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adminfhesp

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Histoire & Culture

27 novembre 1382 : Victoire de Charles VI à Roosebeke ou du Mont-d’Or

by adminfhesp 6 octobre 2012

Alors que Paris est aux mains des Maillotins, l’Ost de Charles VI vient en aide au Comte de Flandres Louis de Male, beau-père du Duc de Bourgogne Philippe II le Hardi, oncle du Roi.

– L’Armée Royale (16 000 chevaliers et hommes d’armes) est commandée par trois vétérans de la guerre contre les Anglais sous Charles V : le vieux Connétable Olivier V de Clisson, le Maréchal Louis de Sancerre et le Maréchal Jehan IV de Mauquenchy « Mouton » de Blainville. En face, 40 000 hommes (effectif titanesque pour l’époque) des milices flamandes rassemblés par Philippe van Ardewelde. Mais les Français ont un avantage. Tacticien avisé, Clisson a conseillé à Charles VI – qui a sa confiance – de se placer dos au soleil. Les hommes d’Aldewerde avanceront donc avec une visibilité fortement réduite.

Charles VI est tenu en arrière, laissant ses capitaines en première ligne. Le Centre français aux ordres de Sancerre doit reculer sous l’assaut en masse des Flamands… qui négligent les ailes françaises. Clisson et « Mouton » de Blainville en profitent pour lancer les deux ailes en tenaille sur la masse des flamands qui se font tailler en charpie par la chevalerie royale. Au soir de la bataille, 26 000 cadavres de miliciens jonchent le sol. Selon le chroniqueur Jehan Froissart, le corps d’Aldewerde est retrouvé mort dans un fossé et pendu à un gibet en guise de symbole et d’avertissement.
Source :
– MINOIS Georges : La Guerre de Cent Ans, Perrin Coll. Tempus

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21 octobre 1422 : Mort de Charles VI le Bien Aimé ou le Fol

21 octobre 1422 : Mort de Charles VI le Bien Aimé ou le Fol

Paradoxalement, le long règne (quarante-trois ans) du Roi fou Charles VI est peut-être bien mieux connu que celui de son père, court et brillant. Sans doute en raison du désastre d’Azincourt et de la guerre Armagnacs-Bourguignons. Pour autant, le « Pauvre Roi » Charles VI, prisonnier impuissant de l’Hôtel Saint-Pol a suscité…

21 octobre 2016

Dans « Non classé »

Olivier V de Clisson, Connétable de Charles VI

Olivier V de Clisson, Connétable de Charles VI

Personnalité quelque peu occultée par Bertrand du Guesclin, surnommé « Le boucher de Benon », Olivier V de Clisson reste l’un des plus grands capitaines de la Guerre de Cent Ans mais possède la particularité d’avoir servi dans les deux camps. – Fils d’Olivier IV de Clisson et de Jehanne de Belleville,…

23 avril 2015

Dans « Non classé »

4 décembre 1370 : Victoire de du Guesclin, Clisson et Vienne à Pontvallain

4 décembre 1370 : Victoire de du Guesclin, Clisson et Vienne à Pontvallain

En 1370, grâce à Bertrand du Guesclin, Charles V a réussi à se débarrasser des Grandes Compagnies de routiers qui ravageaient plusieurs provinces et pays du centre du Royaume (Berry, Auvergne, Champagne, Bourgogne, Languedoc…) en les envoyant guerroyer en Castille, dans la guerre de succession sévissant entre Henri de Trastamare…

4 décembre 2016

Dans « Epoque médiévale »

6 octobre 2012
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Histoire & Culture

« Immigration, intégration: le langage de vérité », le dernier livre de Malika Sorel

by adminfhesp 1 octobre 2012

Malika Sorel est une personnalité qui gagne à être connue.
D’origine algérienne, elle est le symbole d’une parfaite assimilation à la France. Ingénieur de l’Ecole Polytechnique d’Alger et diplômée d’un troisième cycle de gestion de Sciences-Po, elle est aujourdhui membre du Haut Conseil à l’Intégration.
Dans cet ouvrage, l’auteur fait une analyse sans concession de l’échec de l’intégration à la française. A rebours du discours victimisant sur les populations immigrées, l’auteur prône une assimilation exigeante par l’école, l’éducation, et le mode de vie à la française.
De par ses origines, son propos revêt une portée considérable. Si l’appartenance à la nation française ne peut se réduire à une origine, elle exige une adhésion totale à son histoire, ses traditions, sa langue et sa culture.
En ce sens, on peut dire que Malika Sorel a véritablement « épousé » la France, dont elle est tombée amoureuse. Elle représente ainsi une source d’inspiration exemplaire pour les immigrés désireux de s’intégrer à notre pays, mais également pour les français eux-mêmes, dont la conscience nationale tend à s’affaiblir.

Malika Sorel-Sutter, Immigration, intégration: le langage de vérité, éditions des Mille et une Nuits




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Frédéric Bastiat (1801-1850), icône de l’École Française d’économie

Frédéric Bastiat (1801-1850), icône de l’École Française d’économie

On entend souvent dire que « le libéralisme est une perversion de la pensée humaine », anglo-saxon, inefficace, pervers, apatride, etc. (pour la liste complète des doux qualificatifs du libéralisme vous n’avez qu’à consulter un média ou un homme politique français). Notre modernité a la mémoire courte et si aucune de ces…

18 novembre 2013

Dans « Non classé »

Pour le bien de la langue française, évitons quelques erreurs fréquentes

Pour le bien de la langue française, évitons quelques erreurs fréquentes

-Il ne faut en aucun cas prononcer « challenge » à l’anglaise : Challenge est un mot cent pour cent français, et même l’un des plus anciens mots de la langue française. Directement dérivé du latin « calumniare », il apparaît dans sa forme actuelle ou dans sa variante « challonge »,…

17 février 2012

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Nuit de prière pour la France et l'Europe

Nuit de prière pour la France et l’Europe

Lettre de Monseigneur Dominique Rey, évêque de Toulon : « Des liens solides et privilégiés se sont formés depuis le baptême de Clovis, premier roi barbare à embrasser le christianisme romain, entre la France et l’Eglise. Dans son encyclique au titre révélateur, Nobilissima Gallorum Gens, publiée le 8 février 1884, le…

10 mars 2012

Dans « Non classé »

1 octobre 2012
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Histoire & Culture

Brève – 29 mars 1796 : Charette est fusillé à Viarme

by adminfhesp 28 septembre 2012

– Il reste sans doute l’un des chefs de la Vendée militaire les plus connus (et les plus hauts en couleurs), notamment parce qu’il a continué de lutter contre la Convention et le Directoire après les massacres de Savenay.
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– Né en 1763 à Couffé, François-Athanase de Charette de la Contrie sert d’abord comme jeune officier dans la Marine Royale sous Louis XVI. Il combat notamment contre les Turcs et les Barbaresques. D’abord marié, puis veuf, il s’établit au Manoir de la Chaboterie où il mène une vie quelque peu dissolue. En 1790, bien que réprouvant l’Émigration, il part pour Coblence mais revient très vite sur ses terres.
Peu partisan de l’insurrection royaliste en 1793, il finit par s’y rallier quand ses paysans viennent le chercher et le choisissent pour chef. L’ancien officier de marine se montre alors un chef charismatique et respecté, formant une véritable petite armée disciplinée qui tient le Marais breton. Il compte même une Cavalerie formée de nobles et de bourgeois équipés à leurs frais. La Chaboterie devient alors son quartier général, ce qui ne l’empêche pas d’y organiser des bals.

– Charette se distingue alors contre les Bleus lors de la défense de Légé, à Nantes, à Tiffauges, ainsi qu’à la prise temporaire de Noirmoutier. Mais s’entendant mal avec les autres généraux de l’Armée Catholique et Royale, il choisit de rester en Vendée alors que le gros des troupes participe à la Virée de Galerne. Après les massacres de Savenay, Charette mène une guérilla particulièrement efficace dans le nord de la Vendée. Son second, Pierre Rezeau tient la région de Montaigu. Charette et ses hommes remportent des succès locaux contre le Général Nicolas Haxo. Ses exploits lui valent d’être promu Général par Louis XVIII.

– En 1795, il accepte de signer le traité de La Junaudaye avec le Général Canclaux. Mais après la trêve, il reprend les armes. Le Comte d’Artois (futur Charles X) projette de débarquer en Vendéen et fait savoir à Charette par ses messagers qu’il compte sur son appui. Charette réussit à rassembler près de 12 000 paysans en armes et attend le Comte de Chartres sur la côte. Mais aucune troupe de renfort n’arrive hormis un messager qui vient signifier au chef vendéen qu’aucun débarquement ne sera effectuée. Furieux, Charette réplique par ses mots : « Monsieur, allez dire à votre maître que si j’ai 12 000 hommes aujourd’hui, il ne m’en restera que 1 200 demain ! »


– Les troupes du Directoire reprennent alors l’avantage en quadrillant le Marais breton et la région de Montaigu. Pourchassé, Charette est capturé dans le Bois de la Chaboterie, près de Saint-Sulpice-le-Verdon le 23 mars 1796. Six jours plus tard, à l’issue de son procès, il est condamné à mort et exécuté. Refusant de se faire bander les yeux, il ordonne même aux soldats du peloton de faire feu.
Il recevra un hommage post-mortem de Napoléon Ier qui loua son sens tactique.

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Jean-Baptiste Marchand

Jean-Baptiste Marchand

Cet officier français reste toujours attaché à la déconvenue de Fachoda mais sa carrière militaire en somme toute honorable qu’il a menée, en particulier durant la Grande Guerre restée occultée. Preuve en est que cet officier a cumulé cinq blessures durant ses années de service. – Fils d’un menuisier bressan,…

13 janvier 2016

Dans « 1870-1914 »

Général Diego Brosset

Général Diego Brosset

« La 1re DFL ? Elle est comme ma fille, une fille susceptible, bien douée, capricieuse, difficile et, quand elle veut, charmante. (…) Elle a des excuses à ne pas être comme tout le monde. Elle s’est formée en courant le monde… C’est une grande unité qui a de la…

20 novembre 2015

Dans « Histoire militaire française »

Etienne Champion de Nansouty

Etienne Champion de Nansouty

Grand manœuvrier de la cavalerie napoléonienne, Etienne Champion Comte de Nansouty voit le jour le 30 mai 1768 à Bordeaux. D’abord élève au Collège Militaire de Brienne, il est ensuite admis à la l’Ecole Militaire de Paris en octobre 1782. L’année suivante, il est Cadet-gentilhomme et Sous-lieutenant au Régiment de…

12 février 2014

Dans « Non classé »

28 septembre 2012
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Histoire & Culture

La loi salique

by adminfhesp 27 septembre 2012
Rédigée dans les dernières années du règne de Clovis, la loi salique est une succession d’articles qui s’enchaînent les uns après les autres, destinés essentiellement à régler les problèmes de procédure concernant les personnes et les biens. Le texte primitif sera plusieurs fois remanié jusque sous le règne de Charlemagne. Cette Loi restera pour l’essentiel en vigueur au royaume de France pendant mille deux cents ans. Voici un extrait de son prologue dans lequel transparait très clairement les racines chrétiennes de la France et le lien indéfectible qui unit la nation des Francs au dieu des chrétiens.

 

« L’illustre nation des Francs qui a Dieu pour fondateur, puissante par les armes, constante dans la paix, profonde dans sa réflexion, corporellement noble, d’une pureté sans tache, d’une prestance sans pareille, intrépide, rapide, intraitable, récemment convertie à la foi catholique, indemne d’hérésie au temps où elle vivait à la manière des Barbares, sous l’inspiration de Dieu, a cherché la clé de la Sagesse, en désirant la justice et en restant fidèle à la piété.
La loi salique fut dictée par les grands de la nation…
Lorsqu’avec la faveur de Dieu, le roi des Francs Clovis, florissant, beau, illustre, reçut le premier baptême catholique, tout ce qui dans le pacte paraissait moins adapté fut amendé d’une façon lumineuse par Clovis, Childebert et Clotaire, par des décrets partout applicables.

Vive le Christ qui aime les Francs !
Qu’Il protège leur royaume !
Qu’Il éclaire leurs chefs de la lumière de Sa grâce !
Qu’Il protège leur armée !
Qu’Il affermisse leur foi !
Que le Seigneur des seigneurs, Jésus-Christ, par un don gratuit de son amour, leur accorde de jouir de la paix et du bonheur temporel ! Telle est cette nation dont la bravoure fait la force. Elle a rejeté de ses épaules en combattant, le joug très dur imposé par les Romains, et après avoir connu le baptême, les Francs ont recouvert d’or et de pierres précieuses les corps des saints martyrs que les Romains avaient brûlés ou décapités ou fait déchirer par les bêtes. »

Prologue de la Loi salique, rédigé au VIII° siècle.

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Grand discours : cardinal Pacelli ( futur Pie XII), la vocation chrétienne de la France

Grand discours : cardinal Pacelli ( futur Pie XII), la vocation chrétienne de la France

Chers lecteurs, France-Histoire-Espérance vous propose de redécouvrir le fameux discours sur la vocation de la France, prononcé le 13 juillet 1937-dans la chaire de Notre-Dame de Paris-par son éminence le cardinal Eugenio Pacelli, futur pape Pie XII. Un discours plus que jamais d’actualité !  « Tandis que dans la majesté des fonctions liturgiques,entouré…

23 septembre 2013

Dans « Non classé »

Appel de saint Jean-Paul II à redécouvrir « l’âme française »...

Appel de saint Jean-Paul II à redécouvrir « l’âme française »…

C’était en 1996. A l’occasion de la célébration du XVème centenaire du baptême de Clovis, à Reims, Jean-Paul II exhortait les Français à redécouvrir leur histoire et la vocation propre de leur pays. Voici l’homélie en intégralité.           « Chers Frères et Sœurs de France ici rassemblés, L’Évêque de Rome salue en cette…

29 avril 2015

Dans « Non classé »

13 mars 1854 : Disparition du Comte Joseph de Villèle

13 mars 1854 : Disparition du Comte Joseph de Villèle

S’il fut l’une des têtes pensantes du Parti Ultra sous la Restauration, ce qui lui valut une forme d’ostracisme historique et mémoriel, Joseph de Villèle, Ministre de Louis XVIII et de Charles X fut une personnalité sans doute plus modérée qu’on ne le pense, partisan d’une politique internationale prudente et…

13 mars 2016

Dans « Grands personnages politiques »

27 septembre 2012
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Histoire & Culture

Chroniques de la Bataille de Normandie – 35/ 12 août : La 2e DB libère Alençon

by adminfhesp 26 septembre 2012

NB : Il s’agit là de la seconde partie consacrée à la Poche de Falaise. Le titre ayant été volontairement modifié.
– Le 8 août, le XVth Corps du Lieutenant-General Haislip s’est emparé du Mans avec la 5th Armored Division et les 79th et 90th Infantry Divisions. Suivant les instructions de Patton, Haislip donne à ses unités l’objectif de délivrer Alençon pour le 11 août. Alençon est un objectif important pour les Alliés car la ville est située en plein sur un carrefour de routes menant vers Rouen, Caen, Le Mans, Argentan et Paris.

1944_l11– Afin de muscler la force de frappe du XVth Corps, Patton octroie à Haislip le renfort de la 2e Division Blindée Française du Général Leclerc (Philippe de Hautecloque).  Wade H. Haislip nourrit une estime personnelle pour Leclerc, les deux hommes ayant entretenu de très bons rapports durant la campagne de Normandie. En outre, le chef du XVth Corps et même Patton, attendent beaucoup de la 2e DB, formée de soldats expérimentés par les combats en Afrique du Nord et gonflés à bloc à l’idée de combattre sur leur sol (M. Blumenson).

– Il est vrai que des unités comme le 501e Régiment de Chars de Combat (Colonel Billotte), le 1er Régiment de Marche des Spahis du Maroc (Colonel Michon) et l’unité d’infanterie le 1er Régiment de Marche du Tchad (Col. Dio) combattent depuis 1941. L’amalgame a été plus dur avec les 12e Régiment de Cuirassiers et 12e Régiment de Chasseurs d’Afrique restés loyaux à Vichy jusqu’à fin 1942. Lors de la formation de la 2e DB, Leclerc a notamment vertement tancé le Capitaine de Frégate Raymond Maggiar « Pacha » du Régiment Blindé de Fusiliers Marins formés avec des canonniers de la Royale qui ont connu Mers-el-Kébir et le débarquement britannique sur Madagascar. Toutefois, le commandant de la 2e DB finira par changer d’avis sur les Marins…

– Patton veille aussi à protéger le flanc gauche du XVth Corps en ordonnant à la 80th Infantry Division « Blue Ridge » du Major-General Horace L. McBride de nettoyer le secteur d’Evron, où une Task Force de la 90th Division rencontre une forte résistance. Haislip dispose ses forces comme suit : la 2e DB suivie par la 90th Infantry Division du Maj.Gen. Raymond S. McLain, est en charge de la gauche et doit sécuriser l’axe Alençon – Carrouges ; pendant ce temps la 5th Armored Division « V for Victory » du Maj.Gen. Lumsford E. Oliver doit emmener la 79th Inf. Division (Maj.Gen. Ira T. Wyche) dans ses chenilles pour libérer les villes de Mamers et de Sées. En face, les Allemands alignent le LXXXI. Armee-Korps d‘Adolf Knutzen pour protéger l’axe Le Mans – Alençon avec la faible 708. ID et la 9. Panzer-Division.

falaise1– L’attaque américaine démarre le 10 août avec un Combat Command de la 5th Armored en fer de lance, les Engineers du XVth Corps ayant dressé des ponts sur la Sarthe pour faciliter le déploiement de la 2e DB. La journée est principalement marquée par quelques durs accrochages de chars et des tirs d’artillerie ennemie. Menant une reconnaissance entre la Forêt d’Ecouves et Sées, l’Oberst Fischer de la 9. Panzer-Division se retrouve capturés par des soldats américains de la 5th Armored.

