNWALLIS – Le 20 mai 1781, après la sa victoire à la Pyrrhus de…

17 octobre 2016

Dans « 1715-1804 »

20 août 2010
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Histoire & Culture

Soixante-dix ans de la campagne de Lorraine (seconde partie)

by adminfhesp 5 août 2010

– Le 10 septembre, le Major.General Manton S. Eddy reçoit l’ordre de Patton de franchir la Moselle pour foncer directement vers le Rhin. Grâce au coup de main de la 4th Armored Division du Major.General Jack S. « Tiger » Wood sur Commercy à la fin du mois d’août, le XIIth US Corps a pu mettre un pied sur la rive droite de la Meuse mais le manque sérieux de carburant l’a immobilisé durant plusieurs jours avant de recevoir près de 40 000 litres de fuel pour ses chars et véhicules.

Nancy-1944
– Eddy souhaite d’abord mener une attaque éclair avec la 4th Arm.Div pour franchir la Moselle entre Pont-à-Mousson et le nord de Nancy. Les chars de Wood devant être suivis et appuyés par les fantassins des 35th (Paul W. Baade) et 80th « Blue Ridge » (Horace L. McBride) Infantry Divisions. Mais Eddy sous-estime les capacités de défenses des Allemands et Wood lui indique qu’un tel plan est bien trop risqué dans la situation actuelle. Il est rejoint sur ce point par McBride. Du coup, le patron du XIIth Corps opte pour un franchissement mené par les fantassins des deux divisions, fractionnées en Regimental Combat Teams (unités combinées constituées avec un Régiment d’Infanterie comme noyau) et appuyées par les Combat Commands de la 4th Armored. Sur la carte, l’objectif est d’abord de franchir la Moselle pour s’emparer de Toul, Pont-à-Mousson et Nancy. En face, le secteur est tenu par la 3. Panzer-Grenadier-Division du Generalmajor Hans Heckert, unité aguerrie rameutée d’urgence du front d’Italie. Elle est renforcée sur son flanc gauche (sud) par une unité d’instruction, le Lutwaffe-Feld-Regiment 92.

– L’attaque du XIIth Corps démarre le 5 septembre entre le nord de Pont-à-Mousson et Nancy. La 80th Inf.Div. de McBride doit partir de ses positions situées entre Blénod-lès-Pont-à-Mousson et Marbache pour s’emparer de Sainte-Geneviève et d’une cote appelée La Falaise et d’établir une tête de pont sur la Colline de Mousson. Cette mission incombe au 317th Infantry Regiment du Colonel Donald A. Cameron. Mais faute de moyen, le franchissement de la Moselle devra se faire à pied, sans reconnaissance préalable et sans diversion.

Major.General Manton S. Eddy

Major.General Manton S. Eddy

– Le Régiment part à l’assaut appuyée par le feu du 313th Field Artillery Regiment le 317th Infantry franchit la Moselle. Blénod-lès-Pont-à-Mousson tombe (1st Bataillon) mais un tir de mortiers bien ajustés détruit plusieurs petites embarcations et cause des pertes dans les rangs américains qui doivent se replier. Il en va de même plus au sud avec le 3rd Battalion devant la Crête de Mousson. Le 317th est alors bloqué pour la journée par le Lw-Feld-Regt 92 bien retranché sur les crêtes boisées de Marbache.
map2– Le 6, le 318th Infantry du Col. Harry D. McHugh tente s’emparer la Cote 326 pour dégager Marbache ainsi que les versant boisés de la rive droite de la Moselle. Mais là encore, le Lw-Fd-Regt 92 se montre particulièrement américaine et repousse l’attaque américaine. Le Lt.Col. J.B. Snowden, commandant du 3/318th est tué. Il faut l’appui des canons antiaériens divisionnaires pour permettre au regiment de s’emparer des hautes au sud et au nord de Marbache dans la journée du sud. Mais les Allemands maintiennent un feu nourri sur les Américains.

