Reconnu AOC depuis 1975 mais produit dès l’Epoque médiévale, il était l’un des vins préférés d’Henri IV, ses parents lui en ayant imbibé les lèvres de quelques gouttes lors de son Baptême. Colette disait aussi de ce vin Béarnais qu’il était un « prince enflammé, impérieux ».
– Le vignoble de Jurançon se situe dans le Piémont Pyrénéens, sur un balcon faisant face au Pic du Midi d’Ossau. Il est formé de trois cépages de vins blancs typiquement issus du Sud-Ouest de la France : Courbu, Gros et Petit Manseng qui donnent des vins équilibrés et doux. Enfin, les vignes poussent sur des sols calcaires, sablonneux et caillouteux.
– La robe du Jurançon moelleux offre d’abord un jaune or ou doré à reflets verts, avant d’évoluer vers le vieil or ambré. Son nez délivre des arômes de miel, d’épices (noix de muscade et girofle), de fleurs blanches, de fruits confits, de pêche mûre et de cannelle.
– La bouche du Jurançon moelleux peut varier selon les méthodes de vinification et de vieillissement de chaque producteur. Toutefois, l’équilibre et la douceur et la délicatesse seront la marque d’un vin réussi.
– Vin noble – sinon royal – le Jurançon moelleux se déguste lors des grandes occasions ou des fêtes religieuses (Noël, Pâques) sur du foie gras, des fromages à pâte persillée (Bleu d’Auvergne, Roquefort, Fourme d’Ambert, Bleu des Causses et Bleu de Bresse), des fromages de brebis des Pyrénées (Tomme), du carpaccio d’ananas, des charlottes aux fruits ou une bûche de Noël (marron, fruits).
Recommandations personnelles :
– Domaine Cauhapé (Vigneron Indépendant)
– Domaine du Cinquau (Vigneron Indépendant)
Source :
– Dictionnaire des vins de France, Hachette, coll. Les Livrets du vin