– Au prix de pertes légères, la 5th Armored libère Savigné-l’Evêque, Bonnétable, Marolles-les-Braults, avant de contourner la 9. PzDiv et de progresser encore de 20 km vers Alençon. Les PC des 9. PzD et Panzer-Lehr sont même pris sous des tirs américains et sont forcés d’ordonner la retraite. Dans la foulée, fort des renseignements qui lui procure sont Intelligence, Haislip ordonne à ses unités d’artillerie d’interdire toute sotie aux unités ennemies cachées dans la Forêt de Perseigne pour laisser les coudées franche à ses unités mécanisées. Le 13 août, le Panzer-Gruppe Eberbach reçoit l’ordre de lancer une contre-attaque sur le flanc du XVth US Corps, pendant que le LXXXI. AK reçoit l’ordre de protéger la zone de rassemblement. Sauf que lorsqu’il visite Alençon durant l’après-midi pour se rendre compte de la situation, Heinrich Eberbach ne trouve que désordre et confusion, d’autant plus que l’artillerie américaine pilonne les positions du LXXXI. AK, qui se trouve en fait en plein sur le chemin du bélier de Haislip. Oliver et Leclerc tirent immédiatement parti de la confusion chez les Allemands pour poursuivre leur avance.
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– De son côté, Leclerc démarre son attaque le 10 août sans procéder aux reconnaissances d’usage. Par une audacieuse manoeuvre, le Groupement Tactique L du Colonel Paul de Langlade (12e Régiment de Chasseurs d’Afrique, 2e Bataillon du Régiment de Marche du Tchad, 2e Escadron du Régiment de Marche des Spahis du Maroc et 4/Régiment Blindé de Fusiliers Marins) et le Groupement Tactique D du Colonel Louis Dio (12e Régiment de Cuirassiers, 1/RMT, 4/RMSM et 3/RBFM) tentent d’envelopperAlençon. Dio se charge de la colonne de gauche et Langlade de celle de droite. Malheureusement, la route est trop large et trop droite, offrant les chars des 2 GT en proies faciles aux antichars PaK. La 9. PzDiv lance même plusieurs attaques localisées qui causent des pertes à la 2e. Les anciens canoniers de marine du RBFM de Maggiar trouvent tout de même de quoi s’illustrer et gagner la confiance de Leclerc en mettant plusieurs Panzer hors de combat.
3– Finalement, le 10 au soir la 2e DB atteint une ligne Juillé-Dangeul. Le 11 août, le GT de Langlade mène de durs combats à Rouessé-Fontaine et perd deux chars avant d’atteindre Louvigny, près de la Forêt de Perseigne. Profitant de cet avantage, Leclerc ordonne à Langlade de poursuivre vers Alençon. Après avoir combattu durement pour délivrer Fyé, le GT atteint Bourg-le-Roi et Champfleur après une progression fulgurante. Leclerc a forcé la 9. PzD de Jolasse à se replier au-delà d’Alençon, dans la forêt d’Ecouves et estime qu’il est grand temps d’occuper Alençon. Dans la nuit du 11-12 août, Leclerc se joint lui-même à une patrouille guidée par un habitant d’Alençon visant à reconnaître les abords de la ville. Soulagement, les ponts enjambant la Sarthe ne sont pas minés et Alençon n’est pas occupée, même si la 9. Panzer s’apprête à entrer dans la ville. C’est ce qu’apprend Leclerc après avoir « cueilli » un officier allemand sur la route de Mamers suite à une erreur d’orientation de son chauffeur…Le 12 août, Leclerc expédie le sous-groupement du Chef d’Escadron Warabiot dans Alençon toujours inoccupée. Les soldats de la 2e DB sont alors acclamés par la population qui a la surprise d’être libérée par des Français.

 

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Soixante-dix ans de la campagne de Lorraine – Septième partie

Soixante-dix ans de la campagne de Lorraine – Septième partie

3 – FLANC SUD : L’AVANCE DU XVth ARMY CORPS – Le 5 septembre, le XVth US Army Corps du Lieutenant.General Wade H. Haislip avait atteint Commercy et la Meuse. Après avoir été rattachée à la Ist Army de Hodges pour les opérations de franchissement de la Seine, cette unité est…

19 octobre 2014

Dans « Non classé »

Campagne des Vosges (1944) : Cinquième partie

Campagne des Vosges (1944) : Cinquième partie

4 – OBJECTIF L’ALSACE ! L’ATTAQUE VERS LA TROUEE DE SAVERNE 1 – L’attaque des 44th et 79th Divisions – Après la prise de Baccarat par la 2e DB, Wade H. Haislip effectue un changement du dispositif de ses lignes durant la nuit du 11-12 novembre. Durant la nuit, la 79th…

22 novembre 2014

Dans « Non classé »

Chroniques de la Bataille de Normandie – 38/ La Poche de Falaise (Cinquième partie)

Chroniques de la Bataille de Normandie – 38/ La Poche de Falaise (Cinquième partie)

6 – « STALINGRAD EN NORMANDIE » N’AURA PAS LIEU A – QUAND L’OCCASION MANQUÉE FAIT LE LARRON – Alors que le XVth US Corps de Haislip se prépare à s’emparer de Chambois malgré que des petites unités d’infanterie françaises en aient été chassées, Bradley ordonne à Patton de s’arrêter-là afin de reformer son…

19 août 2014

Dans « Non classé »

26 septembre 2012
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Histoire & Culture

Musique médiévale – 1 : Pérotin le Grand

by adminfhesp 26 septembre 2012

Chers lecteurs, chères lectrices, j’ai décidé d’inaugurer un cycle sur la musique française médiévale, période sans doute trop injustement méconnue mais qui recèle des trésors de créativité et d’harmonie ; tant du point de vue la musique sacrée (le chant grégorien atteint des degrés de perfection en Europe) que des pièces dites courtoises et des danses. Et lorsque je dis « française », le terme est à prendre avec mesure puisque le Royaume de France étant en phase d’unification, certains grands troubadours composaient pour de grands seigneurs languedociens ou provençaux. Aujourd’hui, voyons un peu l’oeuvre de Pérotin le Grand, dont l’œuvre fut majeure pour la renommée de la Schola de Notre-Dame de Paris.

– De la personnalité même de Pérotin (« petit Pierre »), les sources sont extrêmement lacunaires. Il semble qu’il soit né vers 1160 et disparu vers 1230. Il aurait donc été le contemporain de quatre rois capétiens directs (Louis VII, Philippe Auguste, Louis VIII et Saint Louis), ce qui est une performance notable en matière de longévité pour cette époque.

– En revanche, son œuvre est parvenu jusqu’à nous grâce au récit qu’en dressa un étudiant anglais désigné sous le surnom de l’Anonyme IV. Et c’est le musicologue belge Edmond de Coussemaker qui a travaillé sur l’œuvre de Pérotin en 1875 avec « Art harmonique aux XIIe et XIIIe siècles ».
Pérotin est considéré comme un grand novateur musical dans le chant sacré du Moyen-Âge classique. Comme son prédécesseur Léonin (Leoninus), autre grand compositeur de la fin du XIIe siècle, Pérotin fait partie des « musiciens habiles » (« artis musicæ periti ») rattaché à la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Avec la construction du nouvel édifice commandée en 1163 par Monseigneur Maurice de Sully, Paris gagne en renommée culturelle. Par conséquent, sous la direction de Maurice de Sully, naît l’Ecole de Notre Dame consacrée à l’épanouissement du chant grégorien. On sait que Pérotin fut Maître de chapelle, grand chantre et « déchanteur ». On sait que sa renommée fut importante à Paris car plus de quarante ans après la possible date de sa mort, il était surnommé « discantor optimus » (« excellent déchanteur »).

– Jusqu’à la seconde partie du XIIe siècle, l’Église se méfie encore de la musique considérée comme détournant l’homme de Dieu. Par conséquent, elle n’autorise que la diffusion du chant grégorien (ou plain chant). Et celui-ci est resté monodique, avec un organum parallèle (à la quinte). Cependant, à la fin du XIIe siècle, le chant et la notation commencent à évoluer grâce aux travaux de chantres et de chanoines dans les grandes cités épiscopales. Encore que ce travail n’est nullement uniformisé, chaque école de chant travaillant de manière séparée.
Maître Pérotin reprend les travaux de son prédécesseur Léonin et retravaille son « Grand livre d’organum » (« Magnus liber organi »). Pérotin fait donc évoluer les techniques de chant de Léonin par l’introduction et l’harmonisation d’une polyphonie à quatre voix. D’abord dite « monodique », la polyphonie est qualifiée de « fleurie ».
A côté des modifications qu’il apporte au « Grand livre d’organum », Perotin le grand compose des œuvres grégoriennes pour les messes et fêtes religieuses. On garde encore de lui « Viderunt Omnes », « Sederunt Principes », « Alleluia possuit adjutorum », « Alleluia Nativitas », « Duum sigilium summi Patris » et « Beata Viscera ».

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Musique médiévale – 2 : Philippe le Chancelier

Musique médiévale – 2 : Philippe le Chancelier

– Fils illégitime de l’archidiacre de Paris prénommé également Philippe, Philippe le Chancelier voit le jour vers 1165 et disparait en 1236. Il est donc contemporain de Pérotin le Grand ; des Rois Louis VII, Philippe Auguste, Louis VIII et Saint Louis, ainsi que des Évêques de Paris Maurice de…

22 février 2016

Dans « Arts et lettres »

Maurice Ravel – « Le Tombeau de Couperin »

Maurice Ravel, de son nom de baptême Joseph Maurice Ravel, est un compositeur français né à Ciboure le 7 mars 1875 et mort à Paris le 28 décembre 1937. Avec son aîné Claude Debussy, il fut la figure la plus influente de la musique française de son époque et le…

11 novembre 2012

Dans « Non classé »

12 mai 1845 : Naissance de Gabriel Fauré

12 mai 1845 : Naissance de Gabriel Fauré

Le compositeur français ,Gabriel Fauré, est né le 12 mai 1845 à Pamiers (Ariège). Rappel biographique : Élève de Saint-Saëns et Gustave Lefèvre à l’École Niedermeyer de Paris ,Gabriel Fauré est d’abord organiste à l’église de la Madeleine à Paris, puis professeur de composition au Conservatoire de Paris, avant d’en…

12 mai 2015

Dans « Non classé »

26 septembre 2012
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Histoire & Culture

9 juillet 2004 : Disparition de Jean Lefebvre

by adminfhesp 22 septembre 2012

Né le 3 octobre 1922 à Barlin tout près de Valenciennes, fils d’un maréchal-ferrant, Jean Lefebvre veut se lancer dans le spectacle dans les années 1930 et débute des études au Conservatoire.
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Engagé dans les Spahis en 1940, il est fait prisonnier mais s’évade du camp avec une quarantaine d’autres détenus par un tunnel.

Il tente par la suite de passer la ligne de démarcation mais cette tentative. Poursuivant ses études au Conservatoire durant l’Occupation, il obtient le second prix d’opéra-comique. Repéré par le Professeur d’art dramatique René Simon, Jean Lefebvre débute sur les planches dans les cabarets « L’Amiral » et « Les Vignes du Seigneur », avant d’intégrer le « Club des Branquignols » avec notamment Robert Dhéry, Darry Cowl, Micheline Dax et Jean Richard. Grâce à cette rencontre, le comédien peut jouer au théâtre, tout en fréquentant assidûment le Casino de Deauville avec les « Branquignols ».

Dès les années 1950, Jean Lefebvre commence à se produire au cinéma dans des seconds rôles où il s’avère plutôt efficace. On le retrouve notamment dans « Bouquet de joie », « Et Dieu créa la femme » (R. Vadim), « Les Diaboliques » (H-G. Clouzot), « La belle américaine », « Les grands chemins », « Le Gentleman d’Epsom » (G.Grangier) et « Faites sauter la banque ».
C’est durant cette période qu’il fait la connaissance de Georges Lautner, de Lino Ventura, de Bernard Blier et de Francis Blanche. Dès lors, sa carrière prend de la hauteur puisqu’il figure à l’affiche de très bonnes comédies populaires, certaines étant devenues cultes :  « Allez France » (R. Dhéry), « Les Tontons flingueurs » (G. Lautner), « Quand passent les faisans » (E. Molinaro), « Du mou dans la gâchette » (L. Grospierre) et « Ne nous fâchons pas ». Jean Lefebvre est alors bien connu du public pour son « air de cocker triste » comme le disait Lino Ventura, qui lui permettait d’incarner des rôles de français moyen, un brin ahuri et benêt, tout comme de petites frappes sans grande envergure.
Lefebvre figure aussi dans les trois premiers volets du « Gendarme à Saint-Tropez » aux côtés de Michel Galabru et Louis de Funès mais il se brouille avec Jean Girault qui l’éjecte de la série après le tournage du « Gendarme se marie ».

Durant les années 1970, la carrière de Jean Lefebvre glisse brusquement dans le navet et le nanar, figurant à l’affiche de sous-productions franchouillardes, façon « jambon-beurre » et sans grand intérêt telles : « Le plumard en folie » (J. Lemoine), « C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule » (J. Besnard), « Comme un pot de fraises » (J. Aurel), « Le jour de gloire » (J. Besnard), « Ils sont fous ces sorciers » (G. Lautner), « Plein les poches pour pas un rond » (D. Daert), « Papy superstar », « Prend ta rolls et va pointer » ou encore, « N’oublie pas ton père au vestiaire » (R. Balducci) et « On n’est pas sorti de l’auberge » (M. Pecas).
Notons tout de même son rôle honorable de l’hilarant soldat Pithivier dans la trilogie réalisée par Robert Lamoureux « La Septième compagnie » ; dans laquelle il forme un trio caricatural (mais très réussi) avec Aldo Maccione/Henri Guibet et Pierre Mondy. Le succès auprès du public français ne se dément pas.

Amusé par cette partie de sa carrière, Jean Lefebvre déclarera : « J’ai tourné dans tellement de navets qu’au j’aurai pu être un potager ».

En revanche, il s’est produit pendant plus de cinquante ans au théâtre –  900 représentations à son actif – avec de beaux succès, tout en apparaissant à la télévision.

Jean Lefebvre s’éteint à Marrakech le 9 juillet 2004.

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22 novembre 2013 : disparition de Georges Lautner

22 novembre 2013 : disparition de Georges Lautner

Né en 1926 à Nice, fils d’un pilote de chasse de la Grande Guerre et de la comédienne Renée Saint-Cyr, Georges Lautner passe une jeunesse festive durant l’occupation à côté de ses études à Jeanson de Sailly. – Après la Libération, Lautner se lance dans les études de cinéma et devient assistant-réalisateur de…

22 novembre 2015

Dans « Arts et lettres »

29 mars 1989 : Disparition de Bernard Blier

29 mars 1989 : Disparition de Bernard Blier

« Mais moi les dingues, j’les soigne. J’vais lui faire une ordonnance et une sévère, j’vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins d’ Paris qu’on va l’retrouver éparpillé façon puzzle. Moi quand on m’en fait trop j’correctionne plus… j’dynamite, j’ventile. » « Alors ? Y dort l’ gros con ? Bah ! Y dormira…

29 mars 2016

Dans « Arts et lettres »

Général Jean-Marie Degoutte

Général Jean-Marie Degoutte

Entièrement passé dans l’oubli, Jean-Marie Degoutte reste tout de même considéré comme l’un des meilleurs plus jeunes commandants français de la Grande Guerre, au même titre que d’hommes tels Georges Humbert ou Henri Gouraud. C’est aussi lui qui dirigea les travaux de la Ligne Maginot des Alpes dans les années 1920-1930.…

31 octobre 2016

Dans « Grande Guerre »

22 septembre 2012
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Histoire & Culture

« L’Évangile selon saint Métro », Philippe Bornet

by adminfhesp 17 septembre 2012

Bonne nouvelle ! Le « Métronome chrétien » est enfin arrivé ! Une bonne manière de redécouvrir le patrimoine chrétien de la capitale à travers son réseau métropolitain, dont la première ligne fut inaugurée en 1900…Un livre à lire et à parcourir !

Présentation de l’éditeur 

« Ce guide des saints parisiens est une carte du métro plaquée sur le Ciel. Contrairement aux héros, les saints tirent leurs forces de Dieu. Laissés à eux-mêmes, ils sont faibles, pécheurs voire criminels. Plus de trois cents saints ont vécu à Paris ! Un trésor inouï à portée de main ! Un évangile raconté par le métro.
Classés par stations et par arrondissements, voici leur histoire, leurs reliques et les chefs d’œuvre qu’ils ont inspirés.

   Quelques-uns des saints répertoriés : Denys, Geneviève, Clothilde, Jeanne d’Arc, Louis de France, François de Sales, Ignace de Loyola, Jean-Baptiste de La Salle, Louise de Marillac, Vincent de Paul, les carmélites de Compiègne, les martyrs de 1792, Catherine Labouré, Frédéric Ozanam, Rosalie Rendu, Marie-Eugénie Milleret, les martyrs de 1871. Sans compter sainte Marie, apparue rue du Bac. »

Philippe Bornet est docteur en médecine, ancien chroniqueur à Valeurs Actuelles et historien. Il s’est entouré des plus grands spécialistes du Paris religieux pour réaliser ce premier guide complet destiné à un large public.

   Avec une préface de Mgr Éric de Moulins Beaufort.

http://www.via-romana.fr/?pageid=fiche&prod=248&ftitre=L%27%C9vangile+selon+saint+M%E9tro

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« Les racines de l’espérance »

Nous rééditons cet article qui nous semble être une bonne contribution à la neuvaine pour la France à laquelle France-Histoire-Espérance s’associe pleinement. « Apprenez, mon fils, que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise romaine qui est la seule véritable Eglise du Christ » C’est…

15 novembre 2014

Dans « Non classé »

Appel de saint Jean-Paul II à redécouvrir « l’âme française »...