Plus au sud, le 319th Infantry du Colonel Orion L. Davidson tente de franchir la Moselle à hauteur de Gondreville. Mais le Régiment se heurte au Fort de Villey-le-Sec tenu par des éléments du Fallschirm-Vertretungs-Regiment 3 (3e Régiment de remplacement) bien retranché avec des positions de mitrailleuses et de canons de 75 mm. Une première attaque sur la position fortifiée échoue le 6 et les Allemands lancent plusieurs contre-attaques contre le 319th. Villey-le-sec tombe quatre jours plus tard grâce à l’appui de chars.
Seulement, le 10 septembre, la division de McBride n’avait toujours pas atteint Nancy. Devant cette déconvenue oblige Eddy à dépêcher le Combat Command A de la 4th Armored Division (Col. B.C. Clarke) appuyer le 317th dans sa tentative de franchir la Moselle mais Wood freine des quatre fers convainquant Eddy de reporter son assaut. Toutefois, la pousssée des éléments de tête de la VIIth US Army de Patch sur le Madon au sud-est des positions du XIIth Corps, les deux grandes unités effectuant leur jonction entre Xirocourt et Ceintrey – tuant au passage 151 Allemands et en capturant 178. Cela permet au XVth Corps d’Haislip de devenir plus opérationnel au sein de la IIIrd Army. Du coup, Eddy peut alors engager la 35th Infantry Division « Santa Fe » de Paul W. Baade – Division ayant subi de lourdes pertes en Normandie tout en s’y étant bien comportée – et toute la 4th Armored en vue de forcer définitivement le cours de la Moselle.

– Eddy prévoit alors d’envelopper Nancy par un mouvement tenaille avec la 4th Armored au nord, la 35th Infantry Division par le sud pendant que la 80th « Blue Ridge » retiendra l’attention des forces allemandes au centre du XIIth Corps, alors que l’effort principal se produira au sud.
Le 9 septembre, la 35th « Santa Fe » vient prendre ses positions de départ sur la rive gauche de la Moselle après avoir reçu le ravitaillement adéquat en gasoil et en fuel. Son objectif est de s’emparer des ponts situés entre Gripport et Flavigny.

– Au matin du 10 septembre, la 35th Infantry Division s’apprête à franchir la Moselle de vive force avec un importat appui en canons et obusiers fournis par l’artillerie divisionnaire et l’artillerie du XIIth Corps. Paul W. Baade a confié la poussée à droite (sud) au 137th Infantry Regiment du Colonel Robert Sears et la gauche au 134th Infantry du Colonel Butler B. Miltonberger, tous-deux appuyés par le 1 135th Engineer Combat Group (Colonel Charles Keller).
Le 10 septembre toujours, le 2/134th réussit à prendre intact le pont près de Flavigny et doit seulement chasser un groupe de fantassins portés allemand sur la rive droite au Moulin Bois. Sur le coup de 19h00, le reste du 134th commence sa traversée. Un bombardement mené par la Lutwaffe vient frapper les lignes du 134th mais les Américains tiennent bon en dépit des pertes. C’est alors que le Panzer-Grenadier-Regiment 104 (Oberstleutnant Eberhard Nolte) vient frapper durement le 2/134th qui est forcé de se replier de l’autre côté de la Moselle avec ses rangs décimés.
Cependant, les choses se passent mieux du côté du 137th Infantry. En effet, le Régiment du Colonel Sears réussit, grâce à l’appui des obusiers lourds de 155 mm du Corps et à une manœuvre de diversion, à traverser la Moselle à hauteur de Crévéchamps et de Neuviller-s/-Moselle pour se maintenir sur la rive droite pendant la soirée. Aussitôt, Baade ordonne à Sears de faire sa jonction avec le Combat Command B de la 4th Armored (Brig.General Holmes E. Dager) qui progresse en deux colonnes sur le flanc droit de la 35th Division. Dager s’empare de Lunéville, Vic-s/-Selle mais doit affronter un parti d’allemands sur Bainville-aux-Miroirs où son infanterie montée est temporairement repoussée. Bayon est pris par des éléments du 8th Tank Battalion qui réussissent à établir ensuite leur jonction avec la 137th à hauteur de Brémoncourt. Les hommes du Génie réussissent alors à jeter un pont sur la Moselle près de Lorey. Baade en profite alors pour faire traverser la rivière au 320th Infantry Regiment (Colonel Bernard A. Byrne) tenu jusque là en réserve. Les Allemands tentent alors de détruire le pont installé à Bayon et à repousser les Américains mais sans aucun succès. Plus au nord, le 134th Infantry de Miltonberger repasse la Moselle au niveau du confluent du Madon et de la Moselle (à l’est de Pont-Saint-Vincent) appuyés par des appareils du XIXth TAC de Quesada. Après plusieurs combats, les Américains réussissent à se maintenir sur la rive droite de la Moselle.