Appel de saint Jean-Paul II à redécouvrir « l’âme française »…

C’était en 1996. A l’occasion de la célébration du XVème centenaire du baptême de Clovis, à Reims, Jean-Paul II exhortait les Français à redécouvrir leur histoire et la vocation propre de leur pays. Voici l’homélie en intégralité.           « Chers Frères et Sœurs de France ici rassemblés, L’Évêque de Rome salue en cette…

29 avril 2015

Dans « Non classé »

« Chrétiens : préparer 2017 » [2/3] Comment informer correctement les chrétiens sur la vie politique ?

Le second thème introduit par François Billot de Lochner était l’INFORMATION. Henrik Lindell, journaliste à La Vie, s’est beaucoup intéressé au phénomène des « Veilleurs », auteur d’un livre intitulé « Les Veilleurs : Enquête sur une résistance » ( Salvator, mars 2014) Il encourage les jeunes à s’engager tout en évitant les divisions…

5 juin 2015

Dans « Non classé »

17 septembre 2012
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Histoire & Culture

28 avril 1760 : Victoire de Sainte-Foy (Québec)

by adminfhesp 12 septembre 2012

Après la défaite du Marquis de Montcalm aux Plaines d’Abraham qui vit Québec tomber aux mains des Britanniques, le Chevalier François Gaston de Lévis s’accorde avec Monsieur de Vaudreuil Gouverneur de Montréal pour monter une offensive de revanche.
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– Durant l’Hiver 1759-1760, Lévis réussit à rassembler 6 900 soldats réguliers, Amérindiens et miliciens de Nouvelle-France pour marcher contre les troupes du Général britannique Murray.
Le 20 avril 1760, le Chevalier de Lévis lance son avant-garde commandée par Monsieur de Bourlamaque et formée par 4 compagnies de Grenadiers.

Le 25 avril, Bourlamaque franchit les marais de la Suette par un temps épouvantable et réussit à s’établir sur la route de Sainte-Foy à 200 toises des Anglais et menace les positions ennemies au Cap Rouge. Les premiers combats ont alors lieu dans le village de Sainte-Foy contre l’arrière-garde anglaise qui fait exploser l’église avant de se replier sur les Buttes-à-Neveu. Finalement, Murray choisit de se retrancher dans Québec.

– Le 26, après avoir rassemblé 3 000 soldats anglais et Highlanders, Murray choisit de sortir de Québec afin de chasser les troupes de Bourlamaque, pendant que 400 autres restent en défense derrière les murs de la ville. Il marche alors en deux colonnes de 1 500 hommes chacune et s’installe sur les Buttes-à-Neveu avec les quatre bataillons de Highlanders du Colonel Burton sur la droite, quatre autres bataillons de Fraser sur la gauche à cheval sur le chemin de Saint-Luc. Pour les réserves, deux bataillons du Major Dalling appuient Burton et une compagnie de Rangers se place derrière les troupes de Dalling. Il dispose aussi de 22 canons.

– Pendant ce temps, les troupes du Chevaliers de Lévis viennent se placer en ordre de bataille devant  la redoute du levant du Foulon mais 2 de ses brigades ne sont pas encore formées en ordre de bataille. Murray en profite et lance ses Highlanders au Moulin de Dumont contre Bourlamaque qui doit reculer avant d’être tué d’un boulet de canon. Mais au lieu d’être prises de panique, ses Grenadiers de réserve s’élancent d’eux-mêmes contre les Anglais au Moulin de Dumont. On se bat furieusement à la baïonnette, au sabre, à l’épée et à la Claymore. Côté français, le Capitaine d’Aiguebelle et le Colonel d’Alguier sont tués.

– Profitant que les Grenadiers de Bourlamaque bloquent l’assaut ennemi, Monsieur de Lévis lance une partie de son aile droite contre la redoute qui est prise par les Miliciens et les Hurons de Monsieur de Saint-Luc, de même que le Bois-à-Pic. Ensuite, grâce à une technique de combat consistant à se coucher pour recharger, les Miliciens du Canada peuvent se jeter sur les pièces d’artillerie anglaises qu’ils enlèvent après avoir fusillé les servants presque à bout portant.
Pendant ce temps, malgré la mort du Colonel Réaume, les Miliciens de Montréal conduits par Monsieur de Reprentigny arrêtent les colonnes de Murray, ce qui anéantit l’offensive du général britannique. Lévis en profite pour lancer son aile droite contre l’aile gauche de Murray. A la baïonnette, la Brigade du Colonel Poulhariès culbute les troupes de Fraser et les mettent en fuite. Murray n’a d’autre choix que de se replier dans la débandade pour se retrancher précipitamment dans Québec. Le 28 au soir, le Chevalier de Lévis entame le siège de la ville dont il confie la direction à son Ingénieur Monsieur de Pontleroy et à son chef d’Artillerie, de Montheillard. Lévis espère aussi qu’une flotte de renfort arrivera assez vite pour faire tomber la ville.
Au cours des combats de Sainte-Foy, les Français ont perdu 833 hommes (tués et blessés) dont six chefs de bataillons et un commandant de brigade.

Source :
– LE JEUNE Louis : « Victoire de Sainte-Foy », in Dictionnaire Général de biographie, histoire, littérature, agriculture, commerce, industrie et des arts, mours, coutumes, institutions politiques et religieuses du Canada, Vol.1, Université d’Ottawa, 1931, http:/www.faculty.marianopolis.edu

 

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François Gaston de Lévis

François Gaston de Lévis

Dernier officier français vainqueur des affrontements franco-anglais d’Amérique du Nord durant la Guerre de Sept ans, François Gaston de Lévis voit le jour en 1719 au château d’Ajac près de Limoux, dans le Languedoc (aujourd’hui dans l’Aude). Il est le fils de Jean de Lévis Seigneur d’Ajac et de Jeanne…

26 novembre 2016

Dans « 1715-1804 »

Soixante dix-ans de la Campagne des Alpes de 1945

Soixante dix-ans de la Campagne des Alpes de 1945

– Après le Débarquement de Provence, le Generalfeldmarschall Albert Kesselring a ordonné à plusieurs divisions de tenir le front des Alpes, pendant que le reste des unités du Heeres-Gruppe G tenaient la ligne sur le Pô. Avant d’être envoyée en Alsace, la 2nde Division d’Infanterie Marocaine avait conquis Mondane et…

29 avril 2015

Dans « Non classé »

Général Edouard de Curières de Castelnau

Général Edouard de Curières de Castelnau

Celui que Georges Clémenceau surnommait avec aversion « le capucin botté » naît le 24 décembre 1851 à Sainte-Affrique (Aveyron). Fils de Michel et Marthe de Curières de Castelnau, avocat, Édouard est issu d’une lignée de la très vieille noblesse rurale du Haut-Rouergue. L’un de ses ancêtres, le Seigneur Hugues de…

19 mars 2016

Dans « Grande Guerre »

12 septembre 2012
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Histoire & Culture

La religion gauloise – 2

by adminfhesp 11 septembre 2012


3. L’évolution après la conquête romaine

Le premier phénomène que l’on observe est la latinisation du nom de certains dieux gaulois. Ainsi, Lug devient tour-à-tour Lucubus, Lucuves et Lucubo. Le nom latinisé des divinités gauloises peut être suivi des appellations Deus/Dia, Sanctus/Sancta et Dominus/Domina.

Représentation de Succelus sous les traits de Jupiter

Concernant les représentations figurées, on observe une évolution lente mais constante. Ainsi, les grandes divinités du Panthéon gaulois sont rapprochées des dieux et déesses de Rome avec l’attribution d’un habillage romain (toges). Ainsi Succelus peut être représenté avec la barbe et la chevelure de Jupiter. La colonne de Jupiter à l’anguipède, retrouvée à Mayence (cette partie actuelle de l’Allemagne comptant alors une importante population d’origine celte), est surmontée d’un Jupiter à cheval qui écrase et transperce de sa lance un géant dont le corps est surmonté d’une tête de serpent. La lance représente alors la puissance de Taranis.

Les colons romains et les administrateurs envoyés en Gaule vont certes continuer de vénérer les dieux et déesses traditionnels mais ne vont pas chercher à l’imposer. Ainsi, les Gaulois auxquels est laissée la liberté de culte, vont adhérer assez vite à la religion romaine (traditionnelle et civique), tout en conservant l’attachement à leurs propres divinités. Enfin, sous l’Empire, le Culte Impérial s’imposera de lui-même. C’est dans cette optique que sont bâtis le Temple d’Auguste et de Livie de Vienne (au sud de Lyon, actuel département du Rhône), ainsi que le sanctuaire d’Irminenwingert. Ses deux édifices sont chacun placé sur un haut podium tout en se trouvant cerclé par des constructions diverses. Ils marquent ainsi la volonté de Rome de marquer sa dominance sans pour autant susciter de réactions hostiles, tout en exprimant d’une coexistence (voire d’une alliance) pour le progrès. Ainsi, le sanctuaire d’Irminenwingert adopte le type italique sans pour autant abandonner les composantes indigènes.

Ainsi, comme le souligne Simone Deyts, loin d’être le signe d’une quelconque « résistance » gauloise à l’Empire Romain, l’adoption du procédé cumulatif atteste d’une vision d’ensemble intégratrice. Les corporations qui pratiquent ce procédé, le font aussi souvent selon une dimension sociale et politique.

En tout cas, on observe dès le Ier siècle ap. J-C, une coexistence des appellations qui influencent la dénomination des divinités topiques gauloises (ville, bois). Ainsi, les Lares, Genius et Numen  – terme romain – est suivi d’un adjectif indiquant sur quoi ou sur quoi ils exercent leur protection.

En outre, les matres et matronae (déesses mères représentées assises sur un trône, ce qui symbolise leur fonction souveraine) sont assimilées aux divinités topiques de la maternité, de la procréation (abondance, vie, « fortune »). Elles protègent les femmes en couche, ce qui symbolise l’abondance dans sa forme féminine. Il est donc fréquent de voir des matres gallo-romaines portant des corbeilles de fruits. Elles sont souvent assimilées aux tribus ; Matres Nemausiacae (Nîmes), Matres Treverae (Trévires)…

Colonne de Jupiter à l’anguipède

Les grands dieux romains « s’implantent » bien aussi en Gaule. Ainsi, sous le règne de Néron, on dresse une haute statue de Mercure Dumias, dans la Cité des Arvernes, sur le Puy-de-Dôme. En outre, les peuples des Gaules romanisés qui ont pratiqué le commerce avant la conquête adoptent assez vite la figure de Mercure Mercalis, protecteur des marchands. D’autre part, les Gaulois vont donner lui donner comme compagne Rosmerta (qui porte la corne d’abondance), afin de conférer au héraut de Jupiter, un plus grand rôle de procurateur de richesses.

Mercure et Rosmerta

Quant à Mars, très populaire en Aquitaine et en Narbonnaise, il se voit attribué des surnoms s’inscrivant dans une tradition ancestrale gauloise ; Mars Mullo, Mars Alborix, Mars Rigisanus et Mars Canulus. Mars doit ainsi assurer le bien de la cives, du pagus ou de la civitas.

Jupiter est beaucoup plus présent dans l’Est de la Gaule, moins en Aquitaine. Il apparaît souvent sous forme d’un homme d’âge mûr, torse nu ou drapé d’un manteau de pourpre, avec le visage orné d’une barbe et tenant la roue (attribut de Taranis), ainsi qu’un sceptre.

Concernant les guérisseurs, Daniel Paunier a relevé que les Gaulois ont très vite adopté Esculape (qui porte souvent l’épithète d’Augustus), Apollon, Neptune, Mercure et Marc Caturix. Ajoutons que les dieux dont le culte est attesté à Trêves (Trévires) sont considérés comme « porteurs de Salut ». L’Apollon de l’Altbachtal et Apollon Grannus sont un peu les « héritiers » de dieux gaulois des eaux thermales et de la guérison.

Détail du Pilier des Nautes

Voyons maintenant plus en détail l’une des plus importantes sources de pierre gallo-romaines qui nous est parvenue.  Le pilier des nautes qui est a été découvert à Lutèce, incarne cette coexistence pacifique. Il mentionne dix-sept divinités, certaines portant un nom latin (Mars, Vulcain, Jupiter, Castor et Pollux, Fortuna et Apollon) et d’autre conservant leur nom gaulois (Esus, Tarvos, Smertrios, Rosmerta, Trigaranus, Sirona et Cernnunos). Smertrios est représenté sous les traits de Hercule, pendant que les divinités féminine apparaissent telles des Matres. Mercure apparaît enfin aux côté d’une Minerve-Rosmerta.

Sources :
– SCHEID John : La Religion des Romains, Armand Colin, Paris
– McMULLEN Ramsay : Le Paganisme dans l’Empire Romain, PUF
– LEGLAY Marcel : La Religion romaine, Armand Colin, Paris

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La religion gauloise - 1/2

La religion gauloise – 1/2

Tout d’abord, les dieux gaulois ne sont pas en opposition avec les dieux romains. Si la Religion romaine reste conservatrice, il n’en demeure pas moins qu’elle est marquée par une grande tolérance dans les Provinces. Ajoutons que les dieux gaulois, répondant aux mêmes attentes (souvent agraires) que leurs pendants romains,…

28 mai 2013

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Chroniques gauloises : la conquête de la Gaule (article libre)

Chroniques gauloises : la conquête de la Gaule (article libre)

Loin d’être une initiative personnelle de Jules César, la conquête de la Gaule est en fait un processus amorcé après les Guerres Puniques qui va acquérir une dynamique jusqu’à la bataille d’Alésia. Ce qui relevait au départ d’une conquête de sécurisation des frontières septentrionales de Rome va se muer une…

6 juin 2013

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« Les racines de l’espérance »

Nous rééditons cet article qui nous semble être une bonne contribution à la neuvaine pour la France à laquelle France-Histoire-Espérance s’associe pleinement. « Apprenez, mon fils, que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise romaine qui est la seule véritable Eglise du Christ » C’est…

15 novembre 2014

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11 septembre 2012
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Histoire & Culture

Général Joseph de Goislard de Monsabert

by adminfhesp 8 septembre 2012

Restant toujours dans l’ombre du Maréchal de Lattre de Tassigny, le Général de Montsabert reste néanmoins l’un des officiers français ayant joué un rôle important dans la campagne d’Italie et dans la Libération du territoire national.
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Joseph Jean de Goislard de Monsabert voit le jour le 30 septembre 1887 à Libourne au sein d’une vieille famille terrienne aux racines béarnaises et gasconnes. Son futur supérieur, Jean de Lattre de Tassigny le décrivait comme « petit, râblé, avec l’allure d’un cadet de Gascogne ».
Très jeune, il manifeste une vocation pour la carrière des armes. Après sa scolarité secondaire chez les Jésuites du Collège Saint François-Xavier de Vannes, il passe un an au sein du 50e Régiment d’Infanterie puis intègre l’Ecole de Saint-Cyr en 1907 au sein de la « Promotion du Maroc ». Sorti Sous-Lieutenant en 1908, il choisit l’Infanterie et se retrouve versé au 44e RI puis au 3e Régiment de Tirailleurs Marocains en Afrique du Nord. Dès lors, sa carrière d’officier sera presque indissociable de l’Armée d’Afrique.

Lieutenant au 1er Régiment Mixte de Tirailleurs et Zouaves (RMTZ, Lieutenant-Colonel Verrière) de la Division Marocaine du Général Georges Humbert en août 1914, Joseph de Montsabert combat sur la Marne (Marais de Saint-Gond), avant d’être versé au sein du 9e Régiment de Marche de Zouaves (Colonel Couranjou). Au sein de cette unité, Montsabert participe aux combats sur l’Yser, à Verdun, sur le Chemin des Dames,  à Coeuvres (1918), à Hangest-en-Santerre et à Parpeville.
Monsabert termine la Grande Guerre avec le grade de Chef de Bataillon, la Légion d’Honneur, la Croix de Guerre et sept citations.

Après la victoire de 1918, Montsabert suit des cours à l’Ecole de Guerre de 1920 à 1922 et devient un spécialiste des troupes d’infanterie nord-africaine. Promu Lieutenant-Colonel en 1932, il sert dans les garnisons de Tadla, Tazla et Blida, avant de recevoir le commandement du 9e Régiment de Tirailleurs Algériens (RTA). Promu Colonel en 1937, il commande la 81e Brigade d’Infanterie à Blida en 1939. Il ne participe pas aux combats de 1940, étant cantonné au sein de l’Armée d’Afrique. Il reste donc sous les ordres des Généraux Weygand et Juin durant deux années, attendant le moment de la revanche. Il reçoit ses deux étoiles de Général de Brigade en 1941.

Lors de l’Opération « Torch », Monsabert prend fait et cause pour le débarquement allié et prépare l’arrivée du Général Giraud à Blida. Déchu de sa nationalité française par le Gouvernement de Vichy, Joseph de Monsabert reçoit néanmoins le commandement des Corps Francs d’Afrique, puis des éléments de réserve du XIXe Corps d’Armée du Général Koeltz. Fin mars 1943, Montsabert reçoit le commandement de la Division de Marche de Constantine très vite rebaptisée 3e Division d’Infanterie Algérienne (DIA) avec laquelle il participe à chasser les Allemands et les Italiens de Tunisie. Montsabert forge alors sa division en s’attirant la loyauté des Tirailleurs d’Algérie et de Tunisie. Il commande ainsi aux 3e et 7e Régiments de Tirailleurs Algériens (RTA), au 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens (RTT) et au 67e Régiment d’Artillerie d’Afrique. Bientôt, la 3e DIA est intégrée au nouveau Corps Expéditionnaire Français (CEF) du Général Juin qui doit participer aux opérations alliées en Italie.

En janvier 1944, Monsabert reçoit l’ordre de Juin de s’emparer du Monte Belvedere conformément aux dispositions offensives prises par le général américain Mark W. Clark. Devant les positions défensives allemandes fermement tenues par la 5. Gebirgs-Division (Division de Montagne) de Julius Ringel, Monsabert fait d’abord savoir à son supérieur qu’une telle attaque – même s’il s’agit d’une diversion – ne sera que suicidaire. Mais les deux hommes savent que ce sont les ordres et le 26 janvier, après un tir de barrage d’artillerie, Monsabert envoie ses trois régiments à l’assaut des pentes du Belvedere. L’assaut est sanglant mais le 4e RTT s’illustre particulièrement en conquérant l’éminence de haute lutte. Profondément humain, Monsabert est durement affecté par le sang versé par ses troupes. On dit même qu’il pleura devant l’état des pertes de sa division.
Néanmoins, le sacrifice de ses hommes permet à l’Armée française d’Afrique d’obtenir l’estime des Américains et des Britanniques.
Après quatre mois de repos et de re-complètement des effectifs, la 3e DIA participe à la percée des Monti Aurrunci en s’emparant de Castelforte et à la victorieuse marche sur Rome. Le 3 juillet, Montsabert et ses hommes entrent les premiers dans Sienne.

En août 1944, la 3e DIA est rassemblée à Tarrente en vue de débarquer en Provence au sein de la Ire Armée Française. Après le 15 août, Monsabert mène sa division au combat dans la libération du Var et des Bouches-du-Rhône. Le 21 août, de Lattre lui donne alors l’ordre de libérer Toulon et Marseille, ce que Monsabert et ses Tirailleurs accomplissent entre les 21 et 28 août en capturant 10 000 prisonniers allemands.

Le 31 août 1944, Joseph de Monsabert laisse le commandement de la 3e DIA au Général Augustin Guillaume pour prendre celui du IInd Corps d’Armée Français. Il mène alors cette grande unité dans poursuite de la 19. Armee allemande et dans la remontée de la Vallée du Rhône, avec la 1re DFL du Général Brosset en tête. Les troupes de Monsabert libèrent donc Saint-Etienne, Mâcon, Chalon-s/-Saône, Autun et Dijon. En novembre, Montsabert mène son unité dans les durs combats des Vosges en coopération avec les troupes américaines de la VIIth US Army du General Alexander M. Patch. Toujours sous les ordres du Général de Lattre de Tassigny et en coordination avec le Ier Corps d’Antoine Béthouart, Monsabert joue un rôle particulièrement actif dans la reconquête de l’Alsace et dans la défense de Strasbourg pendant la contre-attaque de la 1. Armee allemande.

Lors de la campagne d’Allemagne, Monsabert franchit le Rhin avec la Ire Armée française, fonce à travers le Schwarzwald et le Bade-Wurtemberg pour s’emparer de Stuttgart en avril.

En juillet 1945, il reçoit le commandement des forces françaises en Allemagne avant d’être élevé Grand-Croix de la Légion d’Honneur. Ayant atteint la limite d’âge en 1946, il quitte la vie militaire mais entre en vie politique. En 1951, il est élu député RPF (parti gaulliste) des Pyrénées-Atlantiques, mandant qu’il occupe jusqu’en 1955 avant de prendre définitivement sa retraite. Il se consacre aussi à l’écriture en publiant « Il faut refaire l’Armée française ».

S’étant retiré de toute vie publique, Joseph de Goislard de Monsabert s’éteint à Bordeaux le 13 juin 1981 à l’âge de quatre-vingt-treize ans. Il est inhumé à Bordeaux même.

Il était titulaire des décorations suivantes : Légion d’Honneur, Grand-Croix de la LH, Croix de Guerre 1914-1918, Croix de Guerre belge de 1914-1918, Médaille Militaire du Maroc, Croix de Guerre 1939-1945, Croix de Guerre des TOE, Médaille Militaire, Mérite Militaire Chérifien, Military Cross britannique, Bronze Star Medal (Etats-Unis) et Croix de Guerre du Luxembourg.

Entretien avec le Général de Monsabert disponible ici (réalisé par Henri de Turenne et Daniel Costelle) :

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11 janvier 1952 : Mort du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny

11 janvier 1952 : Mort du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny

Né en 1889 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), d’une famille aux racines allant du Bas-Poitou à la Wallonie, Jean Marie Gabriel de Lattre de Tassigny sort de Saint-Cyr en 1909 dans la Promotion Mauritanie. – Pendant la Grande Guerre, il combat comme Lieutenant dans le 12e Régiment de Dragons puis dans  le…

11 janvier 2017

Dans « Histoire militaire française »

La Bataille des Vosges (1944) - Première partie

La Bataille des Vosges (1944) – Première partie

– La conquête du massif vosgien marque le début de la campagne d’Alsace de l’hiver 1944. Alors que la IIIrd Army de Patton a libéré Nancy et marque une pause dans sa difficile opération pour prendre Metz, le VIth Allied Army Group du General Jacob L. Devers déclenche une offensive…

4 novembre 2014

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Campagne d’Alsace 1944-1945 (Troisième partie)

Campagne d’Alsace 1944-1945 (Troisième partie)

4 – STABILISATION DU FRONT AUTOUR DE COLMAR 1 – Défense allemande et désaccords français – A la fin du mois de novembre, alors que Jacob L. Devers confie la priorité des opérations à Patch, pensant que les Français du Général de Lattre viendront facilement à bout des forces allemandes…

27 décembre 2014

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8 septembre 2012
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Histoire & Culture

Général Aubert Frère

by adminfhesp 29 août 2012

Figure méconnue de la Résistance à l’occupant allemand, Aubert Frère a été l’un des seuls officiers supérieurs de l’Armée français, avec Charles Delestraint, à avoir payé de sa vie son engagement.
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Fils d’un agriculteur du sud de l’Artois et sixième d’une famille de onze enfants, Aubert Achille Jules Frères voit le jour le 21 août 1881 à Grévilliers, dans le sud du Pas-de-Calais.
Sa famille est très pieuse et son enfance est fortement marquée par la Foi Catholique. Après avoir effectué sa scolarité secondaire au Collège Saint Jean-Baptiste de la Salle de Bapaume et se révèle très bon élève. Il entre ensuite au Collège Saint-Bertin de Saint-Omer pour préparer son Baccalauréat qu’il décroche en 1900.

Choisissant la carrière des armes, il entre à Saint-Cyr la même année au sein de la « Promotion du Tchad ». Choisissant l’Infanterie coloniale à sa sortie en 1902, il épouse Pauline Legrand avant de se retrouver envoyé en Oranie puis au Maroc. Son comportement et ses aptitudes durant des opérations de pacification sous les ordres du Général Lyautry lui valent la Légion d’Honneur après huit années de service actif, ainsi que  la promotion au grade de Capitaine en 1912.

De retour en France en 1912, il sert d’abord au 8e Bataillon de Chasseurs à Pied à Amiens, avant de rejoindre le 1er Régiment d’Infanterie à Cambrai. Engagé en Belgique avec son Régiment, le Capitaine Frère est blessé dans les combats de Charleroi. De retour au front en 1915, il participe aux deux batailles de Champagne, à celle de Verdun et aux combats sur la Somme. Il gagne le grade de Commandant et deux citations. Versé au 6e Bataillon de Chasseurs Alpins en 1917, Aubert Frère combat au Chemin des Dames et sur l’Aisne et en ressort avec une seconde blessure. De retour au combat en 1918, il commande encore au feu sur la Somme et en Picardie pour recevoir une troisième blessure, très grave cette fois-ci. Il gagne néanmoins le grade de Lieutenant-Colonel, ce qui est particulièrement jeune.
Après la Grande Guerre, Frère retrouve le 1er RI à Cambrai comme commandant jusqu’en 1924. Promu Colonel l’année suivante, il connaît un intérêt certain pour les chars qui ont fait merveille en 1918. Commandant de l’Ecole des Chars, il milite pour l’autonomie de l’Armée Blindée, allant à l’encontre du conservatisme de l’époque qui préconise plutôt l’appui des chars au profit de l’infanterie. Mais il n’est pas écouté. Général de Brigade en 1931, il est nommé commandant de l’Ecole de Saint-Cyr de 1931 et 1935. Il part ensuite pour Nancy commander la glorieuse 11e Division d’Infanterie, « la Division de Fer » jusqu’en 1937. Promu Général de Corps d’Armée cette même année, il commande la 3e Régiment Militaire à Rouen jusqu’en 1939, puis la 10e à Strasbourg à la veille de l’entrée en guerre.

En septembre 1939, il commande le VIIIe Corps d’Armée en Moselle qui coiffe les 24e DI, la 31e Division d’Infanterie Alpine et le Secteur Fortifié de Rohrbach. Le Général Frère commande à son corps durant l’opération rapide en Sarre qui ne donne pas de suite. Avant la campagne de 1940, Frère assiste à l’inertie du commandement français qui lui confie le commandement de la VIIe Armée en remplacement du Général Corap. Il fait montre d’énergie sur la Somme et sur l’Aisne en freinant l’avance des blindés d’Höppner. Mais il est forcé d’applique l’ordre de repli général de Gamelin vers le sud. Frère mène alors une dure retraite marqué par des combats de jour comme de nuits mais il ramène tout le reste de son armée dans le Périgord, avec toute sa cohésion, ce qui représente un exploit.

Pétain qui apprécie Frère, le nomme commandant de la 12e Régiment Militaire de Limoges. Comme beaucoup de ses collègues, il n’apprécie pas de Gaulle qu’il considère d’abord comme un déserteur. C’est d’ailleurs lui qui préside le tribunal qui condamne le futur chef de la France Libre à mort pour désertion. Le 17 août, Frère devient Gouverneur Militaire de Lyon et commandant de la 14e Région Militaire. Dès lors, il prend une part active dans la résistance naissante en Zone Libre en ordonnant, sous couverts administratifs, de cacher des armes et du matériel. En juillet 1941, le Général Frère prend la tête du 2nd Groupe de Divisions à Royat (Puy-de-Dôme) ce qui lui donne l’autorité sur la moitié de l’Armée d’armistice. Il en profite alors pour faire la tournée de garnison et encourager les officiers à l’esprit de résistance en attendant la revanche. Mais on a vent de ses menées à Vichy et officiellement atteint par la limite d’âge, il est retiré du service actif le 1er septembre 1942.

Mais lors de l’invasion de la Zone Libre par les Allemands en novembre, Frère accepte la proposition des généraux Verneau, Olléris et Revers pour prendre la tête de l’ORA (Organisation de Résistance de l’Armée), formation clandestine formée presqu’exclusivement d’officiers et de soldats qui prépare le soulèvement contre les allemands et tentent de structurer des maquis sous le patronage des militaires. Bien que très surveillé par la police puis par la Gestapo, Frère s’emploie à donner une plus forte structure à son mouvement et à nouer des contacts avec les autres réseaux de la zone sud. On lui propose de passer en Grande-Bretagne mais il refuse.

Mais le 12 juin 1943, le Général Frère et son épouse sont tous deux arrêtés à leur domicile de Royat puis séparés. Le Général Jean-Edouard Verneau prend la tête de l’ORA à sa place. Frère est emprisonné à Vichy et à Fresnes où il est brutalement torturé. On lui fait croire qu’il sera incarcéré dans un château dans le Tyrol mais au lieu de cela, il est envoyé au Camp de concentration du Struthof en Alsace. Il succombe à l’épuisement le 13 juin 1944 et son corps brûlé. Ses cendres sont ensuite dispersées aux alentours.
Pauline, son épouse aura la chance de revenir de Ravensbrück sans avoir pu revoir son mari.

Le Général Weygand lui rendra hommage dans une biographie qu’il lui consacrera après-guerre.

Lire :
– SCHIAVON Col. Max & DE LANNOY François : Généraux français de 1940, ETAI

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13 mars 1854 : Disparition du Comte Joseph de Villèle

13 mars 1854 : Disparition du Comte Joseph de Villèle

S’il fut l’une des têtes pensantes du Parti Ultra sous la Restauration, ce qui lui valut une forme d’ostracisme historique et mémoriel, Joseph de Villèle, Ministre de Louis XVIII et de Charles X fut une personnalité sans doute plus modérée qu’on ne le pense, partisan d’une politique internationale prudente et…

13 mars 2016

Dans « Grands personnages politiques »

15 mars : fête de Sainte Louise de Marillac

15 mars : fête de Sainte Louise de Marillac

Louise de Marillac naît le 12 août 1591 à Ferrières-en-Brie. On ne connaît pas sa mère mais on sait qu’elle est la fille de Louis Ier de Marillac (1556-1604), Seigneur de Ferrières-en-Brie et de Villiers-Adam, officier au service d’Henri III et d’Henri IV. Cependant, la petite Louise se voit octroyer…

15 mars 2016

Dans « Les Grands Saints de l’histoire de France »

20 mars 1929 : Disparition du Maréchal Ferdinand Foch

20 mars 1929 : Disparition du Maréchal Ferdinand Foch

Fils de Napoléon Foch et de Sophie Dupré, Ferdinand Foch voit le jour le 22 octobre 1851 à Tarbes dans une famille de catholiques de tendance bonapartiste. Il est issu d’un milieu de la moyenne bourgeoisie provinciale, de militaires et de médecins. Ses parents sont eux-mêmes des rentiers qui assurent à…

20 mars 2016

Dans « Grande Guerre »

29 août 2012
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Histoire & Culture

Vins et crus ; le Beaujolais

by adminfhesp 25 août 2012

Chers lecteurs, chères lectrices, en l’honneur de Saint Vincent de Saragosse Patron des Vignerons, je vous propose de découvrir ou redécouvrir les vins du Beaujolais.

Coincés entre les nobles vignobles de Bourgogne et les crus de la Côte-du-Rhône, les vins du Beaujolais ont vu leur réputation quelque peu galvaudée par le célèbre et très festif Beaujolais nouveau. Et pourtant, le vignoble du Beaujolais produit de petits trésors qui font la joie des amateurs de vin. Voici une petite présentation.

S’étendant sur le long de la rive droite de la Saône entre Mâcon et une ligne Roanne – Villefranche-sur-Saône, le vignoble du Beaujolais produit toute une gamme de à partir des cépages Gamay Noir (Rouge), Chardonnay et Aligoté (Blancs).

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25 août 2012
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Histoire & Culture

26 mars 1351 : Combat des Trente

by adminfhesp 23 août 2012

Cet épisode a lieu durant la Guerre de Succession de Bretagne (1341-1364) – pendant  la Guerre de Cent Ans – qui opposait le Parti de Jean de Montfort soutenu par Édouard III d’Angleterre et le Parti de Charles de Blois, cousin du Roi de France.
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– Avec la Guerre de Cent, le combat dit chevaleresque tendit à disparaître au profit de formes de combats plus brutales. Ainsi, à la fin du mois de mars 1351, Jean IV de Beaumanoir lieutenant de Charles de Blois commandant la Place de Josselin, devait traiter avec l’Anglais Richard de Bemborough Capitaine de Ploërmel. Or, sur la route menant de Josselin à Ploërmel, Beaumanoir constata que l’Anglais s’en prenait sans pitié aux laboureurs et marchands du pays. Selon Jehan Froissart, Beaumanoir aurait apostrophé Bemborough en ces termes : « Chevaliers d’Angleterre, je m’étonne fort que des hommes, vaillants comme vous l’êtes, fassent une guerre honteuse et cruelle, non pas aux gens qui portent les armes, mais aux mar­chands, aux laboureurs, aux hommes paisibles. Ce n’est pas coutume que les soldats soient employés à vexer et à ruiner le pauvre habitant qui sème le blé, qui nous procure le vin et qui nourrit le bestial » ; avant d’ajouter : « les Anglais sont sans doute des guerriers recommandables ; mais à mon avis, ils sont loin de l’emporter sur les Bretons.. A l’occasion je me fais fort de le leur apprendre par expérience ».

– Bemborough accepta donc le défi et les deux capitaines convinrent de s’affronter dans un champ au « chêne de Mi-Voie » (entre Ploërmel et Josselin), avec dix chevaliers et vingt écuyers dans chaque camp. Dans le camp anglais on trouvait aussi un redoutable aventurier allemand nommé Croquart.

– Le combat dura d’abord deux heures à l’issue desquelles les Anglais eurent l’avantage sur les Bretons du Parti de Blois. Bemborough proposa à Beaumanoir de « remettre à plus tard la journée et d’en référer à leurs Souverains »(dixit J. Froissart). Mais après avoir consulté ses hommes, Beaumanoir refusa et l’affrontement reprit. Les deux capitaines s’affrontèrent. Bemborough eut l’avantage sur Beaumanoir et lui enjoignit de se rendre. Ce à quoi le vaillant breton répondit : « Par Saint-Yves ! Il n’en sera pas comme tu penses ! ». L’Anglais voulut porter le coup de grâce à Jehan de Beaumanoir mais celui-ci fut sauvé par l’un des ses écuyers qui blessa Bemborough d’un coup de lance, permettant à Beaumanoir de décapiter son adversaire.

– Déconcertés, les chevaliers anglais décidèrent d’abandonner le combat. Cela n’empêcha pas Croquart d’être proclamé meilleur combattant côté Anglais, contre un certain Tinténiac dans le camp adverse.
Blessé et en nage, Beaumanoir réclama à boire. L’un de ses compagnons, Geoffroy du Bouäys lui répondit par cette formule devenue célèbre : « Bois ton sang Beaumanoir ! Cela calmera ta soif ». La famille de Beaumanoir reprit cette réponse comme devise.

Statue de Jehan IV de Beaumanoir à Dinan

– Le combat des Trente n’eût aucun impact politique mais il est resté dans la légende comme l’un des derniers combats de chevalerie.