– Dans le secteur compris au nord de Nancy, à la jointure entre les XIIth et XXth Corps, l’effort américain se poursuit avec la 80th « Blue Ridge ». Après l’échec de sa reconnaissance en force du 5-6 septembre, le 317th Infantry reçoit l’ordre de repasser la Moselle dans les environs de Dieulouard, un peu plus de trois kilomètres au sud de Pont-à-Mousson et s’emploie à sécuriser cette partie de la rive droite en nettoyant les hauteurs dominant le cours de la Moselle. Pendant ce temps, le 318th Infantry de McHugh reçoit l’ordre de capture la Crête de Mousson pendant que le 319th Infantry de Davidson se retrouve engagé à l’est de Toul. Grâce à des diversions, les Américains font croire à l’ennemi qu’ils attagueront dans la direction de Metz alors que l’effort principal se produira sur Dieulouard.

Major.General Horace L. McBride, commandant de la 80th Infantry Division

Major.General Horace L. McBride, commandant de la 80th Infantry Division

Insigne de la 80th Infantry Division "Blue Ridge"

Insigne de la 80th Infantry Division « Blue Ridge »

– Appuyé par des éléments blindés et les unités du Génie du 1 117th Engineer Group et du 305th Combat Engineer Battalion et couvert par un fort soutien d’artillerie, le 317th Infantry de Cameron part à l’assaut le 11 septembre à 04h00 du matin pour traverser le canal d’Obrion pendant que 9 Field Artillery Battalions pilonnent impitoyablement la route au sud de Loisy. Le 2/317th parvient ensuite à franchir la Moselle sur de petites embarcations à hauteur de Sainte-Geneviève sur le coup de 08h00. Dans la foulée Sainte-Geneviève et Bezaumont sont pris. Au centre du dispositif de la « Blue Ridge », le 318th Infantry réussit à approcher les défenses de Vil-au-Val, Loisy et Autreville-s/-Moselle. A la tombée de la nuit, les Américains s’enterrent pour prévenir toute contre-attaque ennemie. Devant ce succès, McBride en profite pour faire traverser la Moselle à deux compagnies du 702nd Tank Battalion « Red Devils » (Lt.Col. Ralph Talbot III) et aux Howitzer de 105 mm du 313th Field Artillery Battion, ainsi qu’à plusieurs canons antichars.
McBride ordonne ensuite à son 317th d’élargir la tête de pont au sud-est. Craignant alors qu les Américains ne s’engouffrent dans une brèche entre la 3. Panzer-Grenadier-Division et la 553. Volks-Grenadier, von Knobelsdorff ordonne de lancer immédiatement une contre-attaque dans le secteur de Dieulouard.
– L’assaut allemand démarre de la Forêt de Facq et vient frapper les 317th et 318th Infantry qui connaissent des pertes. Le Colonel McHugh est lui-même blessé. Mais les Américains tiennent bon grâce à l’action du 2/318th à Pont-de-Mons et à l’appui fourni par les tireurs du 702nd TB. Les soldats du Génie des 248th et 167th Combat Engineer Battalions défendent efficacement les ponts.

– Plus au sud, le 137th Infantry réussit à traverser la Meurthe et le canal dans la matinée du 13 septembre, obliquant ensuite vers Nancy et s’emparant de Varangéville. Grâce aux informations fournies par les avions « Piper Cub » qui donne des positions de tir précise aux bataillons d’artilelrie, le 137th Infantry réussit à bien avancer grâce aux Sherman du 737th TB et aux Tank Destroyers du 654th TDB. Bousculant violemment les Allemands à la Chartreuse, les éléments de la « Santa Fe » abordent Nancy par le nord-est le 15 septembre.
Ce jour-même, le Major.General Baade ordonne la formation de la Task Force Sebree (Brigadier Edmund B. Sebree) pour occuper la ville. Les Américains profitent alors que la Capitale de l’Ancien Duché de Lorraine soit bien moins fortifiée que Metz.

– Le 14 septembre, des FFI lorrains viennent informer les américains que les Allemands sont en train de faire évacuer leurs troupes de Nancy vers la Forêt de Haye qui se trouve bien défendue. En outre, les Américains apprennent par les Français que le Grand Couronné est aussi fortifié. Le renseignement du XIIth Corps ne sait pas combien d’Allemands occupent les positions mentionnés ce qui oblige Eddy à décider de manœuvrer par l’ouest. Les Français guident néanmoins la Task Force Sebree par la route de Toul pour se rendre compte que Nancy n’est absolument pas défendue. Le 15 septembre, la ville du Roi Stanislas est libérée.

[Suite]

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Soixante-dix ans de la campagne de Lorraine – Onzième partie

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Soixante-dix ans de la campagne de Lorraine - Huitième partie

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Soixante-dix ans de la campagne de Lorraine – Neuvième partie

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V – LE XXth CORPS TENTE DE PRENDRE METZ 1 – Échec devant le Fort Driant  – Fin septembre, la 90th Infantry Division retourne à l’attaque contre le secteur du Fort « Jeanne d’Arc ». Baptisée « Thunderbolt », l’opération mis au point par le Major.General McLain consiste à exercer une poussée en force vers l’est depuis…

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5 août 2010
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Histoire & Culture

1944 : Opération « Brassard » ; prise de l’Île d’Elbe par les troupes françaises

by adminfhesp 5 août 2010

A côté du Jour-J en Normandie et du Débarquement de Provence, la prise de l’Île d’Elbe par les Commandos de Choc, les Tirailleurs et les Thabors passe complètement inaperçue. Pourtant, les combats qui y ont été menés ont été brefs mais particulièrement acharnés. Retour donc, sur une opération amphibie presque oubliée mais où l’Armée française de la Libération a pu démontrer son savoir faire.
Marina-di-Campo
1 – PRÉPARATIFS

– Située entre la Corse et la côte italienne, longue d’un peu plus de 20 km d’est en ouest, l’Île d’Elbe est encore tenue par une garnison de 3 000 soldats allemands commandés par le Général Gall. L’Île se caractérise par une côte découpée et un relief particulièrement abrupt. Si la hauteur des massifs situés dans sa partie culminent entre 410 et 510 mètres, la partie ouest est plus élevée avec le Monte Campanne qui atteint 1 018 mètres. Les principaux ports sont Marina del Campo au sud, Proteferraio au nord et Porto Azzurro à l’est. Enfin, autre caractéristiqueimportante de l’Île, son littoral offre des eaux peu profondes qui ne permettent pas d’y faire croiser des navires lourds du type cuirassés, croiseurs et destroyers.

– Les troupes allemandes disposent de six batteries de canons de 155 mm (soit une bonne vingtaine de pièces) et une quarantaine de pièces de calibres moindres, disposées à proximité des secteurs les plus propices à un débarquement. Bien dissimulés dans le relief escarpé, ces canons peuvent offrir une menace contre des navires pouvant croiser dans le canal de Piombino qui sépare l’Île du littoral toscan. Gall a aussi pris soin de garnir les abords maritimes de l’Île d’Elbe de champs de mines marines qui interdisent l’accès à la côte par navires légers. Le seul point de passage ouvert se situe en face de Marina del Campo car c’est par là que transitent les vedettes et navires de ravitaillement de la Kriegsmarine. C’est donc par là que la principale force de débarquement accostera pour conquérir l’intérieur de l’Île.
Le Generalfeldmarschall Albert Kesselring, commandant du Groupe d’Armées G (Heeres-Gruppe G qui couvre toute l’Italie) a donné ordre à Gall de « défendre l’Île d’Elbe jusqu’à la dernière cartouche ». Le 14 juin, il lui envoie des renforts par navires depuis Pianosa. En toute et pour tout, Gall peut compter sur les 2 Infanterie-Abteilungen (bataillons d’Infanterie) du Grenadier-Regiment 902 et sur une soixantaine de canons. Côte britannique, le renseignement transmet au Rear-Admiral Troubridge des informations parcellaires faisant état de 800 hommes, en majorité des Polonais sans grande motivation.
cartina_isola– Mais voyons plus attentivement les préparatifs du côté allié. Tout d’abord, sur proposition du General Harold Alexander commandant du XVth Army Group en Italie,  le débarquement devait d’abord lieu le 15 mai en parallèle de l’Opération « Diadem » contre les défenses du Monte Cassino. Mais en raison du manque de soutien aérien et pour laisser les Français s’entraîner davantage à la prise de l’Île. Au départ il était convenu que les Britanniques piloteraient l’opération mais suite à des tractations entre le CFLN d’Alger l’AFHQ, le commandement de la conquête de l’Île d’Elbe revient au Général Jean de Lattre de Tassigny, flanqué tout de même du Rear-Admiral britannique Thomas Hope Troubridge pour la phase navale. L’Opération est baptisée « Brassard ».