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13 juillet 1380 : Mort de Bertrand du Guesclin Connétable de France

13 juillet 1380 : Mort de Bertrand du Guesclin Connétable de France

Né en 1320 à La Motte-Broons, dans le Duché de Bretagne et dans le Comté de Dinan, fils de Robert II du Guesclin, hobereau de vieille souche, vassal des Ducs de Bretagne et de Jeanne de Malesmains, Bertrand du Guesclin est décrit dès sa jeunesse comme «laid, petit, les jambes…

13 juillet 2016

Dans « Epoque médiévale »

Olivier V de Clisson, Connétable de Charles VI

Olivier V de Clisson, Connétable de Charles VI

Personnalité quelque peu occultée par Bertrand du Guesclin, surnommé « Le boucher de Benon », Olivier V de Clisson reste l’un des plus grands capitaines de la Guerre de Cent Ans mais possède la particularité d’avoir servi dans les deux camps. – Fils d’Olivier IV de Clisson et de Jehanne de Belleville,…

23 avril 2015

Dans « Non classé »

22 juillet 1461 : Mort de Charles VII dit le Victorieux

22 juillet 1461 : Mort de Charles VII dit le Victorieux

Souverain passé à la postérité comme étant le « Petit Roi de Bourges qui a trahi Jehanne d’Arc » , dénigré par les historiens de la IIIe République, il apparaît très souvent comme un monarque effacé sinon insignifiant, coincé avec son père Charles VI le Fou entre les grands règnes…

22 juillet 2016

Dans « Bas Moyen-Âge et Guerre de Cent Ans »

23 août 2012
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Histoire & Culture

20 décembre 1590 : Mort d’Ambroise Paré

by adminfhesp 18 août 2012

Né en 1510 à Bourg-Hersent (Duché du Maine, aujourd’hui en Mayenne), il est considéré comme le père de la chirurgie moderne.

Il eut notamment comme patients Henri II, François II, François de Guise Duc de Lorraine, le Connétable Anne de Montmorency et Antoine de Bourbon.
Élève Compagnon à l’Hôtel-Dieu en 1519, il se fait remarquer en désertant les livres de chirurgie de l’époque pour… étudier les cadavres.
Devenu Maître Barbier-Chirurgien en 1536, il sert dans les Armées royales et pratique de nouvelles méthodes de cautérisation des plaies et de guérison des blessures, comme la ligature à base de jaune d’œuf, d’huile de rose et de térébenthine. En 1551, il devient Premier Chirurgien du Roi après avoir guéri le Duc de Lorraine.

Sa renommée s’accroît grâce à ses travaux de chirurgie qu’il détaille dans l’Anatomie universelle du corps humain, La manière de traicter les playes faictes tant par hacquebutes, que par flèches et mortification, avec les pourtraictz des instrumentz nécessaires pour leur curation, ou encore les Dix Livres de la Chirurgie : et le magasin des instruments utiles à icelle.

S’il n’a pas été un découvreur théorique, Ambroise Paré contribua énormément à la guérison des artères et des plaies.

Considéré tantôt par les uns comme un Huguenot, tantôt comme un catholique tolérant par les autres, il n’en interpella pas moins l’Archevêque de Lyon (selon le chroniqueur Pierre de l’Estoile) à la veille de sa mort, sur le sort du Peuple de France souffrant des vicissitudes de la Guerre.
Il eut droit à de très belles funérailles à Paris en l’église Saint-André-des-Arts.

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François de Montmorency-Bouteville, Maréchal de Luxembourg et Tapissier de Notre-Dame

François de Montmorency-Bouteville, Maréchal de Luxembourg et Tapissier de Notre-Dame

Fils de François Ier de Montmorency-Bouteville qui avait été décapité en 1628 sur ordre de Louis XIII pour avoir osé défier le Cardinal de Richelieu en se brettant Place Royale, avec Guy d’Harcourt, François-Henri de Montmorency-Bouteville, Duc de Piney et Comte de Luxembourg, combat d’abord très jeune pendant la Guerre…

4 janvier 2017

Dans « Grand Siècle »

2 août 1589 : Mort d'Henri III

2 août 1589 : Mort d’Henri III

« Ce Roy étoit un bon prince, s’il eût rencontré un meilleur siècle. » disait de lui Pierre de L’Estoile. Né le 19 septembre 1551 à Fontainebleau, troisième fils de Henri II et de Catherine de Médicis, baptisé sous le prénom d’Alexandre-Edouard et dernier Souverain de la dynastie des Valois.…

2 août 2016

Dans « Grands personnages politiques »

Philippe-Emmanuel de Lorraine Duc de Mercoeur

Philippe-Emmanuel de Lorraine Duc de Mercoeur

Fils de Nicolas de Lorraine Comte de Vaudémont et de Jeanne de Savoie-Nemours, Philippe-Emmanuel de Lorraine Duc de Mercoeur et de Penthièvre, Comte de Nomeny et Baron d’Ancenis voit le jour en 1558 à Nomeny. En 1575, sa sœur Louise de Vaudémont épouse Henri d’Anjou, ce qui fera de lui le…

19 février 2016

Dans « Non classé »

18 août 2012
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Histoire & Culture

25 mars 1945 : la Ière Armée française atteint le Rhin près de Spire

by adminfhesp 17 août 2012

Alors qu’en Rhénanie et sur la Ruhr, Britanniques et Américains parachèvent la réussite des opérations « Plunder » et « Lumberjack », le VIth Army Group de Devers s’apprête à franchir de force le Rhin et la frontière allemande en Alsace et Moselle. Sauf que les Américains confient encore aux Français un rôle assez limité, leur enjoignant de sécuriser la rive droite de la Lauter, sur la frontière franco-allemande. Après la prise de Colmar, de Lattre a reconstitué ses forces et comblé les pertes survenues au mois de février. Plusieurs régiments de Tirailleurs particulièrement éprouvés après les combats de la Poche de Colmar (8e Tirailleurs Marocains ; 1er et 7e Tirailleurs Algériens), ont été remplacés par des unités de FFI elles-mêmes reformés après avoir connu l’expérience du feu dans les Vosges et en Haute-Alsace. Ainsi, le 151e Régiment d’Infanterie (Colonel Gandoët) composé d’éléments à forte tendance communiste et le 49e RI (Colonel Pommiès) ancien corps-franc remplacent des unités divisionnaires parties au repos. En outre, de Lattre peut aussi compter sur deux nouvelles unités formées à la fin de 1944 avec des éléments FFI ; la 10e DI (Général Pierre Billotte) et 14e DI (Général Raoul Salan). Notons que la seconde division est la résurrection d’une unité commandée en 1940 par de Lattre lui-même !

– Pendant que la VIIth US Army d’Alexander M. Patch attaque dans les Basses-Vosges et sur la Sarre, libérant Forbach, la Ire Armée française doit développer son attaque sur la Lauter entre Wissenbourg et Lauterbourg. Pour cette opération le Général de Lattre dispose du du IInd Corps du Général de Montsabert – réduit pour le coup en une Task Force forte d’une division et d’un élément mécanisé –, flanqué sur sa gauche par le VIth US Army Corps (Edward H. Brooks) fort de la 36th « Lone Star » Infantry Division et de la 14th Armored Division.

– Le 15 mars, parallèlement à l’offensive de Patch, la Ire Armée déclenche son offensive sur l’ Annemarie Linie (sorte de ligne avancée de la Siegfried Linie) contre le LXXX. Armee-Korps allemand d’Erich Petersen (1. Armee) en direction de la Forêt de Haguenau, avec la Task Force de Montsabert qui aligne la 3e Division d’Infanterie Algérienne (Augustin Guillaume), les 1er et 2nd Groupement de Tabors Marocains et le Combat Command 6 de la 5e Division Blindée (Colonel de Lavilléon). Ils ont en face d’eux les 257. et 950. Volksgrenadier-Divisionen allemandes.

– Sauf que l’attaque s’embourbe très vite en raison des champs de mines. Le 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens (Colonel Guillebaud), appuyé par des chars M4 Sherman du 2nd Escadron du 6e Régiment de Chasseurs d’Afrique, éprouve de sévères difficultés à prendre Oberhoffen en raison d’un fort tir de barrage de l’artillerie allemande Mais durant l’après-midi, des éléments du 6e RCC, le 3e Bataillon du Régiment de Marche de la Légion Etrangère (3/RMLE) et le 4e Escadron du 1er Régiment Etranger de Cavalerie profitent d’un repli des troupes allemandes pour accrocher la zone forestière de Stiefelhardt. Les Goumiers du 2e GTM du Colonel Pierre Boyer de La Tour, ainsi que des éléments du 96e Bataillon du Génie tentent de s’infiltrer dans la forêt mais sont arrêtés par un important champ de mines.

– Hors de la forêt, la résistance allemande se durcit et il faut deux jours de furieux combat au CC N°6 pour crever l’Annemarie Linie. Du coup, le Colonel de Lavilléon pousse son Combat Command sur la Lauter qui est franchie le jour même. Lauterbourg passe définitivement sous le contrôle des Tirailleurs Tunisiens et des Chasseurs d’Afrique mais reste soumis à des tirs d’artillerie provenant de la rive est du Rhin.
Mais si les Français sont persuadés qu’ils vont très vite mettre le pied en territoire allemand, les Américains enjoignent à de Lattre d’arrêter son offensive pour le 19 mars. Patch souhaite que les Français ne se déportement pas trop vers l’est afin de maintenir le contact avec la 14th Armored Division de Smith qui attaque vers Haguenau.
Mais de Lattre ne l’entend pas ainsi. Selon les mots du Correspondant Pierre Lyautey, le chef français se précipite auprès de Jacob L. Devers à Vittel pour lui demander l’autorisation de franchir le Rhin. Devers n’y voit aucun inconvénient mais la décision dépend de son supérieur, Dwight D. Eisenhower. Néanmoins, de Lattre ordonne au Colonel Guillebaud d’attaquer Scheibenhardt. A 16h00, après une forte préparation d’artillerie, le 4e RTT part à l’attaque avec l’appui des chasseurs de chars M10 Wolverine du 7e RCA qui neutralisent les mitrailleuses allemandes positionnées sur l’autre rive. Grâce à cette couverture, les Tunisiens s’emparent de Scheibenhardt à 16h30 pendant que le 96e BG jette la première passerelle sur le fleuve. En revanche, si les Tunisiens remportent un franc succès, Chasseurs d’Afrique et Légionnaires du CC N°6 ne parviennent pas à dégager la Forêt de Bienwald qui couvre la Siegfried Linie. Il faut plusieurs heures de durs combats pour prendre la petite localité bien défendue de Büchelberg. Néanmoins, le Major.General Brooks envoie plusieurs éléments de la 14th Armored Division (Albert C. Smith) prêter main-forte aux Français. Couverts par des fumigènes, les éléments du Génie et des Bulldozers s’emploient à dégager des couloirs de franchissement dans le champ de « dents de dragons » profond de 300 m. En revanche, s’il réussit à s’emparer de Berg, le 3e Régiment de Tirailleurs Algériens (RTA) du Colonel de la Boisse est toujours bloqué devant Büchelberg le 20 mars.

– Le 22 mars, Tirailleurs, Tabors, Légionnaires et Chasseurs d’Afrique repartent à l’assaut avec un puissant appui dispensé par les chasseurs-bombardiers de la IXth USAAF mais les succès sont encore mitigés. Cependant, dans la nuit du 23-24 mars, 2 000 Goumiers, un escadron du 6e RCA et le 3/RMLE passent à travers les lignes américaines et s’engagent dans la Forêt de Bienwald, avec des hommes du 96e BG et des Bulldozers pour dégager les passages. Malheureusement, la progression s’enlise en raison des mines (qui font un grand nombre de victimes chez les Goumiers) et des difficultés du terrain. Toutefois, à 23h00, le Génie français réussit à tracer un couloir de progression par lequel s’engouffrent hommes, chars (Sherman, Stuart et Wolverine), automitrailleuses M8 Greyhound, jeeps, camions, half-tracks et mules. Le tout sous les tirs de harcèlement de Grenadier armés de lance-roquettes Panzerfaust et de canons de 88 mm. Cependant, l’action des Légionnaires et des Goumiers du 1er GTM (Colonel Leblanc) parvient à dégager le carrefour de la Ferme de Langenberg, indiquant que la retraite est coupée aux Allemands combattant encore dans les bois et à Büchelberg. Puis, les Marocains nettoient l’ensemble de la Forêt de Bienwald, permettant à un escadron du 1er Régiment Etranger de Cavalerie et à la 11e Compagnie du 3/RMLE de foncer vers Hagenbach, pendant que la Colonne marocaine de Leblanc se rue sur Wörth en s’emparant des carrefours de Langensee et de Harz.

– Le 25 mars, Maximiliansau tombe et le Rhin est atteint. Spire n’est qu’à une portée de fusil. Seulement, les Allemands ont fait sauter le pont.

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Campagne d'Alsace 1944-1945 (Seconde partie)

Campagne d’Alsace 1944-1945 (Seconde partie)

2 – LE NETTOYAGE DE LA PLAINE D’ALSACE – Le 27 novembre, le gros de la 3rd US Infantry Division d’O’Daniel entre dans le secteur de Strasbourg et s’emploie à nettoyer le reste de la tête de pont sur la rive gauche du Rhin tenue par les Allemands, ce qui…

26 décembre 2014

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Campagne d'Alsace 1944-1945 : première partie

Campagne d’Alsace 1944-1945 : première partie

1 – LE DÉBUT DE LA CAMPAGNE D’ALSACE : LA RECONQUÊTE INACHEVÉE  1 – Le redéploiement allemand – Fin novembre – début novembre 1944, la situation apparaît bien avantageuse pour les Alliés entre les Vosges la rive droite du Rhin. Les unités du 6th Army Group de Jacob L. Devers ont sérieusement malmené la…

22 décembre 2014

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Campagne d'Alsace - Septième partie (Libération de Colmar)

Campagne d’Alsace – Septième partie (Libération de Colmar)

3 – LE COUP FINAL SUR LA RIVE GAUCHE DU RHIN 1 – Réorganisations – Le 27 janvier, constatant que les Français avancent moins vite que prévu, en dépit de la dépense d’importantes quantités de munitions, Devers se trouve convaincu que l’aide américaine à la Ire Armée reste nécessaire. Mais…

4 février 2015

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17 août 2012
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Histoire & Culture

Chroniques de la Bataille de Normandie – 21/ Opération « Atlantic »

by adminfhesp 16 août 2012

– Le plan de Guy Simonds est le suivant : traverser l’Orne près de Colombelles, poursuivre en direction de la RN 158, attaquer Vaucelles et Cormelles pour ensuite prendre d’assaut la Crête de Verrières. C’est la 2nd Canadian Infantry Division du Major.General Charles Foulkes, arrivée en Normandie dix jours auparavant, qui doit se charger du gros de l’opération. La 3rd Canadian Division de Keller, affaiblie depuis les combats qu’elle mène depuis le 6 juin est chargée du soutien, tout comme la 2nd Canadian Armoured Brigade (Bingham), en plus d’éléments de la 4th Canadian Armoured Division (Kitching), elle aussi récemment arrivée.
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– Du côté allemand, Eberbach discerne très vite l’objectif des Canadiens et donner ordre à Dietrich de placer d’importantes forces en positions défensive, avec canons, mortiers, mitrailleuses, Nebelwerfer et blindés. Ce sont les éléments des 1. SS-PzDiv « Leibstandarte Adolf Hitler » de Theodor Wisch et de la 12. SS-PzDiv « Hitlerjugend » de Kurt Meyer qui tiennent la Crête avec les Tiger du schwere-Panzer-Abteilung 503 de l’Oberst von Rosen. Enfin Dietrich place en réserve les 272. Infanterie-Division (Schack) et 116. PzDiv (von Schwerin). Bien que ne mesurant que 27 mètres de haut, la Crête de Verrières permet aux Allemands de disposer d’une très bonne vue sur l’agglomération caennaise et donc, de surveiller la progression ennemie.

– Le 18 juillet, en soutien de Goodwood, la 3rd Canadian Division et la 51st Highland Infantry Division de Bullen-Smith lancent une attaque de diversion contre Colombelles qui n’a guère grande incidence sur la suite des opérations.
operation_goodwood– L’assaut de la 2nd Canadian Division de Foulkes démarre donc durant la matinée du 20 juillet avec l’appui des Mosquitos et Typhoon. C’est la 5th Canadian Infantry Brigade de Megill qui ouvrent la marche. Aux prix de furieux combats contre les Grenadiere des 272 et 346. ID, les « Canucks » parviennent à prendre les quartiers industriels de Colombelles et le Faubourg de Vaucelles. Pendant l’après-midi, deux Compagnies du Canadian Black Watch Regiment (5th Brigade) réussissent à traverser l’Orne à l’aide de canots pneumatiques. La A Compagny perd 20 hommes tués et blessés dans l’affaire. Les Black Watch réussissent à former une tête de pont sur l’Orne, lorsque les deux autres Battalions de la 5th Brigade ; Calgary Highlanders (Lt-Col. Donald G.H. McLauchlan) et Canadiens Français du Régiment de Maisonneuve franchissent l’Orne à leur tour pour en sécuriser la rive droite. Les Calgary Highlanders bifurquent alors vers le sud pour s’accrocher au Point 67 qui est à la base de l’éperon de la Crête de Verrières. Avec des pertes dues à son premier engagement, la 5th Brigade de Megill a toutefois bien rempli sa mission.