– Pour s’emparer de l’Île d’Elbe, l’Allied Forces Headquarters (Quartier Général des Forces Alliées en Méditerranée) que commande le General Henry Wilson décide de mettre sur pied la « Force 225 ». Sa composante terrestre est exclusivement formée par des troupes françaises (métropolitains et africains) du Ier Corps d’Armée du Général Henry Martin. Martin ponctionne alors les 4e et 13e Régiments de Tirailleurs Sénégalais (RTS) à la 9e Division d’Infanterie Coloniale du Général Magnan, en lui adjoignant les Goumiers du 2nd Groupement de Tabors Marocains (GTM) du Colonel Pierre Boyer de Latour (1er, 6e et 15e Tabors), ainsi que le 1er Bataillon de Choc du Colonel Gambiez et les Commandos d’Afrique du Lieutenant-Colonel Georges-Régis Bouvet. Ce sont donc 12 000 hommes, 200 mulets et 600 véhicules qui sont rassemblés en Corse.

– La mission de sécurisation de la côte revient au 1er Bataillon de Choc et aux Commandos d’Afrique qui doivent neutraliser de nuit les différentes batteries côtières, localisées par des reconnaissances aériennes préalables, au nord-ouest et au sud-ouest du littoral, tout en faisant croire à Gall que le débarquement principal se produira au nord dans le secteur de Porto Ferraio. Le matin du 16, les Tirailleurs Sénégalais et les Tabors débarqueront sur six plages pour se lancer à la conquête de l’Île en fonçant sur les routes pour prendre les principaux centres urbains par voie terrestre.  Ainsi le 13e RTS du Colonel Chrétien doit remonter sur Porto Ferraio, pendant que sur sa droite le 4e RTS du Colonel Cariou doit se porter plein est et atteindre le Monte Puccio. Enfin, le 2nd GTM doit faire de même en longeant la côte pour atteintre Porto Longone via Lido, pendant que plusieurs Tabors bifurqueront au sud-est vers la Punta dei Ripalti.

Général Henry Martin

Général Henry Martin

– Côté naval, le Rear-Admiral Troubridge constitue la « Hedgehogs Force » (220 navires) avec 3 groupes chargés du débarquement amphibie : le Groupe 1, formé par des PT Boats et des vedettes lance-torpilles doit acheminer les commandos sur la rive nord de l’Île pour neutraliser les différentes batteries de canons ; le Groupe 2 avec 5 Landing Craft Infantry (LCI) et 8 Landing Craft Assault (LCA) doit accoster sur quatre plages de la rive sud ; enfin, le Groupe 3 avec 4 Landing Ship Tank (LST) doit accoster sur les plages « Kodak Amber » et « Kodak Green » au sud pour préparer l’arriver de 28 LCI transportant les Tirailleurs Sénégalais et les 40 Landing Craft Tank (LCT) qui acheminent l’équipement lourd (canons, véhicules, ambulances…). L’appui feu est fourni par les deux canonières légères HMS « Aphis » et « Cockchafer ».

– Enfin, l’appui aérien est fourni par les Américains (Air Colonel Darcy) avec le 87th Fighter Wing ponctionné au 57th Fighter Group et basé à Vescovato en Corse.

Pierre Boyer de Latour félicitant un Goumier

Pierre Boyer de Latour félicitant un Goumier

2 – LE DEBARQUEMENT

Le 16 juin à 23h00, les 220 navires de la « Hedgehogs Force » larguent les amares de Bastia et voguent vers l’Île d’Elbe. La traversée se passe très bien et les vedettes rapides du Groupe 1 débarquent les « Chocs » du Colonel Gambiez et les Commandos d’Afrique sur leurs objectifs. Très bien entraînés, les hommes du 1er BC surprennent totalement les Allemands et neutralisent plusieurs batteries les unes à la suite des autres en les prenant à revers. Cette partie de leurs mission accomplie, ils s’emploient à semer la confusion dans les lignes allemandes en menant des actions localisées contre des postes de commandements, sur les lignes de communications et contre les dépôts de munitions et de matériels.
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– Le 17 juin à 04h00 du matin, la composante principale de la « Hedgehogs » se présente devant la Baie de Marina del Campo. Les pièces d’artillerie d’appui et les lance-roquettes installés dans des LCT font feu contre les positions allemandes.  Vers 05h00, les LCI et LCA transportant les 4e et 13e RTS approchent des plages bordant la partie ouest de la baie. Mais les Allemands riposent vigoureusement à l’aide de mitrailleuses et de canons légers. 2 LCA et 2 LCI son bientôt incendiés causant des victimes. Les 2 Régiments de Sénégalais réussissent tout de même à débarquer mais ils sont cloués au sol durant plus de cinq heures par un feu nourri. D’autres Tirailleurs sautent sur des mines qui fnt aussi des trous dans les effectif. Il faut alors toute la détermination et le sens de l’initiative de sous-officiers et d’officiers pour que les Tirailleurs progressent contre les défenses allemandes et se frayer un passage dans les barbelés à coup de cisailles et de torpilles bangalores. Passée la première ligne de défense, les Tirailleurs montent à l’assaut du pourtour montagneux qu’ils dégagent définitivement à 16h00.

Plus à l’est, le 2e GTM de Boyer de Latour réussit à débarquer dans de meilleures conditions et fonce vers Porto Longone. Durant le reste de la journée, les Français peuvent faire débarquer leur artillerie d’appui et le matérieu motorisé.

Le 18 juin, la conquête reprend avec un appui de canons et l’intervenion des appareils du 87th Fighter Wing et les Tirailleurs font leur jonction avec les « Chocs » et les Commandos d’Afrique. Le 13e RTS s’empare de Porto Ferraio en combattant durement durant la journée. Il doit même utiliser des lance-flammes pour liquider plusieurs points de résistance. Simultanément, le 4e RTS s’empare de la Villa Napoléon (là où résidait l’Empereur avant les Cent Jours) et l’un de ses officiers inscrit « La France » sur le Livre d’Or de la résidence. Fonçant ensuite plein est, les hommes du Colonel Cariou doivent néanmoins combattre durement contre des éléments du Grenadier-Regiment 902 qui s’accrochent au Monte Puccio. Il faut alors l’intervention des Goumiers et des Commandos d’Afrique qui contournent l’éminence pour forcer les Allemandsà la reddition. Enfin, le 2nd GTM remplit pleinement sa mission et atteint Porto Longone. Les défenseurs sont forcés à cesser le combat le lendamain. Seule déception, les Français ne mettent pas la main sur le Generalmajor Gall qui réussit à quitter l’Île d’Elbe dans un sous-marin.
Les Français ont perdu 201 tués dont 20 officiers (ce qui est particulièrement important en proportion), 635 blessés et 51 disparus. Côté allemand, plusieurs centaines de tués sont à déplorer et 1 995 hommes se sont rendus.
Cette victoire française sera saluée par le journal américain « Stars and Stripes » et servira de répétition au Débarquement de Provence planifié pour le mois d’août.

Photo01

Source :
– http://www.rhin-et-danube.fr

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3-4 octobre 1943 : Libération de la Corse

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La Corse est occupée le 11 novembre 1942 par les forces germano-italiennes, suite au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord. Mais les Allemands y stationnent peu de forces – notons tout de même la présence notable de la SS-Sturmbrigade                    « Reichsführer…

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Avec leurs uniformes, leurs traditions et leur participations à toutes les guerres de l’Armée française de la Monarchie de Juillet à la Ve République, les Zouaves ont durablement marqué l’imaginaire national. De plus,avec leur esprit de corps très affirmé, ils ont formé l’un des Corps de fantassins les plus décorés…

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Alors que la Bataille de Normandie achève sa dernière phase (Poche de Falaise), la Résistance parisienne décide de déclencher son insurrection contre la garnison allemande du Gross-Paris que commande le général Dietrich von Choltitz. En voici un résumé chronologique. – Courant juillet et au début du mois d’août, la Résistance…

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5 août 2010
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Histoire & Culture

6 novembre 1836 : Mort de Charles X en exil

by adminfhesp 3 août 2010
Frère puîné de Louis XVI connu sous son titre de Comte d’Artois, il est sacré en 1825 après la mort de son autre frère Louis XVIII. D’abord libéral (gouvernement de Martignac), il doit ensuite s’appuyer sur les Ultras de la Chambre (Villèle et Polignac), et prend des mesures comme la Loi sur les Sacrilèges, qui mécontentèrent la bourgeoisie ainsi que les parisiens.