Lieutenant.General Guy Granville Simmonds

Lieutenant.General Guy Granville Simonds

– Simultanément à l’assaut sur l’Orne, Foulkes place alors ses deux autres brigades – 4th de Garroney et 6th de Young – face au gros morceau qu’est la Crête de Verrières. L’assaut démarre avec une force combinée infanterie-char formée des Queen’s Own Cameron Highlanders of Canada, South Saskatchewan Regiment et des Sherbrooke Fusiliers (2nd Canadian Armoured Brigade). Bien entendu, les Typhoons tournent comme des frelons au-dessus des positions défensives allemandes. Sauf que les appareils d’appui ne peuvent rester dans les airs en raison de la pluie torrentielle qui provoque l’arrêt de Goodwood. Les Cameron Highlanders tentent de s’emparer de Saint-André-sur-Orne mais piétinent face au dispositif des SS-Panzergrenadiere des « Leibstandarte Adolf Hitler » et « Hitlerjugend », pendant que les Nebelwerfer crachent leurs roquettes sur les Canadiens. Les South Saskatchewan tentent de gravir la crête de Verrières dans la boue avec l’aide limitée de quelques Sherman du Sherbrooke Fusiliers mais les bouches à feu de la « Leibstandarte » comme les mortiers et MG clouent les canucks sur place. Le South Saskatchewan perd 282 hommes en un après-midi, soit plus du quart de son effectif. La retraite de ce Battalion incite Theodor Wisch, patron de la « Leibstandarte », de lancer son SS-PzGren-Regt 1 « LSSAH » (Albert Frey) contre les Canadiens, imité par Meyer qui lâche les restes toujours mordants de la « Hitlerjugend ».

– Les « Hitlerjugend » malmènent durement l’Essex Scottish Regiment (4th Brigade) qui résistent comme il peut mais doit se retirer du versant de Verrières en laissant 300 hommes à terre. Les deux autres Battalions de la 4th Brigade de Garroney (Royal Regiment of Canada et Royal Hamilton Light Infantry) arrivent en urgence pour tenter de rétablir la situation. Face à cela, Simmonds ordonne à Foulkes d’expédier sans tarder les Black Watch et Calgary Regiments, déjà fatigués, au pied de Verrières pour rééquilibrer la situation et tenir la Cote 67. Les Battalions canadiens réussissent à tenir leur ligne mais leurs pertes s’accumulent face à des Waffen-SS particulièrement combattifs. Il faut donc que plusieurs éléments de la 3rd Canadian Division interviennent pour limiter les dégâts, forçant Wisch et Meyer à retirer leurs forces sur le sommet de la Crête.

– Atlantic est donc un demi-succès (ou un demi-échec). Si la Crête de Verrières est toujours solidement tenue par les Allemands, au moins la banlieue de Caen est-elle enfin aux mains des Anglo-Canadiens. Simmonds peut préparer l’opération « Spring ».

[Suite]

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Chroniques de la Bataille de Normandie – 16/ Libération de Caen (Opération « Charnwood »)

Chroniques de la Bataille de Normandie – 16/ Libération de Caen (Opération « Charnwood »)

Peu de temps après l’échec du premier assaut sur Carpiquet, le General Miles Dempsey et le Lieutenant-General Crocker décident de renouveler l’attaque anglo-canadienne sur un arc allant de l’aérodrome au nord-est de la préfecture du Calvados. Le nouveau plan baptisé « Charnwood » envisage alors d’entrer dans Caen par le nord, nettoyer…

9 juillet 2014

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Chroniques de la Bataille de Normandie - 10/ Opération « Epsom » (Première partie)

Chroniques de la Bataille de Normandie – 10/ Opération « Epsom » (Première partie)

Faisons un bref retour en arrière. Le 11 juin 1944, la 3rd Canadian Division du Major-General Rodney E. Keller emporte de haute lutte le Le Mesnil-Patry, achevant ainsi la mission première à l’issue d’Overlord. Cependant, le commandement britanniques n’a pu prendre Caen dès le 6 juin, pour trois principales raisons :…

28 juin 2014

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Chroniques de la Bataille de Normandie – 20/ Opération « Goodwood »

Chroniques de la Bataille de Normandie – 20/ Opération « Goodwood »

Le 9 juillet, à l’issue de l’Opération Charnwood, la ville de Caen est (en grande partie) aux mains des anglo-canadiens. Seulement, le I. SS-Panzer-Korps de « Sepp » Dietrich tient toujours la Crête de Verrières, la rive droite de l’Orne et toute la partie sud-est de la Plaine de Caen. Montgomery décide…

18 juillet 2014

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16 août 2012
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Histoire & Culture

23 août 1328 : Victoire de Philippe VI à Cassel

by adminfhesp 13 août 2012

Victoire de Philippe VI de Valois et de son cousin Robert d’Artois dont l’histoire a retenu le cri de ralliement du Roi de France Philippe VI de : « qui m’aime me suive ! »

Cette bataille intervient dansun contexte insurrectionnel mettant aux prises plusieurs villes flamandes avec le comte des Flandres Louis de Nevers. Philippe VI intervenant pour soutenir ce dernier.

Après s’être fait attaqués au repos par la piétaille flamande de Nicolaas Zannequin, retranchée sur le Mont de Cassel, le Roy de France et ses Chevaliers se ressaisissent et se lancent à l’assaut, le neveu de Philippe Le Bel menant lui-même la charge.

Ainsi, la charge du Roi et du Comte de Hainaut vinrent mettre fin à la résistance des Flamands qui ne purent utiliser leurs arcs de manière efficace.

De la bataille de Cassel, le Roi Philippe retira le prestige de Roi Chevalier qui avait été l’attribut de ses aïeux Philippe Auguste et Saint Louis. Prestige qui ne survivra malheureusement pas à la Guerre de Cent Ans.

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27 novembre 1382 : Victoire de Charles VI à Roosebeke ou du Mont-d'Or

27 novembre 1382 : Victoire de Charles VI à Roosebeke ou du Mont-d’Or

Alors que Paris est aux mains des Maillotins, l’Ost de Charles VI vient en aide au Comte de Flandres Louis de Male, beau-père du Duc de Bourgogne Philippe II le Hardi, oncle du Roi. – L’Armée Royale (16 000 chevaliers et hommes d’armes) est commandée par trois vétérans de la…

27 novembre 2015

Dans « Epoque médiévale »

12 septembre 1213 : Bataille de Muret

12 septembre 1213 : Bataille de Muret

Cette bataille marquant la fin de la Croisade des Albigeois s’inscrit dans un contexte aussi religieux que féodal. En outre, si Philippe Auguste n’y prit aucune part, laissant agir ses vassaux croisés, la victoire de Muret sur les Seigneurs du Midi et le Roi d’Aragon et Comte de Provence, aura des répercussions…

12 septembre 2014

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14 juillet 1223 : Mort du Roi Philippe Auguste 1/2

14 juillet 1223 : Mort du Roi Philippe Auguste 1/2

Incontestablement, Philippe II Auguste (ou le Magnanime selon Guillaume le Breton) reste l’un des plus grands Rois de France de l’époque médiévale. Souverain brave autant que rusé, conscient du prestige sacré de sa couronne comme aimé de ses Sujets, combattant au devant de sa Chevalerie à Bouvines tout en usant…

14 juillet 2015

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13 août 2012
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Histoire & Culture

Chroniques du Jour-J : 6 juin, l’Assaut des parachutistes

by adminfhesp 10 août 2012

1 – Bénouville

Les premiers appareils à décoller sont bombardiers Halifax tractant les planeurs du groupe du Major Howard ; à 22h56 depuis l’aérodrome de Salisbury.
Les appareils volent à 6 000 pieds au-dessus de la Manche.
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A bord, les parachutistes passent le temps en chantant. Pendant ce temps, des bombardiers de la Royal Air Force bombardent une usine de ciment située à six kilomètres au sud de Bénouville. Après un peu plus d’une heure de vol, Jim Wallwork, principal pilote du planeur d’Howard informe le Major que le pont de Bénouville est en vue. Les pilotes d’Halifax détachent la remorque à près de 6 000 pieds, laissant les planeurs plonger vers le pont. En raison de la dépressurisation, les parachutistes sont forcés de se boucher les narines tout en respirant par le nez.
Comme à l’entraînement, l’atterrissage est brusque et assomme littéralement les parachutistes. Toutefois, les six pilotes ont réussi à poser leurs planeurs à cinquante mètres seulement du pont, sur la rive droite de l’Orne, et les Allemands n’ont strictement rien entendu. En fait, la sentinelle postée en haut du pont a été trompée par l’un des bombardiers qui a été abattu par l’artillerie antiaérienne allemande et s’est écrasé à quelques kilomètres de là. D’autre part, la petite garnison du pont passe la nuit dans les quatre petits Blockhäuse qui tiennent chaque entrée, ainsi que dans les souterrains. Les Allemands entendent donc seulement le ronflement lointain de plusieurs bombardiers alliés.

– Après s’être « réveillés », les hommes d’Howard s’extraient des planeurs, en laissant la garde des appareils aux pilotes et s’avancent silencieusement vers le pont. La sentinelle ne voit rien et ne remarque pas que les britanniques égorgent les gardes dans les deux Blockhäuse de la rive gauche. C’est alors qu’un soldat allemand sort du souterrain et tombe nez-à-nez avec des visages noircis de parachutistes anglais. Sans crier gare, l’un d’entre eux ouvre le feu au PM Sten et l’allemand se fait tuer. Aussitôt toute la garnison se réveille en panique. Howard ordonne alors de lancer l’assaut, comme à l’entraînement. Plusieurs hommes lancent des fumigènes ainsi que des grenades au phosphore dans les nids de mitrailleuse. Le Lieutenant in 2nd « Den » Brotheridge s’élance en tête mais est fauché par un tir d’arme automatique ennemi. Brotheridge est le premier tué anglais du débarquement. Un second soldat connaît le même sort mais en à peine dix minutes, les Britanniques sont maîtres du Pont de Bénouville. Howard fait venir son radio et contacte les navires britanniques pour transmettre le message convenu : « Ham and Jam » (« Jambon et confiture ») ; pour annoncer que le pont est pris intact. En outre, Howard adresse un autre signal à coups de sifflet dans la nuit pour avertir les autres parachutistes que le pont est entre ses mains.

2 – La 6th Airborne

Les avions C-47 Dakota transportant les parachutistes des 3rd et 5th Brigades décollent depuis leurs aérodromes à 23h00.
Mais leur parachutage des deux Brigades s’avère beaucoup plus chaotique que l’atterrissage réussi des hommes d’Howard en raison des nuages bas et d’une navigation rendue difficile. Le Brigadier James Hill atterrit lui-même dans un marais, ce qui ruine ses sachets de thé ! Et en prime, Hill recevra une balle dans une fesse ce qui le rendra colérique durant tout le Jour-J. Le reste des hommes est dispersé entre Ranville et Cabourg – d’autres ayant été même parachutés du mauvais côté de l’Orne – et tentent de se regrouper. Un détachement du 1st Canadian Parachute Regiment mené par le Sergent Davies réussissent à détruire le pont de Varaville qui est l’objectif de l’unité.
La 5th Parachute Brigade de Nigel Poett a plus de chance puisqu’elle réussit à réunit un maximum d’hommes sur la rive droite de l’Orne entre Ranville et Bénouville. Les hommes du 12th Parachute Regiment de Peter Luard comme ceux du 13th d’Anthony Johnson réussissent à établir des positions défensives.

– Le 9th Parachute Battalion du Lt.Col. Terence Otway qui doit s’emparer de la batterie de Merville est lui aussi dispersé après son parachutage au-dessus de Saint-Pair. Otway ne réussit qu’à rassembler un quart de son unité avec quelques hommes du Génie Parachutiste qui doivent ouvrir des chemins dans les champs de mines ceinturant les bunkers. Problème, les Engineers ont perdu leur matériel et doivent déminer au poignard. Après avoir réussi à rallier quelques autres de ses hommes à l’appeau à canard, Otway déclenche son assaut qui bénéficie de l’effet de surprise et s’achève par un succès malgré des pertes. Les parachutistes britanniques détruisent les canons de 105 mm qui menaçaient Sword Beach.

– Pendant la matinée, le planeur Horsa 70.I transportant le Major.General Richard « Windy » Gale se pose sans encombre et Gale foule le sol normand chaussé de ses bottes de chasse et établit son QG au Château de Ranville. Il fait alors état de son entière satisfaction d’être le premier général anglais à marcher sur le sol français depuis 1940.
L’autre audacieuse action des parachutistes de Gale est à mettre au crédit du Commandant Roseveare du 3rd Parachute Royal Engineer Squadron. Réunissant un groupe d’homme et réquisitionnant une jeep d’une Ambulance Company sans aucune forme de procès, Roseveare et ses hommes chargent du TNT sur le véhicule et foncent vers Troarn. Franchissant le bourg à toute allure en ne perdant que les mitrailleurs, les parachutistes plastiquent le pont de Troarn qu’ils réussissent à endommager sérieusement. Il sera détruit le lendemain et privera la 21. Panzer-Division d’un point de passage sur la Dive

3 – « All Americans » et « Screaming Eagles »

– Les Parachutistes des 82nd et 101st Airborne sont aussi dispersés dans le sud du Cotentin. Certains se noient dans les marais du Merdertet en raison de leur paquetage trop lourd. D’autres sont abattus aussitôt arrivés au sol. Certains attendent le lendemain quand il fait jour pour retrouver leur unité. Arrivés au sol, les Généraux Taylor et Ridgeway sont très vite isolés de leur propre état-major et réunissent comme ils le peuvent les troupes qu’ils retrouvent. Taylor perd même son commandant en second, le Brigadier.General Donald S. Pratt, tué par une Jeep dans un planeur.

– Mais selon leurs instructions, d’autres rejoignent des groupes de parachutistes n’étant pas de leur Régiment, ni même de leur division pour tenir le terrain et créer une panique dans les lignes de la 91. Luftlande-Division. Remontés par leurs officiers qui les incitent à tuer tout allemand qu’ils trouvent sur leur chemin s’emploient à tendre des embuscades. C’est ainsi que des hommes de la 82nd Airborne attaquent un convoi de plusieurs véhicules légers allemands et tuant leurs occupants. Parmi les allemands tués, le général Wilhelm Falley commandant de la 91. Luftlande-Division.

– Tout un stick de la F Company du 505th Parachute Regiment tombe en plein dans Sainte-Mère-Eglise dont un bâtiment est en prie à un incendie. En fait, les pilotes de Dakota ont confondu l’incendie avec le balisage. Les soldats allemands présents sur place massacrent 17 parachutistes sur 18. Le seul rescapé étant John Steele. Mais le lendemain, des groupes de parachutistes réussissent à se regrouper autour de Sainte-Mère-Eglise et donnent l’assaut à la ville pour en chasser assez vite les quelques troupes allemandes et la tenir jusqu’à l’arrivée des renforts.

– Revenons aussi sur l’un des plus hauts faits d’armes des parachutistes mais de la 101st Airborne cette fois, très connu grâce à l’excellente au livre et à la série Band of Brothers. Remplaçant de facto le Lt. Meehan, commandant la Easy Company du 506th PIR tué dans l’explosion de son appareil en vol, le Lt. Richard D. Winters décide de mener l’attaque de la batterie du manoir de Brécourt dont les obusiers allemands de 105 mm tirent sur Utah. Sur 120 hommes, Winters ne peut en rassembler que douze :
John Plesha, Joseph Liebgott, Walter Hendrix et J. Petty aux mitrailleuses, le Lieutenant Lynn « Buck Compton », le S-Sergent Carwood Lipton, le Sergent, « Wild Bill » Guarnere, Joe Toye, Robert « Popeye » Wynn, Donald G. Malarkey, ainsi que Gerald Lorraine chauffeur du Colonel Sink volontaire pour l’occasion et John Hall (tué) de la A Coy du 506th. L’arrivée du Lt. Ronald « Sparsky » Speirs avec plusieurs hommes permettra d’achever le travail
L’attaque menée par Winters s’avère très efficace et la batterie est détruite en peu de temps au prix de deux tués (Hall et un homme de Speirs, « Rusty » Houch) et d’un blessé (Wynn, atteint malencontreusement d’une balle dans le fessier). Mais très peu d’allemands en sont sortis. Malarkey eut de la chance car il risqua sa vie pour récupérer ce qu’il croyait être un pistolet Lüger.
Winters ne reçut pas la Congress Medal of Honor qui aurait pu lui revenir car elle fut décernée à un autre officier du 506th pour une charge à la baïonnette (la règle voulait pas plus d’un CMH par Régiment). Il recevra la Distinguished Service Medal mais consolation : son action est toujours enseignée à West Point. Compton, Guarnere, Lipton, Toye et Lorraine recevront la Silver Star ; Malarkey, Wynn, Liebgott, Plesha, Hendrix et Petty la Bronze Star Medal.

[Suite]

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Chroniques du Jour-J : plans de l'assaut - 1

Chroniques du Jour-J : plans de l’assaut – 1

Intéressons-nous aujourd’hui un peu plus en détail aux séquences combinées de débarquement du Jour-J, certaines restant encore assez méconnues car situées dans l’ombre de Sainte-Mère-Eglise et d’Omaha Beach. 1 – OPÉRATIONS AÉROPORTÉES a) « Boston » et « Albany »  Les deux Airborne Divisions américaines – 82nd « All Americans » de Mathew B. Ridgway et 101st « Screaming Eagles » de Maxwell…

3 juin 2014

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Brève chronique du 6 juin 1944 - 1

Brève chronique du 6 juin 1944 – 1

C’était un mardi 6 juin, sur les côtes de Normandie entre Sainte-Mère-Église et Ranville. Chers lecteurs et chères lectrices, un exposé complet sur l’Opération Overlord serait trop long à rédiger. C’est pour cette raison que je vous propose une petite suite de chronique d’épisodes. 01 h 00 : Planeurs Horsa et…

6 juin 2013

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15 août 1944 : Débarquement de Provence - Seconde partie

15 août 1944 : Débarquement de Provence – Seconde partie

– Le 14 août à 20h00, les forces spéciales françaises et la 1st Special Service Force de Walker  appareillent depuis la Corse, direction les plages du Var. Le reste de la flotte quitte les ports italiens – Naples pour la 1re DFL et la Corse durant la nuit. Et ans la nuit,…

15 août 2016

Dans « Seconde Guerre mondiale »

10 août 2012
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Histoire & Culture

« L’amour de la France fut avec l’amour de Dieu la flamme de Jeanne d’Arc » Mgr Dupanloup

by adminfhesp 8 août 2012

Le 8 mai 1429 sainte Jeanne d’Arc entre dans Orléans d’où les Anglais viennent de s’enfuir. Prions sainte Jeanne de nous communiquer son amour de Dieu et son amour de la patrie.  