Il doit abdiquer le 2 juillet 1830 face à l’issue des Trois Glorieuses. Il choisit de s’exiler en Autriche et meurt du choléra à Görz (aujourd’hui Nova Gorica en Slovénie)

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15 mars 1416 : mort de Jehan Ier de Berry

15 mars 1416 : mort de Jehan Ier de Berry

Troisième fils de Jean II le Bon et Bonne de Luxembourg, frère cadet de Charles V, il reçoit en 1369 l’apanage du Berry avec les titres de Comte d’Auvergne, de Boulogne et de Montpensier, il est fait prisonnier à Poitiers en 1356 avec son père et son frère Philippe le…

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13 mars 1854 : Disparition du Comte Joseph de Villèle

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S’il fut l’une des têtes pensantes du Parti Ultra sous la Restauration, ce qui lui valut une forme d’ostracisme historique et mémoriel, Joseph de Villèle, Ministre de Louis XVIII et de Charles X fut une personnalité sans doute plus modérée qu’on ne le pense, partisan d’une politique internationale prudente et…

13 mars 2016

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3 août 2010
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Histoire & Culture

Vins de Loire 8 – Le Bonnezeaux

by adminfhesp 2 août 2010

Situé sur la commune de Thouarcé en Anjou, le vignoble de Bonnezeaux produit l’un des plus célèbres crus blancs des Coteaux du Layon dont la principale originalité réside dans sa phase de surmaturation. L’appellation est reconnue depuis 1951.

bonnezeaux_vinesLes coteaux du Bonnezeaux bénéficient d’une exposition sud-ouest, d’une alimentation hydrique faible, ainsi que d’une action desséchante des vents dominants. Le Chenin blanc se développe sur des sols superficiels et caillouteux sur schistes et riches en éléments grossiers.
Beau vin de garde, le Bonnezeaux peut se conserver de cinq à vingt ans selon les années.
bonnezeaux-domaine-housseliere-gAvec sa robe jaune à reflets verts, le Bonnezeaux offre un nez franc mais agréablement fruité. S’y entremêlent : l’abricot, la figue, le raisin de Corinthe, la poire et la prune mûres, ainsi que les fleurs blanches telles l’acacia et l’aubépine.
La bouche est complexe, ample, intense, puissante et gustative.

Le Bonnezeaux se sert très frais (entre 7 et 9°C) à l’Apéritif, sur du foie gras (sur toast, en brioche, grillé, chaud ou truffé au Madère), du poisson en crème, de la volaille à la crème, de l’escalope de foie gras aux pommes, des fromages à pâte persillée (Roquefort, Fourme d’Ambert, Bleu d’Auvergne et Bleu de Bresse), des salades de fruits, du gâteau basque, de la galette des Rois à la frangipane et enfin, des tartes (figues, mirabelles, citron, bourdaloue, Tatin, poires et pommes).

Recommandation personnelle : Domaine des Petits Quarts

Source :
– Dictionnaire des vins de France, Hachette, coll. Les livres du vin

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Vins pour Noël : le Coteaux du Layon

Vins pour Noël : le Coteaux du Layon

Vin très connu issu du Chenin blanc et au grand potentiel de garde (jusqu’à quarante ans pour les grandes années !), le Coteaux du Layon est reconnu comme appellation depuis 1950. – Son vignoble s’étend sur 1 645 hectares entre  Anjou et Saumourois et sur vingt-sept communes. Certaines communes donnent aussi…

3 décembre 2015

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Vins et crus du Rhône - Lirac

Vins et crus du Rhône – Lirac

Le vignoble de Lirac se situe dans le méandre du Rhône, dans le vieux pays provençal, près d’Orange et d’Avignon, plus précisément sur les communes de Lirac, Roquemaure, Saint-Laurent-des-Arbres et Saint-Géniès-de-Colomas. – Les vignes poussent sur des coteaux ensoleillés, au sol de galets roulés disposés en terrasses. Le Lirac existe…

15 mai 2015

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Vins de Bourgogne, Côte Chalonnaise - 2 : Rully et Bouzeron

Vins de Bourgogne, Côte Chalonnaise – 2 : Rully et Bouzeron

* RULLY Appellation reconnue depuis 1939, le vignoble de Rully est situé au nord de Chalon-sur-Saône, sur la commune de Chagny entre Bouzeron au nord et Mercurey au sud. Les vignes couvrent 347 hectares sur des coteaux dont l’altitude varie de 230 à 300 mètres. Les climats situés en hauteur sont plutôt…

18 octobre 2013

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2 août 2010
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Histoire & Culture

14 mai 1509 : Victoire de Louis XII à Agnadel

by adminfhesp 1 août 2010

Cette bataille a lieu en Vénétie pendant la Seconde Guerre d’Italie et oppose l’Armée du Roi de France à la Ligue de Cambrai. Celle-ci ayant été formée en 1508 à l’instigation du Pape Jules II, elle réunit Venise (ancienne alliée de la France), l’Empereur Maximilien de Habsbourg et Ferdinand d’Aragon Roi de Naples.

– Précisons que Louis XII a renoncé à s’emparer du Royaume de Naples que disputait la famille d’Anjou mais n’a pour autant pas renoncé à mettre la main sur l’héritage des Visconti*, c’est-à-dire le Milanais.

– Les Français sont en nette supériorité numérique avec 28 000 hommes (6 650 cavaliers, 20 000 fantassins et un millier de pionniers). Louis XII commande une Bataille, c’est-à-dire le centre du dispositif français. L’Amiral Charles d’Amboise de Chaumont, Grand Maître de France, Gouverneur de Milan et de Normandie commande l’avant-garde, tandis que l’arrière-garde est placée sous les ordres du Duc de Longueville, Comte de Dunois. Sont aussi présents Antoine Le Bon Duc de Lorraine, le Maréchal Jacques II de Trivulce et Robert Stuart d’Aubigny qui commande les Écossais.

– En face, les Vénitiens (dont une forte proportion de mercenaires levés par le Doge Leonardo Loredano) et les troupes pontificales alignent 15 000 hommes séparés en deux forces placées respectivement sous les ordres de Bartolomeo d’Alviano et Niccolo di Pitigliano.

– Face à Louis XII qui part de Milan le 15 avril, les Vénitiens hésitent quant à la tactique à adopter. Faut-il harceler les troupes royales ou bien les affronter en plein champ ? Finalement, contre les instructions du Doge qui préférait la guérilla, d’Alviano marche avec ses 8 000 hommes sur les Français. Ainsi, le 14 mai à Agnadello, d’Alviano se heurte à l’avant-garde de l’Amiral d’Amboise-Chaumont qui repousse les vénitiens avec sa cavalerie et ses piquiers suisses. Seulement, d’Alviano se réfugie sur la colline d’Agnadel qu’il réussit à tenir contre un assaut français. Il adresse alors un message à di Pitigliano mais celui-ci lui conseiller d’abandonner Agnadel et décide de se porter vers le sud, ce qui divise considérablement les forces de la Ligue.

– Louis XII arrive en renfort et se lance contre d’Alviano avec ses gentilshommes et piétons. S’ensuit alors une mêlée dans laquelle on ne reconnaît ni ennemi ni ami. Mais le Roi de France a fait disposer son artillerie sous le couvert de broussailles. Héritée de Charles VIII et composée de serpentines, couleuvrines, bombardes et de fauconneaux, elle est la meilleure d’Europe.
Les bouches à feu françaises trouent implacablement les rangs des Vénitiens. Louis XII n’a plus qu’à lancer une dernière charge pour mettre les vénitiens en déroute. Ceux-ci laissent 4 000 dès leurs à la merci des corbeaux pendant que d’Alviano, blessé est fait prisonnier par Jean de Chabannes.

– Fort de cette victoire, Louis XII va pouvoir s’emparer de Trévise et de Vérone.

Source :
http://www.histoire-fr.com/valois_louis12_quatrieme_guerre_italie_1.htm

* Né Louis d’Orléans, Louis XII était le petit fils de Louis d’Orléans, frère du Roi Charles VI (assassiné en 1407) qui avait épousé Valentine Visconti, fille du Duc de Milan Gian Galeazzo Visconti.

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8-11 février 1250 : Bataille de la Mansourah

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Suite à la prise de Damiette, les Croisés Français commandés par Saint Louis tentent de s’emparer du Caire tenu par les Mamelouks Turcs et les Sarrasins. A partir du 20 décembre 1249, les Croisés francs se trouvent au Caire, face à la forteresse de la Mansourah, sur la rive gauche…

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