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Henry Scheffer, Entrée de Jeanne d’Arc à Orléans, (1843) Galerie des batailles, Château de Versailles

Mgr Dupanloup (1802-1878)

Voici un extrait du Second Panégyrique de Jeanne d’Arc prononcé dans la cathédrale de Sainte-Croix, le 8 mai 1869, par Mgr Félix Dupanloup, alors évêque d’Orléans:

« Dans l’amour de Dieu se retrouvent et s’élèvent tous les nobles amours. Et parmi les plus nobles, il en est que Dieu a consacré, que Notre Seigneur a ressenti, et qui n’a jamais oublié de battre dans le cœur des saints, c’est l’amour de la patrie. Ne pensons pas que ces deux amours se combattent, et qu’il y ait à choisir entre les devoirs de chrétien et ceux de français.

Non, non, la Religion montre du doigt le ciel, mais elle ne nous fait pas oublier la chère patrie d’ici-bas. La Religion n’est que l’harmonie de tous les devoirs, et plus le saint comprend ce qu’il doit à Dieu, plus aussi il comprend ce qu’il doit aux hommes. Voilà pourquoi l’amour de la France fut avec l’amour de Dieu la flamme de Jeanne d’Arc.

Par ses qualités naturelles et surnaturelles, Jeanne d’Arc est une fleur de la vieille France: fille du peuple, de ce peuple des champs où se conservent le mieux peut-être les vertus et la vieille foi nationales, en elle s’est concentré le vrai patriotisme, l’invincible répulsion du joug de l’étranger, l’élan généreux de l’honneur pour l’indépendance de la patrie, en un mot, au jour du péril, l’amour héroïque de son pays, de son roi, du sol natal et des Français.

Et en quels mots sublimes éclate sans cesse cette noble passion! On attaque sans elle la bastille de Saint-Loup, elle s’éveille « Ah! méchant garçon, dit-elle à son page, vous ne me disiez pas que le sang de France fût répandu! Allez quérir mon cheval. » Et elle s’élance à la porte Bourgogne. Et à la vue des blessés français: « Jamais, dit-elle, je n’ai vu couler sang de Français que les cheveux ne me levassent sur la tête. »

Elle aime non seulement les enfants fidèles, mais aussi les enfants égarés de la France; et elle se félicitait d’avoir pu reprendre tant de villes dans sa marche vers Reims, sans qu’une seule goûte de ce sang français, qui lui était si cher, ne fût répandue. »

 

 

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Jeanne d'Arc vue par Benoit XVI

Jeanne d’Arc vue par Benoit XVI

Alors que l’on commémore le sixième centenaire de la naissance de la pucelle d’Orléans, voici le portrait qu’en fit Benoit XVI au cours de l’audience générale du 26 janvier 2011, à Rome. Un point de vue intéressant, et même nécessaire, pour mieux comprendre ce personnage qui a tant marqué l’histoire…

29 mars 2012

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Notre Dame de l'Assomption

Notre Dame de l’Assomption « Patronne de toute la France », Pie XI (1922)

A l’occasion de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie (15 août), nous vous proposons de relire la déclaration officielle du pape Pie XI consacrant la France à la Mère du Sauveur (1922). Une bonne occasion de revenir sur l’histoire du culte marial dans notre pays… « La Vierge Marie Mère de Dieu, sous…

16 août 2015

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Grand discours : cardinal Pacelli ( futur Pie XII), la vocation chrétienne de la France

Grand discours : cardinal Pacelli ( futur Pie XII), la vocation chrétienne de la France

Chers lecteurs, France-Histoire-Espérance vous propose de redécouvrir le fameux discours sur la vocation de la France, prononcé le 13 juillet 1937-dans la chaire de Notre-Dame de Paris-par son éminence le cardinal Eugenio Pacelli, futur pape Pie XII. Un discours plus que jamais d’actualité !  « Tandis que dans la majesté des fonctions liturgiques,entouré…

23 septembre 2013

Dans « Non classé »

8 août 2012
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Histoire & Culture

François-Etienne Kellermann

by adminfhesp 8 août 2012
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François-Etienne Kellermann (1770-1835)

Fils aîné de François Etienne Christophe Kellermann, Maréchal et Duc de Valmy et d’Anne Barbe, François-Etienne Kellermann reste considéré comme l’un des meilleurs généraux de cavalerie de la Grande Armée. Il voit le jour à Metz le 14 août 1770.

– Suivant l’exemple de son père et bien éduqué, il s’engage dans l’Armée Royale au sein du Régiment Colonel-Général des Hussards en 1785 avec le grade de sous-lieutenant, privilège au vu de son jeune âge dû à ses origines nobles. Remarqué par le Chevalier de Ternan, celui-ci prend Kellermann fils à son service lors de son départ pour Washington.
Rentré des Etats-Unis en  1793, François-Etienne Kellermann devient aide de camp de son père qui est à la tête de l’Armée des Alpes. Il assiste d’abord au siège de Lyon contre les insurgés fédéralistes mais est ensuite destitué de son poste lorsque son père est emprisonné sur ordre des conventionnels.
François-Etienne retrouve néanmoins un commandement d’officier lors de la chute de Robespierre. Il sert ainsi au 1er Régiment de Hussards avant de redevenir aide de camp de son père. Promu Adjudant-Général puis Chef de Brigade en 1796, il continue de servir dans l’Armée d’Italie sous le commandement du Général Bonaparte et participe à la bataille, ainsi qu’au siège de Milan sous les ordres de Belgrand de Vaubois.

– Toujours en 1796, François-Etienne Kellermann participe à la répression de Pavie, au siège de Mantoue sous les ordres de Masséna, puis aux victoires de Bassano et d’Arcole.
En 1797, il retourne un moment au siège de Mantoue avant de rejoindre la Division Dugua et de participer au combat du Tagliamento le 16 mars ; combat durant lequel Kellermann reçoit cinq coups de sabres mais sans gravité. C’est aussi lui que Bonaparte choisit porter au Directoire  les drapeaux pris aux Autrichiens, le 28 mai 1797. De retour en Italie, il prend le commandement de la 3e Brigade de la 2nde Division de Rey, avec les 1er et 7e Régiments de Hussards. Il ne reste pas longtemps à ce poste puisqu’il prend le commandement de la 1re Brigade d’Infanterie Légère qui combat au sein du Corps de Masséna. Le 4 octobre, Bonaparte lui donne le commandement de la 2nde Brigade de Cavalerie de la 3e Division de Cavalerie (Rey), avant d’échanger avec d’autres commandements.
En 1798 et 1799, François-Etienne Kellermann combat victorieusement à Nepi, Toscanella et à Naples. Atteint d’une crise de nerfs en 1799 et doit rentrer à Aix-en-Provence pour convalescence, avant de prendre la commandement du Département de la Manche (on craint alors des débarquements anglais).
En 1800, Kellermann reprend le commandement d’une Brigade de Cavalerie dans la Division de Juvénal des Ursins en Suisse. Mais il se trouve à Marengo le 14 juin 1800 où il se distingue particulièrement, avec les 2nd, 20e et 21e Régiments de Hussards, en menant deux belles charges contre les Autrichiens qui décident de l’issue de la bataille. Un mois plus tard, il reçoit le grade de Général de Division.

– Commandant de la Cavalerie de l’Armée du Hanovre entre 1801 et 1804, il reçoit ensuite le commandement de la Cavalerie légère de la 3e Division du Ier Corps de Bernadotte. Lors de la campagne du Danube de 1805, Kellermann commande la 1re Division de Cavalerie Légère de la Réserve de Joachim Murat et s’illustre à Austerlitz sur le Plateau de Pratzen, contre les cavaliers du Tsar et les Autrichiens. Blessé plusieurs fois, il combat encore contre les Prussiens en 1806.
En 1807, Kellermann obtient le commandement d’une Division de l’Armée du Portugal sous les ordres d’Andoche Junot. Il a alors sous ses ordres les 1er, 3e, 4e, 5e, 9e et 15e Régiments de Dragons ainsi que le 4e Escadron du 26e Chasseurs à Cheval. Ses commandants de brigade sont Pierre Margaron et Antoine Maurin.
Mais la fortune ne tourne pas en faveur des Français et en août 1808, Junot est vaincu par Wellington à Vimiero. Kellermann négocie alors avec le général anglais la Convention de Cintra avant de retourner brièvement en France. En septembre, il revient en Espagne à la tête de la Cavalerie du 8e Corps, avant de prendre la tête de la 2nde Division de l’Armée d’Espagne, puis de l’Armée de Réserve de Castille. Il participe à la conquête des Asturies sous le commandement du Maréchal Ney et se trouve présent à Medinal del Campo. Le 6 novembre 1809, il remplace le Général Marchand à la tête du 6e Corps et bat les espagnols à Alba de Tormes le 28 novembre. Le 12 février 1810, Kellermann reprend la tête de la 2nde Division de Dragons. En juin de la même année, il est nommé Gouverneur des Provinces de Toro, Potencia et Valladolid.

– Rappelé en France en 1811, il obtient le commandement de la 3e Division de Cavalerie légère du 3e Corps de Cavalerie de Grouchy en 1812. Il doit participer à la campagne de Russie mais une maladie sérieuse survenue après la mort de sa mère l’empêche de connaître l’épopée vers Moscou. Il est remplacé alors par Chastel.
Il reprend du service lors de la Campagne d’Allemagne de 1813 comme Inspecteur de la 5e Division Militaire à Mayence, de la Cavalerie du 3e Corps de Ney, puis du 4e Corps de Cavalerie formé de Polonais et participe aux victoires de Lützen, de Dresde et de Wachau. Il est aussi présent lors de la grave défaite de Leipzig. Commandant du 6e Corps de Cavalerie (rentré d’Espagne) en 1814, François-Etienne Kellermann participe aux batailles de Mormant, Bar-sur-Aube et Saint-Dizier.

– Rallié à Louis XVIII lors de la Première restauration, membre du Conseil de Guerre pour la Garde Royale, il reçoit le commandement de l’Inspection Générale de la Cavalerie, le Grand Cordon de la Légion d’Honneur, ainsi que la dignité de Chevalier de Saint-Louis et de Commandeur de la Couronne de Fer. En mars 1815, il commande la Cavalerie du Duc de Berry. Rallié à l’Empereur lors des Cent Jours, Kellermann se voit octroyer la dignité de Pair de France.
Le 2 juin 1815, il prend la tête du 3e Corps de Cavalerie (3 400 hommes et 12 canons) qui comprend les 8e, 11e et 12e Divisions de Cavalerie (Dragons, Carabiniers et Cuirassiers). Particulièrement courageux lors de la bataille de Waterloo, il remporte des succès contre les Anglais aux Quatre-Bras et reçoit plusieurs blessures.

– De retour à Paris après l’abdication de Napoléon,  Kellermann négocie le retour des Bourbon avant d’être placé en inactivité. Il sera néanmoins fait Marquis par Louis XVIII et 1817, puis Pair de France par Charles X et membre du Conseil Supérieur de la Guerre… Ce qui ne l’empêchera pas de voter la mort des ministres de Charles X a la fin des Trois Glorieuses.
Il quitte la vie militaire en 1831 et s’éteint deux ans plus tard, le 2 juin 1833, à Paris. Il repose au cimetière du Père Lachaise.

François-Etienne Kellermann était un grand cavalier d’Empire, au même titre que Lasalle, Montbrun, Milhaud, La Tour Maubourg, Grouchy et Nansouty

Source :
– OUVRARD Robert : François-Etienne Kellermann (1770-1835), http://www.histoire-empire.org.

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14 juin 1800 : Victoire de Marengo

14 juin 1800 : Victoire de Marengo

Victoire difficile, où Louis Charles Desaix dût se replier face aux assauts autrichien et attendre l’artillerie, Victor, Lannes et la Garde Consulaire (Kellermann) face aux Autrichiens d’O’Reilly dans la défense du village de Marengo. Après sa victoire sur les Suisses à Zurich, Napoléon passe le Col du Grand Saint-Bernard et…

14 juin 2016

Dans « 1715-1804 »

Général Jean-Etienne Championnet

Général Jean-Etienne Championnet

Fils illégitime d’Etienne Grand notable du Valentinois et de Madeleine Vachier, Jean-Etienne Vachiet voit le jour le 13 ou le 14 avril 1762 près de Valence. Si la famille de sa mère est d’origine modeste, son père possède une fortune plus que confortable, ainsi que des biens fonciers. Sans pour autant…

9 janvier 2016

Dans « 1715-1804 »

Maréchal Michel Ney, « le rougeaud » ou « le brave des braves » de la Moskowa

Maréchal Michel Ney, « le rougeaud » ou « le brave des braves » de la Moskowa

– Le Général Jean-Adoche Junot disait de lui : « c’est un brave homme que Ney ; c’est dommage qu’il soit ce que nous appelons un mauvais coucheur. ». Colérique, emporté, orgueilleux mais au courage et à l’intrépidité légendaires, Michel Ney reste sans conteste l’une des personnalités les plus incontournables de la Grande Armée. Même si…

7 décembre 2015

Dans « Grande Armée »

8 août 2012
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Histoire & Culture

27 novembre 1985 : Disparition d’André Hunebelle

by adminfhesp 29 juillet 2012

– Durant les années 1950-1960, ce réalisateur arrivé tardivement dans le Cinéma était l’un des grands spécialistes des films français d’aventure et de cap et d’épée.
Issu d’une famille d’industriels originaires du Pas-de-Calais qui a des relais dans la Politique, André Hunebelle voit le jour en 1896 à Meudon. D’abord destiné à Polytechnique, il exerce d’abord le métier de décorateur d’intérieur puis de maitre verrier, avec un spécialisation de la verrerie de table.


– C’est à la fin des années 1940 qu’André Hunebelle choisit de changer radicalement de profession pour devenir cinéaste. Sans avoir réalisé de chefs-d’œuvre, il est resté assez constant avec des films populaires bien tournés et plébiscités par le public français. Certains ont estimé que c’est Hunebelle qui a permis à Louis de Funès de sortir de l’anonymat grâce à « Taxi, roulotte et corrida ». Ce qui est certain, c’est qu’il a offert à Michel Audiard la rédaction de ses premiers dialogues pour « Mission à Tanger ». En outre, André Hunebelle engagera fréquemment certaines vedettes du Cinéma français comme Jean Marais, Gérard Baray et Bourvil.

– Outre les deux films mentionnés ci-dessus, André Hunebelle a d’abord laissé des comédies plus ou moins connues telles « Méfiez-vous des blondes », « Monsieur Taxi », « Mon mari est merveilleux », « Cadet Rousselle », « Treize à table », ou encore « Casino de Paris ».
Mais c’est avec ses films de cape et d’épée qu’André Hunebelle obtient la reconnaissance du public : « Les Trois Mousquetaires. Les ferrets de la Reine », « Les Trois Mousquetaires. On l’appelait Milady », « Le Bossu », « Le Capitan », « Le miracle des loups » et « Les Mystères de Paris ».
Il a aussi réalisé des films d’espionnage et policiers. Les plus célèbre restant la trilogie mettant en scène Jean Marais, Louis de Funès et Mylène Demongeot ; « Fantômas », « Fantômas se déchaîne » et « Fantômas contre Scotland Yard ». Mais il a aussi réalisé quatre adaptations des romans de Jean Bruce narrant les aventures de Hubert Bonnisseur de la Bath, alias OSS 117. Ce sont « OSS 117 se déchaîne », « Banco à Bangkok pour OSS 117 », « Furia à Bahia pour OSS 117 » et « Pas de rose pour OSS 117 ». Mais ses films sont sérieusement concurrencés par la série des « James Bond » avec Sean Connery qui sortent presque simultanément.

– André Hunebelle achève cependant sa carrière sur des notes de qualité moindre avec « Les Charlots Mousquetaires » et « A nous quatre Cardinal ! », même si dans un sens il se parodiait lui-même, étant donné que les films de cape et d’épée n’avait plus la cote auprès du public durant les années 1970.

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23 septembre 1970 : Disparition de Bourvil

23 septembre 1970 : Disparition de Bourvil

Né André Raimbourg dans le village normand de Prétot-Vicquemare en Seine-Maritime, orphelin de père tué durant la Grande Guerre, il exerce divers petits métiers avant de se lancer dans la chanson et l’opérette durant les années 1930 à Paris. C’est à ce moment qu’il prend le surnom de « Bourvil » en…

23 septembre 2016

Dans « Arts et lettres »

19 janvier 1979 : Disparition de Paul Meurisse

19 janvier 1979 : Disparition de Paul Meurisse

Autre grande figure du cinéma populaire des années 1960 avec sa belle allure aussi ténébreuse que placide, Paul Meurisse est resté célèbre aux yeux du public français pour avoir incarné le Commandant Théobald Drommard dans la série de films « Le Monocle ». – Paul Meurisse voit le jour le 21 décembre…

19 janvier 2016

Dans « Arts et lettres »

8 novembre 1998 : Disparition de Jean Marais

8 novembre 1998 : Disparition de Jean Marais

– Né Jean Alfred Villain-Marais en 1913 à Cherbourg, d’ascendance alsacienne par sa mère, il ne connaît que très peu son père et est en fait élevé plus par sa tante. Bien qu’ayant échoué au Conservatoire, il commence sur les planches sous la direction de Charls Dullin (grand ami de…

8 novembre 2016

Dans « Arts et lettres »

29 juillet 2012
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Histoire & Culture

Chroniques du Jour-J : 6 juin, Utah Beach

by adminfhesp 26 juillet 2012

Suivant le tir de barrage par les pièces lourdes du cuirassé USS « Nevada » (Captain Powell M. Rhea), des croiseurs lourds « Quincy » (Elliott M. Senn) et « Tuscaloosa » (John B. Waller) ainsi que de destroyers américains et britanniques, les Assault Groups U-1 et U-2 transportent les hommes des 1 et 2 Battalions du 8th Infantry Regiment de la 4th US Infantry Division sur les secteurs codés « Tare Green » et « Uncle Red ». L’assaut est mené par le Brigadier.General Theodore « Teddy » Roosevelt, canne en main, secondé par le Colonel James A. Van Fleet patron du 8th. Pendant ce temps, les Sherman amphibies – appelés « Donald Duck » par les GI’s – du 70th Tank Battalion du Lt.Col. Weldorn sont mis à l’eau.
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– Mais une batterie de canons allemands situés au nord d’Utah a touché l’un des navires de guidage des barges de débarquement, ce qui le rend inopérant. Le second est aveuglé par la fumée du tir du barrage et se trompe dans l’orientation des groupes amphibies. Résultat, les 1 600 hommes de la première vague d’assaut de la 4th Infantry Division débarquement plus au sud que ce qui était prévu, soit une position bien plus fortifié. Au lieu de cela, ils débarquement en face de Saint-Martin-de-Varaville (1/8th) et de La Madeleine (2/8th), un secteur bien moins défendu. Autre coup de chance, peu de chars amphibies coulent, la majorité arrivant sur le rivage dans de bonnes conditions.

– Aussitôt débarquée, les Soldats américains tombent sur une faible garnison allemande, dont une bonne part d’Osttruppen ukrainiens et russes mal formés et peu motivés. Un groupe de GI’s recueille même des engagés polonais qui se rendent complaisamment après avoir abattu leur sergent allemand. L’assaut mené par Roosevelt réussit et le 8th Infantry s’enfonce immédiatement à l’intérieur des terres vers Sainte-Marie-du-Mont et Les Forges pour venir en aide aux parachutistes de la 101st Airborne. Toute la 4th Infantry aura débarqué en fin de journée, suivie par les premiers éléments de la 90th Infantry Division.

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Chroniques de la Bataille de Normandie - La bataille des Haies (première partie)

Chroniques de la Bataille de Normandie – La bataille des Haies (première partie)

Après la prise de Cherbourg, Omar Bradley peut passer à la seconde phase de la conquête du Cotentin. Son objectif, la saisie d’une Ligne Coutances – Marigny – Saint-Lô, ainsi que le contrôle de la route Saint-Lô – Perriers. Deux Army Corps sont mis en lice ; le VIIIth Corps du…

7 juillet 2014

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Chroniques du Jour-J : Plans de l'assaut amphibie

Chroniques du Jour-J : Plans de l’assaut amphibie

1 – CONFIGURATION GÉNÉRALE a) Géographie Tout d’abord, voyons la configuration du terrain. Américains, Canadiens, Britanniques et aussi Français vont débarquer sur plusieurs plages longues en tout de 4 à 6 km environ et réparties sur un peu plus de 50 km avec une brèche nette entre Omaha et Utah séparées…

4 juin 2014

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Chroniques de la Bataille de Normandie – 23/ « Cobra » (Seconde partie)

Chroniques de la Bataille de Normandie – 23/ « Cobra » (Seconde partie)

5 – COLLINS LÂCHE LES CHARS : LES CHEVAUCHÉES DES 2nd ET 3rd ARMOURED DIVISIONS A – Succès pour l’Infanterie – Le 26 juillet, Collins émet une proposition audacieuse fait se dresser les cheveux de Bradley et de son état-major mais qui justifie amplement son surnom de « Joe l’Eclair ». En revoyant les comptes-rendus…

26 juillet 2014

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26 juillet 2012
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Histoire & Culture

Chroniques de la Bataille de Normandie – 23/ La « Vallée de la mort » (Seconde partie)

by adminfhesp 25 juillet 2012

4 – « GREENLINE »

– En dépit de son double échec, Montgomery veur relancer l’assaut dans la vallée de l’Odon, avant de déclencher l’Opération « Goodwood » car les Américains viennent de le mettre au courant du projet de percée dans le Cotentin qui se concrétisera avec « Cobra ». Monty met alors Sir Alan Brooke au courant du lancement de deux opérations successives pour forcer le cours de l’Odon et dégager la rive ouest de l’Orne. Le commandant du XXIst Army Group veut alors profiter de l’état d’épuisement de la « Frundsberg ».  Les deux plans mis au point rapidement et prévu pour le 15 juillet, sont baptisés « Greenline » et « Pomegranate » et confiés respectivement au XIIth Army Corps du Lieutnant-General Neil Ritchie au XXXth Army Corps du Gerard Bucknall. Soutenus par et par non moins de 450 bouches à feu, les deux divisions doivent enlever Gavrus, Evrecy et Esquay-Notre-Dame, secteurs tenus par une partie de la « Frundsberg » et par les 276. ID (Badinski) et 277.ID (Praum).
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– Pour « Greenline » (aile gauche Noyers – Maltot), Ritchie compte alors sur la 15th Scottish Division (Barber) détaché du VIIIth Corps et sur la 53rd « Welch » Division du Major-General R.K. Ross. La seconde, arrivée en Normandie à la fin du mois de juin, connaît son premier engagement. Elles sont appuyées par la 34th Army Tank Brigade (William Clarke, 107th, 147th et 153rd Royal Armoured Corps).

– L’assaut démarre pendant la nuit du 15 juillet avec un fort barrage d’artillerie. Ecossais et Gallois s’élancent immédiatement à l’assaut dans l’obscurité. Parti de Baron et appuyé par des chars Crocodiles, le 2nd Bn. Glasgow Highlander du Lt.Col. Campbell (46th Lowland Brigade) réussit à enlever la Croix des Filandriers et le Bon Repos sur le flanc de la Cote 112. Les chars lance-flammes carbonisent encore des petits groupes de Panzergrenadiere, pendant que d’autres se rendent. A 23h00, les Glasgow nettoient Esquay-Notre-Dame mais l’euphorie est de courte durée puisque un violent barrage d’artillerie allemand rend la position intenable. Le Bataillon écossais est ensuite chassé d’Esquay par une contre attaque menée par des Panzer IV de la 6/SS-Panzer 10.

– A 23h30, au centre, la 44th Brigade tente d’avancer vers le sud-ouest avec 2 Battalions mais sous un fort tir de barrage d’artillerie. Toutefois, le 6th Bn. King’s Own Scottish Borderers réussit à accrocher le sommet de la Cote 112 et à opérer sa jonction avec le 2nd Bn. Glasgow.

– Sur l’aile gauche de la 15th Scottish Division, la 227th Highland Brigade connaît un début d’assaut bien plus difficile contre Evrecy. Prise sous un violent tir de barrage, elle ne peut avancer. Plus grave encore, tout son état-major est décapité par un obus bien placé et son commandant le Brigadier MacKintosh-Walker est tué.

Hill112-German-03– Le 16 juillet au matin, la 44th Lowland Brigade ne peut avancer davange car des champs de mines bloquent la progression d’appui des Churchill de la 34th Army Tank Brigade. Finalement, après plusieurs efforts, le 8th Bn. Royal Scots et le 153rd RAC réussissent à prendre Bougy avant d’être bloqués par une attaque de la Luftwaffe.
Devant la situation, Bittrich ordonne immédiatement à la « Hohenstaufen » fatiguée de rétablir la situation, avec l’aide d’éléments de la 277. ID. Stadler engage donc les SdKfz 251 Schütze-Panzer-Wagen (SPW) sur l’ensemble de la ligne. Le I/SS-PzGren.20 doit attaquer sur Gavrus avec l’aide du Füsilier-Bataillon 277 ; le III/SS-PzGren.20 doit partir à l’assaut sur la Cote 112, pendant que d’autres éléments de la 277. ID appuyés par les Panther du I/SS-Pz.Regt.9 de Tellkamp doivent rejeter les Ecossais de Bougy.
Pendant toute une partie de la journée, Waffen-SS et Ecossais combattent durement, les premiers détruisant 13 Churchill et réussissant presque à enfoncer les lignes britanniques. Il faut encore l’intervention salutaire de la Royal Artillery pour empêcher les Allemands d’aller plus loin

– Le 17 juillet à 21h30, la 158th Infantry Brigade de V. Blomfield (53rd Welch Division) passe à l’action en vue de prendre Evrecy par la route de Gavrus avec l’appui de pièces de campagne. Si les débuts de l’avance sont faciles, les 4th et 6th Bn. Royal Welch Fusiliers sont très vite pris sous un intense tir de mitrailleuses. Le 6th perd son commandant, le Lt.Col. E.H. Cadogan pendant que le 4th ne compte plus que 2 chefs de section valides. Sitôt engagée, la 158th Brigade accuse une sérieuse perte de motal qui nécessite son retrait à l’arrière.

Insigne de la 53rd Welsh Infantry Division

Insigne de la 53rd Welsh Infantry Division

– Le 18 juillet, la 44th Lowland Brigade subit une dernière contre-attaque allemande qui l’empêche d’avancer. Cela marque la fin de « Greenline » qui s’avère décevante quant aux résultats. Ritchie décide alors d’arrêter les frais pour la 15th Scottish qui a perdu 964 tués et blessés durant le mois de juillet, s’ajoutant aux 2 700 hommes déjà perdus lors d’« Epsom ».

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5- « POMEGRANATE »

– Quasiment dans la foulée de Greenline, Dempsey charge le XXXth Corps de Bucknall, avec les 49th West Riding (Stuart Rawlins) et 59th Staffordshire Divisions (Lewis Lyne), de forcer la ligne Rauray – Cristot – Fontenay-le-Pesnel à partir des lignes de départ de l’Opération Epsom. L’objectif (ingrat) est de manœuvrer sur le flanc droit des forces engagées dans l’Opération Goodwood et de fixer des forces allemandes qui auraient pu être déployées au sud de Caen. Enfin, la 50th Northumberland de Graham doit intervenir en dernière phase pour s’emparer de Hottot-les-Bagues (Opération « Maori »)

– Ce nouvel assaut démarre donc le 16 juillet avec le traditionnel barrage d’artillerie qui s’abat sur les positions de la 2. PzDiv (Heinrich Freiherr von Lüttwitz), 276 et 277. ID.  La 49th West Riding, appuyée paar les Sherman de la 8th Brigade (B. Cracroft). La West Riding se dirige vers le village de Vendes tenue par des elements du Panzergrenadier-Regiment 2, soutenus par les Panzer IV du II/Panzer-Regiment 3. Au terme de violents combats, la « West Riding » se rend maître de Vendes le soir même de la journée du 16 juillet.

– Simultanément, la 59th Staffordshire démarre son assaut par un imposant pillonage d’artillerie divisionnaire. Les 68th, 110th et 116th Field Regiments opèrent un savant tir de barrage sur un secteur réduit tenu par la Hohenstaufen. Le déluge de feu fait dire à plusieurs Grenadiere SS que « les Anglais venaient d’inventer la version « mitrailleuse » du canon de campagne » (A. Beevor). Lyne lance alors ses fantassins à l’assaut vers Noyers-Bocage. La rivère Bordel (!) est franchie sans encombre par les 176th et 177th Brigades, les Britanniques ramassent même 300 Waffen-SS hébêtés de la « Hohenstaufen ». Mieux encore, bien appuyée par des Sherman, ainsi que par des canons automoteurs M10 Wolverine et Achilles, la Staffordshire se paie même le luxe, malgré les pertes, de mettre hors de combat 23 Panzer IV et Panther du SS-Panzer-Regiment 9. Plusieurs engins étant même détruits au lance-roquette PIAT (L. Fortin).

– Le 17, la 176th Brigade de Reginald Fryer (7th Bn. Royal Norfolk, 7th Bn. South Staffordshire et 6th Bn. North Staffordshire) réussit à se rendre maître du village de Senvière, pendant que la 177th de Maurice Ekins (5th, 1/5th et 1/6th Bn. South Stafforshire) entre dans Noyers transformée en tas de ruines.

– Mais le même jour, sur ordre de Stadler, le SS-Panzer-Aufklärungs-Abteilung 9 du SS-Hauptsturmführer Victor-Eberhard  Gräbner (unité de reconnaissance de la « Hohenstaufen »), avec quelques Grenadiers de la 277. ID déclenche une contre-offensive contre Noyers et Missy et y repousse les Britanniques durant la soirée. Gräbner place ensuite son unité en hérisson et tient définitivement la localité. Pour cette action, il recevra la Croix de Chevalier le 23 août.
Durant les jours qui suivent, la 59th Division se cantonne à lancer quelques patrouilles.

– Les résultats sont aussi décevants pour la 50th « Northumberland » qui ne peut s’emparer d’Hottot-les-Bagues fermement défendue par un fort parti de Grenadiers. Elle a perdu plusieurs centaines d’hommes, accusant 4 981 pertes depuis la mi-juin.

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6 – « EXPRESS »

– Le 22 juillet, Ritchie ordonne à « Butcher » Thomas de lancer la 43rd « Wessex » dans une nouvelle attaque en vue d détruire Maltot. Malgré la fatigue et les pertes, la 129th Brigade appuyée par le 9th RTR repart à l’assaut à 19h30 contre la 272. Infanterie-Division de Schack qui a dans les jambes son arrivée à marche forcée depuis le Pas-de-Calais. Malgré une brève présence de Tiger de la 102, les 5th et 4th Bn. Wiltshire combat durement pour enlever le Bois et le Château de Maltot mais y parviennent durant la soirée. Le lendemain, les Allemands ne tentent rien contre Maltot. Les Britanniques remportent-là un de leurs succès les plus notables des combats de l’Odon mais les Allemands tiennent encore fermement les abords de la Cote 112. Celle-ci a reçu le surnom de « Verdun normand ».

– La Cote 112 reste toujours aux mains des Allemands qui l’évacueront seulement le 4 août.
Sans grande incidence tactique, Greenline a toutefois contribué à maintenir une fois de plus les Hohenstaufen et Frundsberg dans le secteur de l’Odon, tout en masquant les préparatifs de l’opération Cobra aux yeux du Heeres-Gruppe B.

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Source :

– BERNAGE Georges : Enfer sur la Cote 112, Heimdal, Bayeux, 2008

 

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1 août 2014

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28 juin 2014

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1 juillet 2014

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25 juillet 2012
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Histoire & Culture

Vins du Mâconnais – 2 : le Pouilly-Loché

by adminfhesp 24 juillet 2012

Avec le célèbre Pouilly-Fuissé et le Pouilly-Vinzelles, le Pouilly-Loché est le troisième vignoble qui occupe le pied de la Roche de Solutré en Saône-et-Loire,  à l’ouest de Mâcon.
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Proche cousin du Pouilly-Fuissé, le Pouilly-Loché a vu son appellation enregistrée en 1940. Il est produit sur un petit vignoble composé de Chardonnay qui couvre 32 hectares sur des sols formés de Marnes rougeâtres du lias couvertes d’éboulis calcaires et de sols argilo-calcaires du jurassique. D’autre part, le Pouilly-Loché possède un joli potentiel de garde de cinq à dix ans selon les années. Le climat Les Mures offre les plus beaux vins de cette appellation.

– Doté d’un robe qui présente différente nuances de jaune, le Pouilly-Loché délivre une palette d’arômes composée de notes minérales, de noisette, d’amande, d’agrumes, d’abricot, de coing, de poire, de fougère, de tilleul, de beurre et de pomme au four. En bouche, il délivre un équilibre entre le moelleux, l’acidité et le gras.

 

– On le sert pas trop frais (entre 12 et 14°C) avec des plats différents selon l’âge. Si c’est un vin jeune, on le dégustera plutôt avec des langoustines, de la truite meunière, ainsi que des poissons à chair blanche comme le turbot au beurre blanc, de la daurade et la sandre.
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– En revanche, s’il a plus de trois ans d’âge, quand il affiche davantage de rondeur et de gras, on le sert plutôt avec de la volaille de Bresse à la crème et même de la caille aux raisins.

Source :
– Dictionnaire des vins de France, Hachette, Paris

 

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Vins du Mâconnais - Pouilly-Vinzelles

Vins du Mâconnais – Pouilly-Vinzelles

Appellation existante depuis 1940 et jumelle du Pouilly-Loché, le Pouilly-Vinzelles est produit juste au nord du Beaujolais, au pied de la Roche de Solutré sur des coteaux encaissés qui bénéficient d’une orientation est – sur-est. Le vignoble de Pouilly-Vinzelles s’étend sur 53 hectares composés de sols Marneux rougeâtres du lias couverts d’éboulis calcaires…

16 septembre 2013

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Vins du Mâconnais - 1: Le Saint-Véran

Vins du Mâconnais – 1: Le Saint-Véran

Bien qu’ayant moins de prestige aux yeux du public que les grands crus de Bourgogne  (Chablis, Côtes de Nuits, de Beaune et Chalonnaise), les vins du Mâconnais offrent toutefois d’appréciables petits joyaux – en particulier les Blancs – à prix assez abordables. En voici donc un exposé avec pour commencer,…

24 avril 2015

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Vins du Rhône - Rasteau

Vins du Rhône – Rasteau

On connaît beaucoup les vins du Rhône pour leurs bons et grands rouges, ainsi que pour le Muscat de Beaumes-de-Venise mais on connaît bien moins les vins doux produits non loin d’Avignon. Or, si les Rasteau n’ont pas la renommée de leurs « cousins » du Roussillon, Banyuls et Maury, ils n’en valent…

28 février 2014

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24 juillet 2012
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